«Pour Christian et moi, il était évident que Léonard était assis à l’arrière de la voiture et que nous étions prêts à partir. Nous étions encore sous le charme du magnifique spectacle auquel nous venions d’assister, au Cirque Knie, samedi soir, à Sion. Christian a donc démarré au volant de sa Lamborghini Urus. Tranquillement. Mais soudain, nous avons entendu un cri d’horreur. En réalité, Léonard avait encore une jambe à l’extérieur, qui a passé sous la roue arrière, ce qui l’a projeté face contre terre. C’était épouvantable.»
Quarante-huit heures après cet incroyable accident, la doctoresse Hannelore Luy était encore sous le choc. «Quand j’ai vu la jambe sous la roue du 4x4 qui fait 2,2 tonnes, j’ai pensé au pire. J’ai hurlé: «Christian, ne bouge plus le véhicule!» En entendant nos cris, une dizaine d’employés et d’artistes du cirque ont accouru et ont réussi à soulever la voiture. L’ambulance est arrivée rapidement et la prise en charge de l’hôpital de Sion a été formidable.»
Au final, le célèbre galeriste de 88 ans, à qui «L’illustré» souhaite un prompt et complet rétablissement, s’en tire avec une double fracture ouverte du péroné et de la malléole. «Dans mon malheur, j’ai encore eu de la chance. Mais je suis malheureux pour Christian», dit-il, conscient que le pire a été évité. Malheureux, Christian Constantin l’est aussi bien sûr. Comme une pierre même. «C’est arrivé si brutalement. En une seconde, nous avons passé d’une soirée magique au cauchemar», confie le président du FC Sion, encore bouleversé par cet invraisemblable concours de circonstances.