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Immersion dans une ferme bio

Partager la vie quotidienne dans une ferme bio, c’est ce qu’ont vécu avec enchantement, grâce à NATURAPLAN, Ursula, Claude et Thibault. Ces heureux élus ont découvert la vie des paysans bios et ont été impressionnés par le nombre de tâches à accomplir.

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Trois paysans, qui travaillent pour Coop Naturaplan selon les strictes directives de Bio Suisse, étaient disposés à faire découvrir leur travail quotidien à trois volontaires. C’est ainsi qu’Ursula Meyer, 38 ans, Thibault Glardon, 19 ans, et Claude Grütter, 38 ans, se sont familiarisés pendant quatre jours avec les divers travaux d’une ferme bio. Une fantastique expérience, ainsi qu’ils se sont accordés à le dire.

 

Thibault Glardon, qui commencera à l’automne des études de chimie, a posé sa candidature à la semaine Naturaplan dans une ferme bio, car il désirait vivre de nouvelles expériences. «Le métier de paysan bio m’intéresse», dit Thibaut, de Chexbres (VD). Le jeune homme de 19 ans a été cordialement accueilli par la famille Vonlanthen de la ferme bio Fäschtus’ à Chevrilles (FR), qui cultive des fraises sur 5 hectares. Le domaine, qui s’étend entre 760 et 830 mètres d’altitude, est situé dans la zone de montagne 1. «Nous sommes les seuls producteurs de fraises dans une zone de montagne», explique Adrian Vonlanthen. A l’évidence, la récolte est plus tardive dans cette région qu’en plaine. «Cette particularité nous permet de prolonger la saison de la cueillette», relève-t-il. A cet égard, le choix des variétés adaptées joue un rôle important. Thibault a aussi appris que les mauvaises herbes sont utiles, mais qu’il est néanmoins nécessaire de les éliminer selon le type de culture en les arrachant à la main. Ici, c’est le mouron des oiseaux qui prospère et s’enroule autour des fraisiers.

Thibault demande pourquoi les plantes ne sont pas arrosées: «Les baies seraient plus grandes et la récolte plus abondante, mais les fruits perdraient de leur saveur. Nous ne le souhaitons pas.» Cette réponse satisfait pleinement Thibault qui tient l’agriculture biologique en haute estime. «A tout moment, je peux appeler la famille Vonlanthen afin de lui rendre visite.» Pour donner un coup de main ou simplement déguster des fraises mûres. 

Ferme bio Fäschtus’, Chevilles (FR)

Les fraies bios cultivées selon les directives du Bourgeon de Bio Suisse et livrées à Coop dans le cadre du programme Naturaplan représentent la principale production de l’entreprise commune d’Adrian et Andrea Vonlanthen et de Hanny et Paul Jungo. Pendant la saison, la fraisière est ouverte à la cueillette alors que le magasin bio propose des produits de la ferme.

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Pour Claude Grütter, c’est un rêve d’enfant qui s’est réalisé lorsqu’il a été invité sur la ferme bio de Niklaus et Hans-Ulrich Müller, à Bibern (SO). Le père de famille, qui dirige avec sa femme Nina une entreprise de construction en bois à Grasswil (BE) et emploie douze collaborateurs, aime rester à la maison et jardiner, «naturellement, à plus petite échelle que la famille Müller sur son domaine», dit-il en riant. Le charpentier espère bien sûr recevoir quelques conseils des professionnels du bio pour son potager. En premier lieu, Claude doit sarcler un champ où poussent des oignons de huit semaines. Niklaus lui a expliqué la particularité de cette culture et Claude sait désormais que les mauvaises herbes comme le galinsoga ralentissent la croissance des oignons en les privant d’azote et de lumière. Comme les bulbes ont besoin de peu d’espace, les mauvaises herbes se développent très rapidement. Le paysan les arrache à la main, car les pesticides chimiques de synthèse sont proscrits en agriculture biologique.

Le jeune paysan bio Niklaus montre de nombreux gestes et transmet de précieuses connaissances à son stagiaire. Claude a passé le sarcloir à étoiles sur un champ de pommes de terre, lavé le fenouil fraîchement récolté et mis au point sa propre technique de coupe pour les salades iceberg. Quel a été son principal sujet d’étonnement? «La diversité des tâches accomplies par un paysan bio.»  

Il s’en retourne avec de multiples impressions, les conseils des professionnels et un léger mal de dos. Une journée de sarclage ne passe pas inaperçue, même pour un charpentier! Claude en est convaincu: «Après cette semaine, je ne verrai plus les légumes dans mon assiette du même œil!»  

 

Ferme bio Müller, Bibern (SO)

Certifiée Bio Suisse, l’entreprise intergénérationnelle est dirigée conjointement par le père, Hans-Ulrich Müller, et son fils, Niklaus. Ils produisent notamment des salades, des pommes de terre, des choux et des myrtilles. Depuis deux ans, ils vendent également leurs légumes bios par abonnement à plus de 400 foyers.

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Ursula Meyer a énormément apprécié son séjour à la ferme bio. «J’ai réalisé de nombreuses expériences et acquis des connaissances qui seront utiles toute ma vie. Ce stage dans une ferme bio m’a permis de me sentir plus proche de la nature», ainsi que l’explique l’habitante de Schattdorf (UR). Dans sa ferme bio Schüpfenried, à Uettligen (BE), le paysan Fritz Sahli lui a demandé de nourrir les animaux: les truies et les porcelets, les génisses et les vaches, sans oublier le millier de poules qui pondent chaque jour environ 800 œufs bios. «Je suis fascinée par la confiance que les animaux de Fritz Sahli nous témoignent, ils n’ont pas peur et sentent que nous ne leur voulons aucun mal. On voit qu’ils sont bien traités», résume Ursula. «Je saisirais volontiers l’occasion de donner de nouveau un coup de main dans une ferme bio. Ma manière de voir a changé et je me suis surprise à apprécier des travaux dont je ne soupçonnais pas l’existence», poursuit-elle. 

Un séjour dans une ferme bio serait une bonne idée pour des écoliers: «Aujourd’hui, les enfants doivent apprendre le mot «lait» dans trois langues, mais nombre d’entre eux ne savent plus d’où vient le lait et comment produire un lait de qualité.» Ursula le sait déjà: «Je reviendrai cet été chez Fritz Sahli pour montrer les animaux à mon mari et à mes deux fils et leur donner un aperçu de la vie sur une ferme bio.»

 

Ferme bio Schüpfenried, Uettligen (BE)

Depuis vingt ans, Fritz Sahli travaille selon les directives du Bourgeon et de Demeter. Le label Demeter se fonde sur une approche anthroposophe et prescrit notamment que les vaches doivent conserver leurs cornes. «Je suis paysan bio par conviction et je n’ai jamais regretté mon choix.» Le boulanger bernois Ängelibeck gère un magasin sur la ferme.

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publié le 18 janvier 2021 - 21:56