1. Jaun – Im Fang (FR)
1. Jaun – Im Fang (FR)
Balade en légère descente, très facile, d’une durée de 90 minutes environ le long de la Jogne. Traverser le pont (2), puis monter vers les alpages Büelsweid et Gasse. Descendre dans la vallée et passer un deuxième pont (3), puis un troisième (4). Prendre le car de retour à Im Fang ou prendre d’abord un verre à l’hôtel-restaurant Zur Hochmatt... dès la réouverture.
> Infos pratiques: 4 km, 100 m de dénivelé, accès en car à Jaun de Bulle et reprendre le car à Im Fang, itinéraire tiré des guides «Sentiers raquettes», Summit Foundation (voir aussi le site www.sentiers-raquettes.ch).
2. Liddes – Roc de Cornet (VS)
2. Liddes – Roc de Cornet (VS)
Départ de l’arrêt de bus. Ce circuit réunit une grande diversité de paysages et d’ambiances. Passer le pont de la Tsi (2), puis longer la rivière et traverser le village de Dranse (3). Monter vers le roc de Cornet (4), d’où la vue est splendide. Il est pourtant préférable de renoncer à gravir le sommet, seule difficulté de l’itinéraire, si ses fortes pentes sont recouvertes de glace et qu’on manque d’expérience. Redescendre en direction des chalets de Chez Petit (4) et boucler cette boucle pour regagner Liddes et l’arrêt de bus.
> Infos pratiques: 7 km, 400 m de dénivelé, train de Martigny à Orsières, puis accès en car jusqu’à Liddes; itinéraire tiré de «Magie de la raquette» (2003), de Michael Pool, Ed. La Polaire.
3. Provence – Les Gélinottes (NE)
3. Provence – Les Gélinottes (NE)
Le plus long de nos itinéraires. Sans difficulté, mais à éviter en cas de brouillard. Les efforts seront récompensés par de formidables échappées sur les Alpes. Les noms de lieux qui se succèdent et qu’il faut suivre durant cette longue montée sont, après une marche de 200 m: le ruisseau de la Vaux (2), Le Crochet (3), bien repérer les bifurcations sur une carte détaillée (4, 5, 6 et 7), Les Erses (8), la route du Mont-Aubert, le chalet de Cavasson (9), le chalet de la Gentiane, le restaurant des Gélinottes (10) et, enfin, le site de Sur la Roche (11) et son panorama grandiose mais qui ne doit pas faire oublier la proximité des falaises! Retour par le même chemin.
> Infos pratiques: 15 km, 550 m, train jusqu’à Yverdon ou Gorgier-Saint-Aubin, puis bus jusqu’à l’arrêt de bus Poste à Provence, itinéraire tiré de «Raquettes en liberté» (2011), de Michael Pool, Ed. La Polaire.
4. La Comballaz – Oudiou (VD)
4. La Comballaz – Oudiou (VD)
Magnifique escapade à l’écart du tumulte sur cette pente à la fois boisée et ensoleillée, avec une très belle vue au sommet. Depuis l’arrêt de bus, marcher jusqu’au début du chemin pédestre (2) signalé par un panneau indiquant notre destination, Oudiou (3), via le chalet de La Gîte. Différents chemins dans la forêt mènent au but. Privilégier l’option de notre tracé et revenir par le même chemin. Surtout ne pas s’aventurer dans les pentes du Pic Chaussy voisin!
> Infos pratiques: 8 km, 400 m de dénivelé, depuis la gare du Sépey (ligne ASD), accès en car jusqu’à l’arrêt Les Voëttes, juste après La Comballaz, itinéraire tiré de «Magie de la raquette», de Michael Pool.
5. Morgins – Croix de Savolaire (VS)
5. Morgins – Croix de Savolaire (VS)
Cet itinéraire au tracé simple demande une bonne forme (en partie hors des itinéraires damés), mais ne comporte aucune difficulté technique. Il nous mène à la croix de Savolaire et au plateau du même nom, un site somptueux face aux Dents-du-Midi. A la sortie de la forêt après la longue montée, nous arrivons à Champarin (2), un bon endroit pour pique-niquer. Partir ensuite à droite pour atteindre la croix de Savolaire (3) à 1640 m, à ne pas confondre avec la Pointe-de-Savolaire (1819 m), le sommet voisin, trop escarpé pour nous. Profitons plutôt de la vue somptueuse avant de regagner Morgins par le même chemin.
> Infos pratiques: 7 km, 350 m de dénivelé, train AOMC depuis Aigle ou Monthey jusqu’à Troistorrents, puis car, arrêt Bayèze, juste avant Morgins; itinéraire tiré de «Magie de la raquette», de Michael Pool.
6. Le Noirmont – Le Peu-Péquignot (JU)
6. Le Noirmont – Le Peu-Péquignot (JU)
Ce parcours se prête parfaitement à une balade nocturne à la lueur des étoiles et de la lune! Quelques passages en forêt (2) nous engagent quand même à nous équiper d’une lampe frontale. Cette boucle simple passe par le hameau typique du Peu-Péquignot (3). Un circuit facile et charmant.
> Infos pratiques: 5,5 km, 100 m de dénivelé, en train jusqu’à la gare du Noirmont, ligne La Chaux-de-Fonds – Glovelier, itinéraire tiré des guides «Sentiers raquettes».
7. Ballaigues – Les Cernis (VD)
7. Ballaigues – Les Cernis (VD)
Un circuit jurassien en pleine nature en forme de lasso doté d’un panorama fabuleux sur les Alpes. Ressourcement garanti. Depuis l’arrêt de bus, marcher en direction de Vallorbe pour se rapprocher du bois et chausser les raquettes. On monte vers la ferme Le Friand (2), puis le lieu-dit Le Bugnon (3). Arrivé à la grosse ferme Pré des Champs (4), il faut tendre vers la gauche direction le chalet d’alpage des Cernis (5). Trouver le large chemin qui traverse la forêt puis dénicher en sortant du bois un chemin plus discret (6) et boucler la boucle pour regagner le début de l’itinéraire.
> Infos pratiques: 8 km, 350 m de dénivelé, train jusqu’à Vallorbe, puis car pour Ballaigues, arrêt Chez Barrat, itinéraire tiré de «Raquettes en liberté», de Michael Pool.
8. Pré-Petitjean – Saignelégier (JU)
8. Pré-Petitjean – Saignelégier (JU)
Très belle balade pour ceux qui n’aiment pas les montées, entre champs de neige majestueux et forêts. Faire attention à trouver les bons chemins aux points 2 et 3. Comme pour toutes ces balades, la consultation d’une carte en ligne Swisstopo complétera utilement nos infographies. Reprendre le train à Saignelégier après un bon verre ou un bon repas dans un restaurant quand ils seront rouverts.
> Infos pratiques: 4 km, à plat, accès en train jusqu’à la gare de Pré-Petitjean sur la ligne La Chaux-de-Fonds – Glovelier, itinéraire tiré des guides «Sentiers raquettes».
9. Le Rothey (FR)
9. Le Rothey (FR)
Depuis la gare, traverser un grand pâturage menant aux ruines du Petit Rotey (2). On poursuit la montée jusqu’à son point culminant, le Gros Rotey (3), à 1150 m. Descendre vers la gare MOB des Cases (4), puis revenir au point de départ par l’ancien chemin du col de Jaman (5). Balade très facile, idéale pour les débutants.
> Infos pratiques: 4 km, 20 m de dénivelé, accès en train à la gare d’Allières (MOB), itinéraire tiré des guides «Sentiers raquettes».
10. Le Lieu – Croix du Levant (VD)
10. Le Lieu – Croix du Levant (VD)
Cette balade dans le massif forestier du Risoux offre un superbe panorama sur les Alpes et des paysages féeriques. A ne faire que par temps dégagé. Depuis Le Lieu (1), rejoindre Le Charoux (2) par la route, puis se diriger vers les deux fermes appelées L’Allemagne. Prendre le chemin de randonnée montant dans la forêt. A la sortie du bois, obliquer à droite vers la ferme de La Grande Tèpe (3). Puis se diriger vers le chalet du Levant (4) et gravir la petite butte couronnée d’une grande croix (5). La descente conduit vers deux fermes, Les Plainoz (6). Un chemin de randonnée traverse la forêt. A la sortie du bois, on peut rejoindre de nouveau Le Charoux (2) par le pâturage pour atteindre Le Lieu (1).
> Infos pratiques: 10 km, 300 m de dénivelé, accès en train jusqu’au Lieu depuis Le Day (ligne Lausanne – Vallorbe); itinéraire tiré de «Raquettes en liberté», de Michael Pool.
11. La Valsainte – La Berra (FR)
11. La Valsainte – La Berra (FR)
L’itinéraire le plus exigeant de notre sélection, mais sans difficulté technique. A la sortie du car, longer le couvent et trouver la route qui monte avec l’indication Gîte d’Allières. Monter à gauche de la route jusqu’au chalet de La Thioleyre (2). A la sortie de la forêt (3), prendre le chemin à gauche avec l’indication Gîte d’Allières (3) vers le magnifique chalet des Botteys (4). La crête nous mène à ce fameux gîte (5). Après l’arrivée du téléski (6), il ne reste plus qu’à gravir le sommet de La Berra (7). Retour par le même chemin.
> Infos pratiques: 12 km, 700 m de dénivelé, depuis Bulle car jusqu’à l’arrêt Valsainte-couvent; itinéraire tiré de «Magie de la raquette», de Michael Pool.
12. Mont-Soleil – Mont-Crosin (BE)
12. Mont-Soleil – Mont-Crosin (BE)
Arrivé au Mont- Soleil avec le funiculaire, suivre cet itinéraire composé de deux boucles et menant au Mont-Crosin (3). Les passionnés d’énergie renouvelables seront servis avec les éoliennes et la centrale solaire (5). Ne pas rater le virage à gauche (4) de la boucle est. La vue sur le Chasseral est imprenable tout le long du parcours.
> Infos pratiques: 11 km, à plat, prendre le funiculaire depuis la gare CFF de Saint-Imier, itinéraire tiré des guides «Sentiers raquettes».
13. Les Verrières – Le Grand Taureau (NE)
13. Les Verrières – Le Grand Taureau (NE)
Un itinéraire épatant qui nous mène juste de l’autre côté de la frontière. Attention donc aux règles sanitaires en vigueur quand vous déciderez de vous y engager. Suivre la route des Cernets sur 300 mètres avant de pouvoir chausser les raquettes. Repérer un écriteau de tourisme pédestre et monter tout droit dans la forêt. On passe entre la ferme des Rossel et les Petits-Cernets (2). Longer la frontière avant d’obliquer à gauche pour atteindre le sommet du Grand Taureau (1323 m). Vue sublime sur les reliefs du Jura. S’assurer que la journée sera claire, car on peut se perdre dans la dernière section de cet itinéraire.
> Infos pratiques: 6 km, 400 m de dénivelé, en train jusqu’à Fleurier, puis car jusqu’aux Verrières-gare, itinéraire tiré du «Jura en raquettes» (2004), de Michael Pool, Ed. La Polaire.
14. Siviez – Alpage (VS)
14. Siviez – Alpage (VS)
Suivre le chemin d’alpage menant vers le fameux bisse de Saxon, mais tourner à gauche au lieu-dit Dzeudet (2). A la sortie de la forêt, un grand alpage (3) s’ouvre devant nous. Se diriger alors vers Pra Comoun pour boucler la boucle en revenant vers Siviez. Epicéas, mélèzes et arolles seront vos compagnons au cours de cet itinéraire simple. Bien vérifier les horaires des cars postaux.
> Infos pratiques: 5,5 km, 300 m de dénivelé, car depuis Sion, arrêt Siviez, itinéraire tiré des guides «Sentiers raquettes».
15. Les Hauts-Geneveys – Tête de Ran (NE)
15. Les Hauts-Geneveys – Tête de Ran (NE)
Balade courte mais escarpée. A la sortie de la gare, repérer les écriteaux pédestres pour la Tête de Ran. Bien repérer les chemins qui traversent la forêt pour déboucher à l’ancien hôtel de la Tête de Ran (2). Puis grimper prudemment jusqu’au sommet (3), qui offre une des plus belles vues imaginables sur les lacs de Morat et de Neuchâtel, les Alpes bernoises, le Weisshorn et le Mont-Blanc. Qui dit mieux?
> Infos pratiques: 6 km, 485 m de dénivelé, train jusqu’aux Hauts-Geneveys, ligne Neuchâtel – La Chaux-de-Fonds, itinéraire tiré du «Jura en raquettes», de Michael Pool.
Nos 10 commandements de la raquette à neige
Equipement, choix et préparation du parcours, respe ct de la nature, pique-nique, mobile ou GPS, cartographie gratuite, transports, sécurité, conditions météo et documentation complémentaire: notre vade-mecum de la raquette à neige.
1. D’un matériel de qualité et complet (gants, bonnet, chaussures de neige, etc.) tu t’équiperas. Pour le choix des raquettes, il faut savoir que certains modèles sont idéaux pour les chemins damés et d’autres «flottent» mieux sur la neige fraîche. Pour les bâtons, nous conseillons les modèles télescopiques, réglables en fonction de l’enneigement.
2. Ta sécurité tu garantiras. Comme tous les sports de neige, la pratique des raquettes à neige est sujette au risque d’avalanche. Il ne faut donc jamais s’engager tête baissée et sans information dans une pente enneigée. Nos 15 itinéraires garantissent une sécurité maximale sur ce plan-là. Il ne faut pas les quitter. Il y a en gros deux grands ensembles de balades à raquettes: a) les parcours «officiels», balisés en rose, généralement damés et très simples à suivre, idéaux pour les débutants; b) les itinéraires plus «artisanaux», à l’écart des foules, traversant par exemple des pâturages couverts de neige fraîche, passant par des chemins pédestres parfois vierges de toute trace et donc plus difficiles à dénicher. Plus fatigants et demandant un minimum de sens de l’orientation, ces parcours s’adressent aux randonneurs plus chevronnés.
3. La nature tu respecteras. Deux règles qui ne connaissent aucune exception: ne jamais s’écarter des chemins dans la forêt et ne jamais faire de bruit. La faune a un besoin vital de tranquillité. Et puis, que c’est magique, le silence absolu d’une clairière enneigée subitement et subtilement décorée par un chant d’oiseau au loin! C’est aussi en restant discret qu’on aura peut-être la chance d’apercevoir des animaux sauvages.
4. Un pique-nique dans ton sac tu prendras. Notre menu idéal pour deux personnes: un petit thermos de soupe aux légumes maison, deux petits sandwichs au pain de seigle, deux œufs durs, deux pommes, un thermos de thé et une gourde d’eau.
5. Une carte détaillée, en papier ou sur un écran, tu consulteras. Il est prudent de préparer sa randonnée la veille avec une carte détaillée, de l’avoir en bonne partie en tête. Désormais, la superbe cartographie fédérale est en libre accès à la fois sur le site map.geo.admin.ch et via l’épatante nouvelle application Swisstopo pour mobile et tablette. Nous vous conseillons par exemple d’utiliser ces fantastiques outils cartographiques gratuits (et plein de fonctions à découvrir) pour visualiser avec précision les 15 parcours de ce guide que nous vous présentons ici de manière schématique.
6. De ton smartphone ou d’un GPS tu pourras t’aider. Un mobile avec l’application Swisstopo permet de se guider sur le terrain quand on a un doute face à une intersection. Mais dans le froid, un mobile peut se décharger en quelques minutes. Il faut impérativement le conserver sous la veste entre deux consultations. Et souvent, en montagne, le téléphone mobile ne capte plus de réseau et ne peut donc plus permettre de se géolocaliser. Un «vrai» GPS, qui capte les signaux satellites, est donc bien plus fiable pour aider à se situer. Il existe de bons GPS de randonnée à moins de 200 francs.
7. Les transports publics tu privilégieras. Que chacun fasse comme il veut. Mais un des avantages des raquettes à neige par rapport aux autres sports d’hiver, c’est la légèreté et la compacité du matériel, qui est donc très adapté au choix du train et du car postal. Nos 15 balades sont d’ailleurs toutes accessibles en transports publics.
8. La météo tu consulteras. On peut vite se perdre dans le brouillard ou dans une tempête de neige. Et le GPS qu’on croyait salvateur peut tomber en panne. Pour éviter que la jolie balade ne se termine en tragédie au fond d’une forêt du Jura ou au bas d’une falaise alpine, il est bien sûr obligatoire de consulter la météo avant de partir, surtout quand l’itinéraire est plutôt de type «artisanal».
9. A deux au minimum tu raquetteras. A moins de choisir un sentier hyper-balisé et hyper-fréquenté, il est déconseillé de s’embarquer seul dans une balade à raquettes.
10. Des ouvrages tu consulteras. Si la raquette à neige devient une passion, il existe toute une littérature ouvrant de nouveaux horizons. Nous vénérons personnellement les fascicules de Michael Pool, un grand maître des randonnées. On trouve encore ces merveilles en voie d’épuisement notamment sur le site www.payot.ch. Notre autre source d’inspiration pour le choix des balades de ce guide est le coffret de guides Sentiers raquettes, 2e édition, de Summit Foundation.