Pour le tout dernier épisode de la première saison de Y a pas d’âge, on construit un pont non pas entre une mais deux générations. Traugott Fischer et son petit-fils Theodore ont soixante ans d’écart, l’un a connu la crise des missiles à Cuba, l’autre se confronte à l’urgence de la crise climatique et à la pandémie.
Quand on a soixante ans d’écart, qu’on a vécu et qu’on devient adulte dans des mondes qui ont été complètement chamboulés par la technologie, par les moyens de communication et qui n’offrent plus les mêmes opportunités, comment réussir encore à se parler et surtout à se comprendre?
Leurs parcours sont évidemment singuliers, mais si nous avons choisi de les raconter, c’est qu’ils disent quelque chose des ambitions et des espoirs du début de la trentaine, de l’entrée dans le monde professionnel et des préoccupations de notre monde. Ils disent ce que cela a pu être de vivre, au même âge, la fin des années 1960 et le début des années 2020.