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Balade en pente douce sur les bisses de Nendaz

La station valaisanne est le pays des bisses. Elle compte huit de ces canaux d’irrigation dont les plus anciens ont été construits au Moyen Age. Ils constituent aujourd’hui un réseau de 98 km de balades accessibles à tous.

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A Nendaz, les bisses s'étagent entre 700 et 2300 mètres d’altitude     François Panchard

Marcher le long des bisses, c’est se laisser bercer par la musique de l’eau, guider par le rythme de son ruissellement et nourrir par son énergie vitale. Doucement inclinés, très bien balisés et sécurisés, ces sentiers profitent aux jeunes, à ceux qui le sont moins, aux sportifs comme aux contemplatifs. «Mais avant d’être des chemins de randonnée, les bisses sont une source d’irrigation vitale pour l’agriculture. 

A Nendaz, c’est l’eau de la rivière Printse qui a été déviée du fond de la vallée pour être acheminée vers les coteaux cultivés », explique Yvette Martignoni, accompagnatrice en montagne.

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Florian Bouvet-Fournier

Dans le val de Nendaz, leur construction remonte au XVe siècle et témoigne de l’âpre lutte pour le contrôle de l’eau, mais aussi du génie d’une population soumise aux aléas du terrain et à une sécheresse endémique. Il a fallu beaucoup de détermination pour bâtir ces canaux d’irrigation, pour les faire défiler le long de parois abruptes, dans le sol, ou au travers de la roche. Aujourd’hui encore, sur les huit bisses, six sont toujours en eau et continuent d’alimenter mayens, prés et vergers de la région, tout en offrant 98 kilomètres de randonnée.

A Nendaz, les bisses se parcourent du printemps à l’automne, entre 800 et 2400 mètres d’altitude. Le plus ancien, le bisse de Salins, daterait de 1435. Le plus haut, celui de Chervé, culmine à 2370m et propose, sur 15km, une promenade en balcon avec une vue époustouflante sur les eaux turquoise du barrage de Cleuson.

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Florian Bouvet-Fournier

« Le plus sauvage et mystérieux », selon Yvette Martignoni, est le Bisse d’En-bas qui jouit d’une végétation abondante. Le plus accessible depuis le cœur de la station est le bisse du Milieu parsemé de chapelles. Avec ses 32 kilomètres, le plus long est celui de Saxon, surnommé « le roi des bisses », qui nécessitait trois gardiens pour le surveiller.

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Elodie Moos

Le plus bas est le Bisse de Baar qui se parcourt toute l’année, « au printemps vous profiterez du spectacle des abricotiers en fleurs », conseille Yvette Martignoni. Quant au bisse de Vex, il emmène les promeneurs jusqu’à Veysonnaz puis aux Mayens-de-Sion, avec un dernier tronçon accessible aux personnes à mobilité réduite et aux poussettes. Enfin, le Bisse Vieux dévoile un bel ouvrage d’art avec une cascade et des escaliers taillés dans la roche.


Pratique :

  • Une navette, sur réservation, permet de rejoindre Veysonnaz et de revenir à pied par les bisses de Vex et Vieux.
  • «Histoire des bisses, le lait des glaciers», 1h30 de balade guidée tous les lundis, de fin août à mi-octobre, gratuit.
  • Renseignements et inscriptions : Nendaz Tourisme +41 27 289 55 89, info@nendaz.ch
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Par Marie Belon publié le 22 août 2019 - 13:35, modifié 18 janvier 2021 - 21:05