1. Home
  2. Actu
  3. Confidences d’un hackeur à l’heure où les cyberattaques envahissent la Suisse
Podcast

Confidences d’un hackeur à l’heure où les cyberattaques envahissent la Suisse

Dans «Cyber-abysses», le premier épisode du podcast Immersif, on a rencontré Stuka (nom d'emprunt), un ancien membre d’Anonymous qui a piraté des milliers de sites. Dans une grotte à l'abri des regards, il s’est confié. Failles de système, defacing et mandats d'arrêt, il se dévoile.

Partager

Conserver

Partager cet article

cyber attaque suisse internet

Image d'illustration.

Shutterstock

L’actualité suisse autour des cyberattaques est brûlante. Elle touche les privés mais aussi les entreprises comme le garage Emil Frey. Le CICR, les CFF ou encore les communes (Rolle et Montreux) se sont également fait siphonner des données. Mais notre aventure audio a commencé avant ces dernières nouvelles qui inquiètent les spécialistes en sécurité informatique. En mars 2021, un hackeur à Lucerne est arrêté par le FBI. Face à un scénario digne d’une série américaine, on a décidé de trouver une personne en Suisse romande qui pouvait relater le point de vue des hackeurs. Parler de son attrait pour cette activité illégale mais aussi des dangers liés à ce métier. «On sait que c'est un risque. Après [en Suisse], on est en retard sur les lois», explique Stuka dans notre épisode «Cyber-abysses».

Pendant 15 minutes, plongez dans la réalité de ce jeune Romand qui nous confie ses premières expériences avec Anonymous – célèbre collectif en ligne de hackeurs et d’activistes. Il est allé assez loin sur le darknet: «C'est vrai qu'à un moment, quand les risques ne sont plus virtuels, que tu sais qu'il y a des mandats qui sont faits officiellement, des mandats de recherche de certains pays, je me suis arrêté», souligne-t-il.

>> Découvrez tous nos podcasts: L'illustré audio

Au fil de l’épisode, avec mon collègue Raphaël Girardin, on vous donne accès également à des informations sur le développement d’une stratégie nationale de protection contre les cyber-risques. On parle aussi de la création en 2020 du Centre national pour la cybersécurité. Rien que pour la période du 1er janvier 2020 à mi-octobre 2021, ils ont reçu plus de 26 000 annonces d’attaques en Suisse, et ce chiffre ne cesse d’augmenter.

Pour écouter la totalité de notre rencontre avec Stuka, qui au premier abord se méfiait d’une conversation avec des journalistes, branchez votre casque ou votre Boom sur «Cyber-abysses».

 

Par Jade Albasini publié le 1 février 2022 - 08:46