Dix jours après la coulée de lave torrentielle qui a déferlé sur le village valaisan, les corps d’un homme de 37 ans et d’une fillette de 6 ans, dont la voiture a été emportée par la vague, restent introuvables. Des moyens colossaux sont pourtant déployés depuis cette triste soirée du 11 août, où 60 000 m³ de sédiments et d’eau sont tombés de la montagne. Des engins de chantier retournent inlassablement la terre que des chiens et des spécialistes passent au peigne fin. En vain. Certes, plusieurs pièces du véhicule ont été déterrés. Une partie du moteur et le hayon arrière, « de la taille d’une plaque minéralogique » selon un témoin. Il faut dire que les conditions météorologiques de ce début de semaine n’aident pas la cinquantaine de secouristes.
Pendant ce temps, les familles, dévastées par la perte brutale de leur proche, sont dans l’impossibilité de faire leur deuil. On sait peu de choses de ces dernières. L’homme est Genevois d’origine mais réside depuis longtemps dans la région, près de ses parents, alors que la fillette, en vacances en Valais avec sa maman, est française.
En fin de semaine passée, une autre nouvelle a suscité une forte émotion et suscité la polémique. Selon le président de la Commune, les familles des victimes seront sollicitées pour payer certains frais de recherches. Une épreuve supplémentaire que "L’illustré" veut leur éviter à tout prix. C’est pourquoi, en collaboration avec la commune de Chamoson et sous le contrôle du notaire, Marc-André Mabillard, à Leytron, notre journal a ouvert un compte en forme de chaîne de solidarité (coordonnées ci-dessous). Plus la générosité sera grande, plus le risque de mettre les familles à contribution faiblira. Qu’on se le dise…
L'article complet à découvrir cette semaine dans "L'illustré".
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