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Santé

Elles aident des familles à former leur chien à l’alerte

Educatrices canines, Clémentine Baumann et Stéphanie Huguenot veulent soutenir diabétiques et épileptiques en dressant le chien de famille à prévenir la crise.

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Les deux éducatrices canines, Clémentine Baumann et Stéphanie Huguenot, avec les chiens qu'elles forment. 

DARRIN VANSELOW 2020

En attendant que les chiens parviennent – c’est à l’étude – à détecter le coronavirus, ils se servent déjà de leur truffe pour aider les bipèdes. Notamment pour détecter l’arrivée d’une crise de diabète ou d’épilepsie. Après avoir assisté à une conférence du Canadien Simon Gadbois, neuro-éthologue spécialisé dans les canidés, Clémentine Baumann et Stéphanie Huguenot décident de se lancer. «Pour aider, tout simplement.»

Fondée en décembre, leur association, Medical Flair, propose de former les chiens à détecter une crise à venir: l’animal, entraîné à l’odeur de la sueur grâce à un coton imbibé, alertera son maître. De quoi faciliter le quotidien de la personne malade, qui pourra se mettre en position de sécurité ou tout simplement manger un fruit pour éviter l’hypoglycémie. «Une étude américaine a montré que le bien-être de la famille en sort renforcé et que les malades peuvent retrouver une vie quasi normale», souligne Clémentine Baumann.

Plus étonnant: peu importe la race, disent nos éducatrices. Par contre, l’animal doit être sociable, «bien dans ses pattes» et suffisamment jeune pour avoir l’énergie et l’envie d’apprendre. Selon Stéphanie Huguenot, «plein de chiens sont au chômage et seront ravis de travailler. Ils vont mener leur vie de chien et travailler de temps en temps. Cela sera bénéfique pour tout le monde.» Elles offrent également leurs services pour accompagner les personnes malades et désireuses d’avoir un chien dans leur choix d’un compagnon à quatre pattes. Le projet, que Medical Flair entend proposer gratuitement, suscite déjà de l’intérêt. Mais attention, cela représente, pour les propriétaires, plus d’une centaine d’heures de travail pendant une année, mieux vaut donc être motivé. Et, pour les éducatrices, un coût qu’elles espèrent amortir grâce à des dons. Des fondations ont été contactées.

>> Voir le site de Medical Flair

Par Albertine Bourget publié le 22 mars 2021 - 09:02