Ferdinand Hodler, peintre de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, figure parmi les artistes suisses les plus marquants et les plus modernes de l’époque. En partenariat avec l’Institut Ferdinand Hodler, à Genève, sous le commissariat d’Anne-Sophie Poirot et de Niklaus Manuel Güdel et en collaboration avec Margaux Farron, cette exposition met en avant le rapport que l’artiste bernois entretenait avec la mort, tout en soulignant aussi sa relation avec Valentine Godé-Darel. La rencontre entre Ferdinand et celle qu’il appellera «la Parisienne» se transforme vite en liaison. Malheureusement, en 1913, alors qu’elle est mère depuis peu, Valentine découvre qu’elle a un cancer.
A partir de ce moment-là, Hodler reste à ses côtés, tout en reproduisant sa souffrance sur toile ou sur papier. Au programme de l’exposition: un parcours qui retrace les principaux moments phares en proposant un cycle d’œuvres dramatiques qui ont caractérisé non seulement la production artistique du peintre suisse, mais aussi l’histoire de l’art moderne. Au thème de la mort s’ajoutent ceux du désir et de l’amour. Dans ses œuvres les plus tardives, définies surtout par des paysages, Hodler réunit dans ses tableaux ces trois thèmes.
A l’occasion de cette exposition, le Musée Jenisch de Vevey et l’Institut Ferdinand Hodler proposent une publication – aux Editions Les Cahiers dessinés – avec plus de 370 illustrations, dont une grande partie inédite. Le vernissage aura lieu le 2 février et des ateliers et événements en lien avec l’exposition sont prévus jusqu’en mai.
>> Découvrez l'exposition «Ferdinand Hodler. Revoir Valentine»: du 3 février au 21 mai au Musée Jenisch à Vevey. Plus d'informations sur museejenisch.ch