- Madame la conseillère fédérale, quel compliment vous a-t-on récemment fait?
- Elisabeth Baume-Schneider: Que je suis accessible.
- Si vous pouviez apprendre quelque chose que vous ne maîtrisez pas encore?
- Je suis en train d’améliorer mon allemand. Ma famille est originaire du Seeland. Nous parlions le bernois et le français à la maison.
- Quel est votre premier souvenir?
- J’en ai beaucoup. Comme quand je jouais avec mes voisines, par exemple, ou les fêtes de Noël avec toute la famille.
- Quand vous étiez enfant, que vous disait toujours votre mère?
- Que je devais faire une chose à la fois.
- Quand vous aviez 16 ans, à quoi ressemblait votre chambre?
- Des posters, des CD et des livres partout, c’était rarement bien rangé…
Ma famille: «J’ai toujours jonglé entre vie politique et vie privée (avec mon mari Pierre-André et mon fils Théo, 2000).»
DR- Quel était votre surnom?
- Lisou.
- Quand vous avez prié pour la dernière fois, pour quoi était-ce?
- Je ne prie pas souvent, mais je pense régulièrement à mes parents et à d’autres personnes qui sont décédées.
- A quel trait de caractère voudriez-vous renoncer?
- Je peux m’accommoder de tous mes défauts, à condition qu’ils ne pèsent pas trop ni à mon entourage, ni aux personnes avec lesquelles je travaille.
- Qu’est-ce qui doit faire l’objet d’amendes, dans ce monde?
- Le dépôt sauvage de déchets, si cela n’existe pas déjà. En principe, je fais confiance à nos lois.
- Quel est votre jeu préféré?
- J’aime beaucoup le jass.
- Qu’est-ce qui doit absolument se trouver dans votre foyer?
- Des plantes et des relations respectueuses.
- Quelle est la dernière chose que vous faites avant d’aller vous coucher?
- Je me brosse les dents.
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Ma passion: «Maintenant que nos fils adultes ont quitté la maison, mon mari et moi, nous avons des moutons à nez noir. Cette race est passée tout près de l’extinction.»
Marco Schnyder- Avec qui aimeriez-vous dîner?
- C’est une question difficile. Peut-être avec l’homme de théâtre et chorégraphe zurichois Martin Zimmermann. Je l’ai entendu à la radio et j’ai été très impressionnée par sa vie et son humilité.
- Qu’est-ce que les autres pensent de vous mais qui est peut-être faux?
- Que je suis juste drôle, c’est-à-dire l’amie avec laquelle on aime sortir.
- Que vous accordez-vous comme récompense?
- Un bon repas avec ma famille.
- Quel est votre plat préféré?
- J’en ai plusieurs. La raclette, la fondue et les vol-au-vent, comme nous disons dans le Jura.
- Quel jour aimeriez-vous revivre?
- Chaque jour valait la peine d’être vécu. Les naissances de mes deux fils, Luc et Théo – aujourd’hui 29 et 22 ans –, ont certainement été extraordinaires.
- Quel livre a influencé votre vie?
- «La place», de la lauréate du Prix Nobel de littérature, la Française Annie Ernaux. Dans ce roman, pour lequel elle a reçu le prestigieux Prix Renaudot, elle parle de son père et de sa propre ascension sociale.
Ma musique: «Pink Floyd et les titres du chanteur Serge Reggiani.»
Getty Images- Quels sont les trois objets que vous emporteriez sur une île déserte?
- Des outils de survie et une trousse de premiers secours.
- Quel film vous a marquée?
- «E la nave va», l’un des derniers films du réalisateur italien Federico Fellini.
- Si vous pouviez accomplir des miracles, quels seraient vos trois premiers actes?
- Je distribuerais les superpouvoirs de manière équitable et je ferais en sorte que les dirigeants autocratiques n’aient plus aucun pouvoir. Et puis je réduirais rapidement les émissions de CO2.
- Selon vous, à partir de quand est-on riche?
- Cela dépend bien sûr de l’endroit où l’on vit et de la manière dont on dépense son argent. Ce que je sais avec certitude, c’est qu’avec moins de 4000 francs par mois, on est pauvre.
- Si vous étiez un homme pendant une journée, que voudriez-vous faire?
- Exactement la même chose qu’en tant que femme.