Bonjour,
Dans une forêt jurassienne, Giovanni vit au plus proche des valeurs des chasseurs-cueilleurs. Plongeon dans son amour du «grand air» et sa quête de décroissance.
Jade Albasini
La première fois que Raphaël et moi avons croisé Giovanni, il était habillé d’une simple peau de bête tannée. Il présentait lors d’un atelier à des enfants différentes formes d’artisanat préhistorique au village lacustre de Gletterens, dans le canton de Fribourg. Tailler un silex, tresser un panier, allumer un feu primitif... il sait tout faire. Vivre à l’image des chasseurs-cueilleurs, c’est son objectif depuis plusieurs années! Faire comme nos ancêtres, pour toucher à davantage d’autonomie.
«Les chasseurs-cueilleurs, je les vois comme des opportunistes dans le bon sens du terme, ils ont la sagesse et la capacité d’utiliser ce qu’ils ont autour d’eux», nous confie ce trentenaire. Aujourd’hui, celui qui est archéologue de formation habite à l’année dans une yourte dans le Jura et continue d’apprendre plusieurs savoir-faire qui ont traversé les âges. Couteaux, flèches et d’autres outils sont suspendus dans son «salon». Malgré les dangers potentiels, ce Tessinois rêve, à terme, de s’installer dans une forêt primaire et sauvage, loin du chaos de la société consommatrice. Un objectif qu’il sait utopique mais qui le pousse à persévérer.
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