Bonjour,
Les animaux ont-ils de l’humour? Probablement. Mais ce qui est sûr, c’est que les fondateurs du concours Comedy Wildlife Photography Awards en ont. «L’illustré» vous offre un florilège d’images tendres ou comiques issues des dernières éditions. Et n’oubliez pas de voter pour les finalistes du concours 2022 jusqu’au 27 novembre.
Bertrand Cottet
Relax! Gombe, un jeune chimpanzé de 10 mois, profite du siège improvisé créé par ses congénères, dans le parc national de Gombe Stream, en Tanzanie. Thomas Mangelsen, Etats-Unis, finaliste 2019.
© Thomas D. Mangelsen www.mangeCréé par Paul Joynson-Hicks et Tom Sullam, deux photographes anglais passionnés de faune et d’Afrique, le concours Comedy Wildlife Photography Awards a commencé sa vie très modestement. En 2015, ce n’était qu’un petit jeu sans prétention. Aujourd’hui, c’est devenu une compétition de renommée mondiale, regardée par des millions de personnes chaque année. «Quand vous voyez des photographies désopilantes comme celle d’un éléphant de mer essayant d’utiliser la tête de son voisin comme oreiller ou un wallaby au coucher du soleil, semblant sur le point de lancer un autre wallaby dans l’espace, ça vous détend et ça fait sourire, qui que vous soyez», assurent les deux joyeux fondateurs.
>> Voir notre galerie: Quand les animaux font les clowns
Le concours, gratuit et ouvert aussi bien aux novices qu’aux professionnels de la photographie animalière, célèbre chaque année l’hilarité et la tendresse que la nature peut susciter. Mais ce n’est pas tout. Cette compétition sensibilise aussi le grand public à la protection de notre environnement. Chaque année, le Comedy Wildlife soutient une organisation qui œuvre pour la conservation durable. En 2022, il s’agira du Fonds Whitley pour la nature (WFN). Cette ONG britannique soutient les leaders de la conservation de la faune, du paysage et des populations locales en les aidant directement dans leur pays d’origine. En vingt-neuf ans, elle a distribué 23 millions de francs à plus de 200 défenseurs de l’environnement dans 80 pays.
Au Kamtchatka, en Russie, rien de tel que le dos d’une mamanourse pour faire une pause et observer de plus près les oiseaux cachés dans les arbres. Andy Parkinson, Royaume-Uni, finaliste 2021.
Andy Parkinson/Comedy Wildlife Photography AwardsAu Kamtchatka, en Russie, rien de tel que le dos d’une mamanourse pour faire une pause et observer de plus près les oiseaux cachés dans les arbres. Andy Parkinson, Royaume-Uni, finaliste 2021.
Andy Parkinson/Comedy Wildlife Photography AwardsLa participation au vote est ouverte dès maintenant pour le prix du public. Il suffit de se rendre sur le site www.comedywildlifephoto.com jusqu’au 27 novembre et choisir l’image qui vous a fait le plus rire, avec, en plus, la possibilité de gagner un prix en espèces de 500 livres. Quant aux grands vainqueurs, ils seront désignés par un jury composé de professionnels. Les gagnants 2022 de toutes les catégories et le photographe animalier comique de l’année seront connus le 8 décembre.
Relax! Gombe, un jeune chimpanzé de 10 mois, profite du siège improvisé créé par ses congénères, dans le parc national de Gombe Stream, en Tanzanie. Thomas Mangelsen, Etats-Unis, finaliste 2019.
© Thomas D. Mangelsen www.mange«Si tu embêtes trop le macaque, à la boule de neige il t’attaque», dit un proverbe japonais. Un savoir-faire que les petits développent dès leur plus jeune âge. Nicolas de Vaulx, France, finaliste 2016.
Nicolas de Vaulx/Comedy Wildlife Photography AwardsAu Kamtchatka, en Russie, rien de tel que le dos d’une mamanourse pour faire une pause et observer de plus près les oiseaux cachés dans les arbres. Andy Parkinson, Royaume-Uni, finaliste 2021.
Andy Parkinson/Comedy Wildlife Photography AwardsToujours plus haut! Des baies si mûres méritent bien quelques efforts. Les comportements agiles et cocasses des jeunes écureuils terrestres européens ont toujours fait craquer le photographe autrichien. Henrik Spranz, Autriche, finaliste 2016.
Henrik Spranz/Comedy Wildlife Photography AwardsA l’affût durant un reportage sur le petit duc maculé en Floride, le photographe a aperçu l’un des petits se faufiler vers la sortie du nid avec sa maman, peut-être pour voir le monde extérieur pour la première fois: «Ça n’a duré que quelques secondes, car la mère ne semblait pas très contente de cette initiative. Il n’y a qu’à voir son expression.», Mark Schocken, Etats-Unis, finaliste 2022.
Mark SchockenJe fais du stop! Daisy Gilardini, une photographe suisse établie au Canada, remporte des félicitations pour cet ourson polaire qui grimpe sur sa mère dans le Manitoba, au Canada. Daisy Gilardini, Suisse, finaliste 2017 avec félicitations du jury.
Daisy GilardiniDavid contre Goliath. Lorsque le pygargue à tête blanche a raté sa tentative d’attraper ce chien de prairie, celui-ci a courageusement sauté vers l’aigle pour l’effrayer. L’effet de surprise a été tel qu’il a pu s’échapper et rejoindre son terrier. Arthur Trevino, Etats-Unis, vainqueur 2021.
Arthur TrevinoL’art de muloter. Si l’image est drôle, elle correspond à un comportement naturel de la chasse chez le renard. On dit qu’il mulote quand il plonge ainsi dans la neige pour attraper un rongeur, comme ici dans le parc de Yellowstone aux Etats-Unis. Angela Bohlke, Etats-Unis, gagnante 2016.
Angela Bohlke/Comedy Wildlife Photography AwardsDe qui se moque-t-il? Ce harfang des neiges semble éclater de rire en regardant la photographe dans les dunes de Jones Beach, à Long Island, New York. Vicky Jauron, Etats-Unis, vainqueur 2019.
Vicky JauronClin d’œil. Ce renard roux américain s’est avancé avec désinvolture jusqu’à la lisière du bois et s’est assis, puis s’est retourné et a fait un clin d’œil au photographe. Est-ce une invitation à voter pour lui avant le 27 novembre sur le site www.comedywildlifephoto.com? Kevin Lohman, Etats-Unis, finaliste 2022.
Kevin Lohman/Comedy Wildlife Photography Awards