Les colonies de vacances, Pierre Perret en avait fait son premier succès en 1966. Zep allait naître l’année suivante, et Titeuf vingt-six ans plus tard. Aujourd’hui, une année avant son trentième anniversaire de papier, la turbulente mèche blonde part à son tour en colo avec son copain Manu.
Mais une colo des années 2020, pas celle, préhistorique, de la chanson. Il faut donc mettre les pelures de pommes de terre au compost et s’habituer aux toilettes sèches. Au camp du Bois des ours, il faut aussi affronter un autre environnement que le bitume et les jeux vidéo. Titeuf doit s’adapter à l’hostilité de la nature sauvage, à ses prédateurs réels (moustiques, hérissons) et imaginaires (loups, ours, etc.). Il doit aussi intégrer les diktats des moniteurs bien sûr inflexibles sur les gestes écologiques.
Mais après une brève période d’adaptation, l’adorable morveux se découvre des affinités avec cet univers impitoyable. Il y a les nouvelles copines et les nouveaux copains. Et puis une monitrice mégacool. Une grande histoire d’été pleine de sourires, de crasses, de frayeurs, de découvertes, de petites contrariétés, mais surtout d’amitié.
>> «La grande aventure», Ed. Glénat.