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Loris: «En reprenant «Lose Yourself» d’Eminem à «The Voice», je me suis découvert»

L’année 2022 de Loris, premier finaliste suisse de l’émission «The Voice», paraît surréelle. A 18 ans, le chanteur neuchâtelois se fait un nom. Rien qu’en août, il se produisait dans «Rodolphe», comédie musicale d’Elie Chouraqui, et tenait la première partie du rappeur Black M.

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Loris

Loris est le premier finaliste suisse de l’émission «The Voice».

David Marchon
Albasini Jade

«Je n’ai pas encore pris le recul nécessaire, mais je crois que si je commence à regarder en arrière, je risque de relâcher le rythme. Pour atteindre les objectifs que je me suis fixés, je préfère me tourner vers l’avant. Je suis quelqu’un d’assez déterminé! Mais pour «L’illustré», je fais un petit flash-back.

2022 a été une année tremplin, avec mon passage sur le plateau de «The Voice!» De janvier à mai, j’étais beaucoup sur Paris pour tourner les différentes étapes de la compétition. C’était un gros bloc dans mon année. Je vois que c’est une aventure qui m’a forgé! J’ai directement plongé dans le grand bain des professionnels de la musique. J’ai compris que je voulais me donner les moyens d’en faire mon métier… Avec les avantages et les désavantages que comporte la notoriété! Heureusement, en Suisse, les gens sont respectueux et cools. 

Pour tout vous dire, si je dois retenir un seul souvenir de l’aventure «The Voice», ce sont les répétitions pour la finale où j’ai repris «Lose Yourself» d’Eminem. J’avais tellement de choses à prouver, donc j’étais investi à 1000%, dans les arrangements mais aussi dans l’interprétation. La prod n’était pas sur mes côtes et m’a vraiment laissé faire ma prestation! Avec le recul, je suis content d’avoir utilisé toutes les émotions qui m’ont traversé, comme la haine et la tristesse que je ressentais après des «battles» manquées! Je me suis découvert à cet instant en tant qu’artiste.

Le mois d’août était aussi mémorable. C’était le marathon «Rodolphe», la comédie musicale d’Elie Chouraqui pour laquelle j’ai pu jouer un des rôles principaux. Travailler avec une quinzaine d’artistes, faire six représentations «sold out», c’était de la folie de monter un spectacle en un mois… et en plus à Neuchâtel! 

En parallèle, un peu au culot il faut bien l’avouer, j’ai fait la première partie du rappeur Black M, qui venait à la patinoire du Littoral. Boum, j’ai chanté devant 3500 personnes, juste avant mon idole de Sexion d’Assaut! Je me rappelle, en apprenant la nouvelle, avoir dit à mon manager Carlito: «Il me faut une composition!» Avec son équipe de l’association Tous Ensemble, j’ai accès à un réseau de dingue qui me permet de travailler avec les meilleurs.

La prochaine étape? Alors que mon premier single, «Pixelisé», est sorti fin novembre, d’autres titres vont suivre. A long terme, je me vois faire un Stade de France! Vous savez, je n’ai pas peur de me fixer des objectifs ambitieux. Pour moi, c’est la seule façon de les réaliser. 

Mais entre nous, l’événement le plus marquant de mon année, c’est la naissance de ma petite nièce. Je suis tonton pour la première fois. C’est ma plus grande fierté et je vais faire en sorte qu’elle ait le plus bel avenir possible.» 

Par Albasini Jade publié le 25 décembre 2022 - 12:40