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Comment mieux gérer ses finances

Appliquer les principes de la permaculture à la gestion de ses finances pour les rendre plus durables: une entreprise à la fois ludique et diablement efficace.

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La sortie de pandémie s’annonce douloureuse pour le portemonnaie des ménages, la crise économique prenant le relais de la crise sanitaire. C’est peut-être le moment d’optimiser la manière dont nous gérons nos finances afin d’affronter plus sereinement les difficultés. Pour ce faire, l’épatant petit livre autoédité par la Lausannoise Katell Bosser, fondatrice de l’Association suisse des mampreneurs, est une mine de conseils précieux.

«Manuel d’abondance à l’usage des jardiniers de la vie». Le sous-titre du livre en donne la clé. Il s’agit d’apprendre à mieux cultiver nos valeurs personnelles pour accroître notre richesse matérielle, mais également intérieure. Pour cela, il vous faudra déterminer si vos talents naturels sont de type papillon, fourmi, abeille ou araignée à l’aide d’un test en ligne (www.bloomingcompanies.com), pour une fois intelligent et bien fait. Votre insecte totem identifié, vous découvrirez les atouts et faiblesses qui influencent votre manière de gagner (ou de perdre) de l’argent.

Munie* de votre identité d’insecte, vous pouvez passer à la seconde étape de votre cheminement. Il s’agit maintenant d’identifier dans quel type de biotope vous évoluez présentement. Si vous n’arrivez jamais à boucler vos fins de mois, votre paysage financier, déprimant, s’apparente à un désert. Si vos comptes s’équilibrent tout juste à la fin du mois, vous évoluez dans une prairie, paysage un brin monotone que vous aimeriez, peut-être, transformer en un luxuriant jardin potager. Dans celui-ci, les soucis financiers sont loin, sauf que vous êtes dépendante d’un salaire. Certaines auront donc peut-être l’envie de goûter à une activité indépendante en passant à la permaculture, l’échelle entrepreneuriale, développée dans un second livre de Katell Bosser, «Blooming Companies».

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«Blooming People, manuel d’abondance à l’usage des jardiniers de la vie», de Katell Bosser, Editions Ketc (www.ketc.ch)

Ce livre ne s’intitule pas manuel pour rien. Son grand intérêt est de proposer des solutions concrètes et des cheminements pas à pas clairement tracés plutôt que les sempiternelles théories culpabilisantes tournant toutes autour du «si on veut, on peut».

Si l’on est acculée financièrement, on ne se sortira pas d’affaire d’un seul coup à l’aide d’une solution miracle mais en identifiant les causes et conditions qui nous ont conduite dans cette impasse. C’est en tout cas une des leçons que l’on peut tirer à la lecture des différents témoignages fort éclairants qui parsèment le livre. La seconde, aussi essentielle, a trait à l’entraide. La fourmi industrieuse mais peu créative aura tout intérêt à faire appel au papillon jamais en mal de solutions. L’araignée, perfectionniste mais peu sociable, peut trouver en l’abeille une communicante idéale. Bref, on n’évolue positivement dans la vie qu’en s’entourant d’êtres qui nous complètent.

* A l’image de Katell Bosser dans son livre, on s’est amusé à utiliser le féminin générique au lieu du masculin pour désigner les deux sexes.


Par Busson François publié le 18 mai 2020 - 09:22, modifié 18 janvier 2021 - 21:10