Pour ce premier rendez-vous, il pointe du doigt sur son écran de navigation la terrible dépression qu’il a dû affronter entre les Açores et les Canaries. «Un début de Vendée Globe bien sportif, commente le marin genevois. Un départ retardé pour cause de brouillard, une mer très formée et de face qui nous a bien secoués pendant deux jours, avant un premier passage de front froid dans 40 nœuds de vent. Et ensuite, une tempête tropicale prénommée Thêta, au sud des Açores. Un avant-goût des mers du Sud en plein Atlantique!»
Pointé lundi en 19e position, à plus d’un millier de kilomètres du leader, l’Anglais Alex Thomson, le Genevois réalise un début de course solide alors que quatre navigateurs sur les 33 en lice ont déjà connu des avaries majeures.
De son côté, Alan Roura ne déplore qu’un hublot de cockpit fendu. La réparation de sa «véranda», comme il dit, est en cours. Encore 40000 kilomètres à avaler en une dizaine de semaines. L’aventure ne fait que commencer.
>> Pour suivre Alan Roura:
www.alanroura.com
>> Pour suivre l’évolution de la course:
www.vendeeglobe.org/fr/cartographie