1921 La Tank de Cartier. Inspirée par l’habitacle d’un tank flanqué de chenilles, la Tank de Cartier naît en 1917 sous la forme d’un prototype offert après la guerre au général John Pershing, commandant du corps expéditionnaire américain en Europe. Carrée à ses débuts, elle évolue en 1921 vers le rectangle cambré de la Tank Cintrée, qui sera réinterprété tout au long du siècle dernier sous diverses formes géométriques.
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1931 La Reverso de Jaeger-Lecoultre. Cette montre au boîtier réversible créée pour accompagner les joueurs de polo et les officiers de l’armée britannique basés aux Indes n’aura pas tardé à être adoptée par un large public. Au cours des années 1930, le verso de son boîtier caractéristique de l’époque Art déco sera orné de diverses gravures et peintures miniatures en émail réalisées sur demande, ouvrant un large champ de possibilités à la personnalisation. Un classique indémodable depuis nonante ans.
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1935 La Type A-7 de Longines. Longines s’est très tôt associée aux progrès aéronautiques et aux pionniers de l’aviation. Dès le début du XXe siècle, la maison est reconnue pour la précision et la fonctionnalité de ses montres. Parmi les pièces phares produites à l’époque, un modèle commandé par l’armée de l’air américaine en 1935 et estampillé Type A-7 attestant qu’elle répondait en tous points à un cahier des charges extrêmement rigoureux en matière d’esthétique, de durabilité et de précision. Une montre emblématique au cadran décalé que la marque réinterprète aujourd’hui encore sous le nom de Longines Avigation Watch Type A-7 1935.
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1953 La Submariner de Rolex. Référence indiscutable auprès des amateurs et des plongeurs professionnels, celle que les connaisseurs surnomment la «Sub» fut à l’époque de sa création la première montre-bracelet de plongée étanche à 100 mètres. Conçue à l’époque comme un instrument de survie en milieu aquatique, elle a été starifiée en 1962 au poignet de Sean Connery dans le film «James Bond contre Dr. No». Aujourd’hui, ce modèle emblématique est étanche jusqu’à 300 mètres de profondeur
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1957 La Speedmaster d'Omega. Si la Speedmaster a autant marqué les esprits, c’est que son histoire est intimement liée à celle de la conquête spatiale. Homologuée en 1965 par la NASA «pour toutes les missions spatiales habitées», elle sera la première montre portée sur la Lune en juillet 1969 au poignet de Buzz Aldrin. D’où son petit surnom de Moonwatch.
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1963 La Carrera de de Tag Heuer. L’oeuvre architecturale d’Oscar Niemeyer, les lignes du mobilier d’Eero Saarinen et le graphisme pop art ont servi d’inspiration à ce chronographe imaginé par Jack Heuer pour répondre spécifiquement aux besoins des pilotes de course. En 1969, cette montre accueillera l’un des tout premiers mouvements de chronographe à remontage automatique de l’histoire, le célèbre Calibre 11. Aujourd’hui, la Carrera est un indiscutable pilier de la marque.
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1972 La Royal Oak d'Audemars Piguet. Qualifiée de «première montre de sport de luxe», la Royal Oak est née alors que se profilaient la première crise pétrolière et la crise du quartz. La tendance était alors à la sagesse, aux montres en or, plutôt petites et d’allure classique. En prenant le contre-pied, Audemars Piguet avait pris un sacré risque. Après des débuts plutôt poussifs, cette icône des temps modernes jouit aujourd’hui d’une telle aura qu’il est difficile de se procurer un modèle.
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1976 La Nautilus de Patek Philippe. La Nautilus a créé une véritable surprise lors de son lancement, moins parce qu’elle représentait l’archétype de la montre de luxe en acier que parce qu’elle était signée Patek Philippe. Depuis plusieurs années, les listes d’attente pour acquérir un modèle avec cadran bleu s’allongeaient déraisonnablement. A la suite de l’arrêt de sa production annoncé cette année par la marque, sa cote a encore bondi d’un cran et les amateurs doivent aujourd’hui se tourner vers de nouvelles références telle cette Nautilus au cadran vert olive.
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1999 La T-Touch de Tissot. Connectée avant l’heure, la T-Touch? Longtemps avant l’apparition de la «smartwatch», Tissot a senti le vent tourner en présentant la première montre tactile multifonction de l’histoire. Depuis plus de vingt ans, elle reste dans le coup en déclinant une large palette de fonctionnalités utiles. Au quantième perpétuel, au compte à rebours, aux chronométrages et alarmes, aux fonctions météo et altimètre s’ajoute désormais la notion de durabilité puisqu’elle est rechargeable grâce au rayonnement solaire.
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2000 La J12 de Chanel. Avec ses lignes sportives sculptées dans la céramique high-tech noire, la J12 dessinée en 2000 par l’ancien directeur artistique de Chanel, Jacques Helleu, a ouvert un nouveau chapitre dans le domaine de l’habillage horloger. Depuis, l’utilisation de ce matériau particulièrement résistant et complexe à usiner fait des émules dans toute l’industrie.
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2005 La Big Bang de Hublot. Associer des matériaux comme l’or et la céramique, le kevlar et l’or rose, le tantale ou le caoutchouc? En 2005, Hublot ose fusionner les contraires en s’imposant avec la Big Bang, un chronographe XXL de 44,5 mm de diamètre. Ce modèle a ouvert la porte à de multiples déclinaisons et donné l’impulsion à de nouvelles expérimentations dans le domaine de la recherche sur les matériaux.
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2021 L'historique American 1921 de Vacheron Constantin. Montre des premiers «dandy drivers» américains qui pouvaient aisément lire l’heure sans avoir à lâcher le volant des mains, ce modèle historique surnommé American 1921 fait son retour en scène cent ans après sa création. Imaginé à l’époque pour le marché américain dans un nombre d’exemplaires très limité, son design insolite incarne à merveille la créativité débridée des Années folles. La boucle est bouclée
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