Le clan des 250 totems

Leurs silhouettes cabossées se dressent depuis des siècles au-dessus d’Isérables, en Valais, sur l’alpage de Balavaux. Ces 250 colosses forment le plus vieil ensemble de mélèzes d’Europe, et certainement le plus imposant. Ulrich Ackermann, un photographe bernois, vient de consacrer un livre à ces vénérables ancêtres.

3 Photos
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L’écorce des mélèzes les plus âgés, grise, se crevasse profondément. Ces creux et ces bosses accentuent la sinuosité des branches déjà noueuses, caractéristiques des mélèzes de Balavaux. Certaines de ces excroissances sont formées par des grappes de branches qui poussent sous l’écorce.Ulrich Ackermann
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L’écorce des mélèzes les plus âgés, grise, se crevasse profondément. Ces creux et ces bosses accentuent la sinuosité des branches déjà noueuses, caractéristiques des mélèzes de Balavaux. Certaines de ces excroissances sont formées par des grappes de branches qui poussent sous l’écorce.Ulrich Ackermann
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Ces chevaliers fantômes semblent poursuivre leurs aventures guerrières dans des postures figées à jamais. Certains d’entre eux ont vécu les affrontements entre les ducs de Savoie et les évêques de Sion qui se disputaient leur alpage, à la fin du Moyen Age. Ulrich Ackermann
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Ces chevaliers fantômes semblent poursuivre leurs aventures guerrières dans des postures figées à jamais. Certains d’entre eux ont vécu les affrontements entre les ducs de Savoie et les évêques de Sion qui se disputaient leur alpage, à la fin du Moyen Age. Ulrich Ackermann
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Telles des feuilles, les aiguilles fines et pointues de ces géants solitaires, plantées en touffes de 15 à 20, changent de couleur au rythme des saisons. Elles tombent en hiver pour que l’arbre puisse se protéger de la neige. Ce cycle enrichit le sol, très pauvre aux altitudes que les mélèzes apprécient: entre 1400 et 2400 mètres. Ulrich Ackermann
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Telles des feuilles, les aiguilles fines et pointues de ces géants solitaires, plantées en touffes de 15 à 20, changent de couleur au rythme des saisons. Elles tombent en hiver pour que l’arbre puisse se protéger de la neige. Ce cycle enrichit le sol, très pauvre aux altitudes que les mélèzes apprécient: entre 1400 et 2400 mètres. Ulrich Ackermann