Collemboles, petits génies des sols

Minuscules et colorés, acteurs invisibles des écosystèmes, les collemboles ont longtemps été boudés par les scientifiques. Grâce au développement des sciences de la Terre et de la biodiversité, ces petits arthropodes qui abondent dans nos sols font aujourd’hui l’objet d’un intérêt exponentiel.

8 Photos
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Deux millimètres, c’est la taille de ce «Sminthurus viridis». Le second terme signifie vert, comme sa pigmentation. La couleur des collemboles varie énormément d’une espèce à l’autre: du vert et bleu jusqu’aux couleurs chaudes, rouge, rose, orangé et jaune.Philippe LEBEAUX / Naturimages
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Deux millimètres, c’est la taille de ce «Sminthurus viridis». Le second terme signifie vert, comme sa pigmentation. La couleur des collemboles varie énormément d’une espèce à l’autre: du vert et bleu jusqu’aux couleurs chaudes, rouge, rose, orangé et jaune.Philippe LEBEAUX / Naturimages
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Le tube ventral, appelé collophore, est caractéristique des collemboles. Positionné sous l’abdomen, il permet notamment l’absorption de liquide et la régulation de la teneur en eau. D’autres espèces s’en servent pour adhérer aux surfaces lisses. Il est à l’origine du nom collembole, inventé par le biologiste Lubbock en 1873: du grec «colle» (colle) et «embolon» (piston).Philippe LEBEAUX / Naturimages
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Le tube ventral, appelé collophore, est caractéristique des collemboles. Positionné sous l’abdomen, il permet notamment l’absorption de liquide et la régulation de la teneur en eau. D’autres espèces s’en servent pour adhérer aux surfaces lisses. Il est à l’origine du nom collembole, inventé par le biologiste Lubbock en 1873: du grec «colle» (colle) et «embolon» (piston).Philippe LEBEAUX / Naturimages
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La plupart des collemboles possèdent un organe nommé furca, replié sous leur abdomen. En se déployant, il agit comme un ressort qui permet d’effectuer un saut parfois de plusieurs centimètres.Philippe LEBEAUX / Naturimages
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La plupart des collemboles possèdent un organe nommé furca, replié sous leur abdomen. En se déployant, il agit comme un ressort qui permet d’effectuer un saut parfois de plusieurs centimètres.Philippe LEBEAUX / Naturimages
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Des «Dicyrtoma fusca» regroupés sur un champignon à l’heure du repas. Appartenant au groupe des symphypléones, ils sont généralement très mobiles et vivent à la surface du sol. Les collemboles se nourrissent de champignons, mais aussi de feuilles mortes, de pollens, d’algues et de bactéries.Philippe LEBEAUX / Naturimages
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Des «Dicyrtoma fusca» regroupés sur un champignon à l’heure du repas. Appartenant au groupe des symphypléones, ils sont généralement très mobiles et vivent à la surface du sol. Les collemboles se nourrissent de champignons, mais aussi de feuilles mortes, de pollens, d’algues et de bactéries.Philippe LEBEAUX / Naturimages
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Pour eux, la surface de l’eau n’est qu’une membrane élastique à laquelle ils se sont adaptés pour s’y déplacer par sauts successifs. Il est fréquent d’observer des rassemblements de plusieurs milliers d’individus. Les phénomènes d’agrégation favorisent sans doute la reproduction en augmentant les chances de rencontre.Philippe LEBEAUX / Naturimages
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Pour eux, la surface de l’eau n’est qu’une membrane élastique à laquelle ils se sont adaptés pour s’y déplacer par sauts successifs. Il est fréquent d’observer des rassemblements de plusieurs milliers d’individus. Les phénomènes d’agrégation favorisent sans doute la reproduction en augmentant les chances de rencontre.Philippe LEBEAUX / Naturimages
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Parade d’accouplement de«Sminthurides parvulus», qui mesurent 0,5 millimètre. La reproduction des collemboles peut avoir lieu soit de manière sexuée, soit par parthénogenèse. La femelle produit alors d’autres femelles sans l’intervention de mâles.Philippe LEBEAUX / Naturimages
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Parade d’accouplement de«Sminthurides parvulus», qui mesurent 0,5 millimètre. La reproduction des collemboles peut avoir lieu soit de manière sexuée, soit par parthénogenèse. La femelle produit alors d’autres femelles sans l’intervention de mâles.Philippe LEBEAUX / Naturimages
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Tentative d'accouplement de deux mâles de collembole «Deuterosminthurus nonfasciatus».Philippe LEBEAUX / Naturimages
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Tentative d'accouplement de deux mâles de collembole «Deuterosminthurus nonfasciatus».Philippe LEBEAUX / Naturimages
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«Collembole Sminthurides aquaticus» sur des œufs de diptère déposés sur une feuille de nénuphar.Philippe LEBEAUX / Naturimages
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«Collembole Sminthurides aquaticus» sur des œufs de diptère déposés sur une feuille de nénuphar.Philippe LEBEAUX / Naturimages