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Jean-Pierre Grisel

La Coupe du monde 1954, c'était en Suisse!

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Le mardi 3 juillet 2018, la Nati s’est inclinée 1-0 lors des huitièmes de finale de la Coupe du Monde, face à la Suède, à Saint-Pétersbourg (Russie). Elle n’a pas pu répéter son exploit de 1954. Cette année-là, mais avec seulement 16 équipes participantes, la Suisse s'était qualifiée pour les quarts en battant l'Italie par 4-1, à Bâle. Retour en images sur ces instants glorieux.

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Pour ce Mondial sur ses terres, la Suisse s’offre des arènes flambant neuves, dont le stade olympique de la Pontaise, à Lausanne. Un «Colisée de béton» conçu par l’architecte Charles-François Thévenaz. Le comité de la FIFA l’inspecte en avril 1954. Jean-Pierre Grisel
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En 1954, l’équipe de Suisse compte une majorité de joueurs romands. De g. à dr.: Bocquet (GE), Parlier (VD), Vonlanthen (GE), Meier (SH), Kernen (NE), Ballaman (BE, Jura bernois), Antenen (NE), Bigler (BE), Neury (GE), Eggimann (VD), Fatton (GE). Ici lors du match perdu 2-0 contre l’Angleterre, le 20 juin 1954, au stade du Wankdorf , à Berne. Jean-Pierre Grisel
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Le 17 juin 1954, l’arbitre brésilien Mario Vianna donne le coup d’envoi de Suisse-Italie, dans le cadre du premier tour. Le match se joue au stade de la Pontaise, à Lausanne, devant 40000 spectateurs enfiévrés. Jean-Pierre Grisel
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Ce 17 juin 1954, les Helvètes l’emportent par 2-1, sur des buts de Ballaman et Hügi. Mais une défaite trois jours plus tard face à l’Angleterre les obligera à disputer un match d’appui. Jean-Pierre Grisel
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Ce 17 juin 1954, duel entre le capitaine de l’équipe nationale, le défenseur genevois Roger Bocquet (1921-1994), et le célèbre attaquant italien Giampiero Boniperti, né en 1928, qui passa toute sa carrière à la Juventus Turin, dont il deviendra le président. Jean-Pierre Grisel
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Vedette de l’équipe de Suisse et du Servette FC, Jacky Fatton (1925-2011) prend des forces avec l’inévitable Ovomaltine, boisson légendaire des sportifs, ici à Stuttgart, en 1950. Weiss/Grisel/Lörtscher/Pfister
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Redoutable chasseur de buts, le Bâlois Josef «Sepp» Hügi, dit «Hügi II», marqua lors des deux matches contre l’Italie, au premier tour et en match d’appui. Le voici en 1951. Weiss/Grisel/Lörtscher/Pfister
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Le 19 juin 1954, les internationaux suisses, dont le gardien vaudois Eugène Parlier (à dr.), s’adonnent au breuvage national avant l’effort. Högger
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Mis en bouteille à Lausanne, le Coca-Cola étanche toutes les soifs le jour de Suisse-Angleterre, le dimanche 20 juin 1954, au stade du Wankdorf, à Berne. Pfändler
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En guise de marketing, le Coca est généreusement offert au public suisse, petit ou grand, pour le familiariser avec cette nouvelle boisson venue des Etats-Unis. Stade du Wankdorf, Berne, 20 juin 1954. Pfändler
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Coupe du monde exige, les médias internationaux couvrent l’évènement avec les outils de l’époque : téléphone fixe, machine à écrire, stylo et cigarette. Stade du Wankdorf à Berne, le dimanche 20 juin 1954. Pfändler
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Le 23 juin 1954, au stade Saint-Jacques de Bâle, la Suisse domine l’Italie en match d’appui, par 4 buts à 1. Elle accède ainsi aux quarts de finale, pour la dernière fois de son histoire. Elle sera ensuite quatre fois une huitième de finaliste malheureuse, en 1994, 2006, 2014 et 2018. Pfändler
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Le 26 juin 1954, les 35000 spectateurs du stade de la Pontaise de Lausanne assistent à un quart de finale inouï. Menant par 3-0 après 19 minutes, la Suisse finit par s’incliner 7-5 devant l’Autriche, par une chaleur étouffante. Cette partie reste la plus prolifique en buts de toute l’histoire de la Coupe du monde. Jean-Pierre Grisel
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En finale, le 4 juillet 1954, sous la pluie, les Allemands du capitaine Fritz Walter (1920-2002) s’imposent devant les favoris hongrois, qui les avaient pourtant battu 8-3 au premier tour. C’est le légendaire «Miracle de Berne», dont le réalisateur allemand Sönke Wortmann fit un film à grand succès en 2003. Jean-Pierre Grisel
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