Merveilles du monde

Dans les enfers sous-marins, la vie

Engloutis sous les eaux océaniques se cachent des volcans imposants et méconnus, à l’origine de 80% de l’activité volcanique de la planète. Parmi les secrets qu’ils préservent se trouve peut-être celui du commencement de la vie. Plongée dans la mer Tyrrhénienne, entre la Sicile et la Sardaigne, avec le photographe Alexis Rosenfeld.

7 Photos
At more than eighty meters deep under the caldera of the island of Panarea.

Ces silhouettes aux formes presque humaines, gardiennes des tréfonds, à 80 mètres sous la surface, semblent surveiller la zone où se forment les premières bactéries. Les parois de ces cheminées, par lesquelles les fluides sortent des profondeurs, agissent également comme de véritables réacteurs microbiens dans un milieu très hostile et toxique.

Alexis Rosenfeld
At more than eighty meters deep under the caldera of the island of Panarea.

Ces silhouettes aux formes presque humaines, gardiennes des tréfonds, à 80 mètres sous la surface, semblent surveiller la zone où se forment les premières bactéries. Les parois de ces cheminées, par lesquelles les fluides sortent des profondeurs, agissent également comme de véritables réacteurs microbiens dans un milieu très hostile et toxique.

Alexis Rosenfeld
Sable de cendre.

La nature reprend le dessus entre chaque coulée de lave, preuve de la richesse de ces milieux sous-marins et de l’incessante force de la vie. Sur les pentes du Stromboli, les gorgones blanches repoussent sur un lit de cendres et les étoiles de mer retrouvent leurs espaces. Le Stromboli est un des volcans les plus actifs en Europe. Il entre en éruption plusieurs fois par décennie.

Alexis Rosenfeld
Sable de cendre.

La nature reprend le dessus entre chaque coulée de lave, preuve de la richesse de ces milieux sous-marins et de l’incessante force de la vie. Sur les pentes du Stromboli, les gorgones blanches repoussent sur un lit de cendres et les étoiles de mer retrouvent leurs espaces. Le Stromboli est un des volcans les plus actifs en Europe. Il entre en éruption plusieurs fois par décennie.

Alexis Rosenfeld
Plongeur sur la coulée de lave sous la Sciara del Fulco.

Un plongeur examine une partie de la grande coulée de lave basaltique du Stromboli, la Sciara del Fuoco, où résonnent les grondements sourds du volcan. Ce paysage désolé est pourtant colonisé par des plantes aquatiques et visité par des bancs de poissons. Différents relevés scientifiques ont permis de démontrer l’importance de ce site en termes de patrimoine marin, où une véritable oasis de vie se développe à partir de particules vivantes élémentaires.

Alexis Rosenfeld
Plongeur sur la coulée de lave sous la Sciara del Fulco.

Un plongeur examine une partie de la grande coulée de lave basaltique du Stromboli, la Sciara del Fuoco, où résonnent les grondements sourds du volcan. Ce paysage désolé est pourtant colonisé par des plantes aquatiques et visité par des bancs de poissons. Différents relevés scientifiques ont permis de démontrer l’importance de ce site en termes de patrimoine marin, où une véritable oasis de vie se développe à partir de particules vivantes élémentaires.

Alexis Rosenfeld
Bombes de lave

Ces bombes de lave ont été expulsées tout droit de la bouche du Stromboli lors de sa dernière éruption et sont tombées dans la mer. Elles ont pris cette forme de boule durant leur vol.

Alexis Rosenfeld
Bombes de lave

Ces bombes de lave ont été expulsées tout droit de la bouche du Stromboli lors de sa dernière éruption et sont tombées dans la mer. Elles ont pris cette forme de boule durant leur vol.

Alexis Rosenfeld
Le biologiste Thomas Grab.

Non loin du Stromboli et du Strombolicchio, un biologiste mesure la température des gaz sortis des entrailles du volcan. Son thermomètre peut monter jusqu’à 200 degrés, car, en profondeur, la pression subie par l’eau l’empêche de bouillir.

Alexis Rosenfeld
Le biologiste Thomas Grab.

Non loin du Stromboli et du Strombolicchio, un biologiste mesure la température des gaz sortis des entrailles du volcan. Son thermomètre peut monter jusqu’à 200 degrés, car, en profondeur, la pression subie par l’eau l’empêche de bouillir.

Alexis Rosenfeld
The first bacteries - Sicily, archipelago of the Aeolian Islands.

Les taches blanches sur les rochers, au point de départ des bulles de gaz, sont en fait des amas de bactéries. Ces organismes constituent le tout premier maillon de la chaîne alimentaire, quand les minéraux se transforment mystérieusement en matière vivante. Ces bactéries sont à l’origine de toute la matière organique de l’écosystème dans lequel nous vivons. Elles naissent là dans la partie effondrée d’un volcan (ici, la caldeira de l’île de Panarea), juste au-dessus de la chambre magmatique sous pression qui rejette des milliers de mètres cubes de gaz par minute.

Alexis Rosenfeld
The first bacteries - Sicily, archipelago of the Aeolian Islands.

Les taches blanches sur les rochers, au point de départ des bulles de gaz, sont en fait des amas de bactéries. Ces organismes constituent le tout premier maillon de la chaîne alimentaire, quand les minéraux se transforment mystérieusement en matière vivante. Ces bactéries sont à l’origine de toute la matière organique de l’écosystème dans lequel nous vivons. Elles naissent là dans la partie effondrée d’un volcan (ici, la caldeira de l’île de Panarea), juste au-dessus de la chambre magmatique sous pression qui rejette des milliers de mètres cubes de gaz par minute.

Alexis Rosenfeld
Volcan Stromboli et Strombolito en Sicile.

Ce reportage en compagnie des biologistes de l’Université de Freiberg, en Allemagne, constitue la première étape du projet 1 Océan lancé par le photographe Alexis Rosenfeld: dix ans d’expéditions photographiques en collaboration avec l’Unesco pour soutenir et vulgariser la recherche sur les océans.

Alexis Rosenfeld
Volcan Stromboli et Strombolito en Sicile.

Ce reportage en compagnie des biologistes de l’Université de Freiberg, en Allemagne, constitue la première étape du projet 1 Océan lancé par le photographe Alexis Rosenfeld: dix ans d’expéditions photographiques en collaboration avec l’Unesco pour soutenir et vulgariser la recherche sur les océans.

Alexis Rosenfeld