Ambiance calme et détendue à la chocolaterie de Sierre, ouverte en 2020, où l’intégralité de la production se prépare en musique. Compter six mois de travail et quatre de préparation au total pour la période de Noël, qui représente 40% du chiffre d’affaires annuel. Les pièces spéciales se réalisent quasiment à la dernière minute et sont disponibles en quantité limitée; ici, des statues Casse-noisette tout en chocolat.
GABRIEL MONNETDavid Pasquiet, cuisinier de formation, a appris le métier de chocolatier en autodidacte. Lauréat du Swiss Chocolate Master où il a décroché la première place en 2013 et représentant de la Suisse aux Championnats du monde de la même année où il a obtenu le 10e rang, le passionné se démarque par sa grande créativité et l’inspiration qu’il tire de la nature. Ici, le créateur est parti d’un modèle de pierres ramassées lors de balades au bord de l’eau pour créer les moules de ses pièces et apporte la touche de décoration en peignant délicatement ses pères Noël.
GABRIEL MONNETDavid Chocolatier élabore son propre chocolat au Pérou, issu de fèves Porcelana de Piura. L’artisan mise ainsi sur une démarche de traçabilité qui lui tient à cœur.
GABRIEL MONNETEn plus de créer des produits naturels et bios, les chocolatiers sont proches des planteurs et transforment ces fèves en Suisse, avec la maison Felchlin.
GABRIEL MONNET«Nous pourrions faire les choses plus rapidement, mais cela n’a jamais été notre optique. Nous voulons être dans le détail pour nous démarquer.» C’est pour répondre à ces exigences que dix chocolatiers (ici lors de la pulvérisation de beurre de cacao sur les pièces) s’affairent dans la petite entreprise.
GABRIEL MONNET«D’octobre à mars, on vit une grosse période, avec des journées d’environ douze heures», explique David, qui a créé une statue Casse-noisette, vendue au prix de 65 francs. Chacune nécessite deux heures et demie de travail à la main.
GABRIEL MONNET«Nous restons des artisans, malgré notre structure de 25 employés. Tout est fait à la main. Certaines machines aident à la manutention, mais pas à la réalisation», explique le chef d’entreprise. Ici, des boules dorées réalisées en chocolat blanc et frottées de paillettes d’or.
GABRIEL MONNET