En vue

Et la femme créa... l’art contemporain

Ces huit artistes que nous vous présentons sont le visage de l’art contemporain suisse. Leur talent, leur audace, leur créativité et leur imagination font que ces femmes sont devenues incontournables sur le marché de l’art, mais aussi de plus en plus visibles dans les musées et les galeries.

6 Photos
«No Place Like Home»

«No Place Like Home». Gel medium ink, sur PVC, 2020. La technique de Louisa Gagliardi pourrait se résumer à des «compositions manuelles et techniques». En effet, la jeune artiste fait d’abord des croquis à la main, scanne ensuite l’original et le convertit en dessin numérique. Ensuite, sur tablette et avec Illustrator ou Photoshop, la Sédunoise «complète» le dessin. Enfin, elle l’enregistre en fichier PSD et fait imprimer l’image en grand format sur du PVC, des miroirs ou encore des plaques d’aluminium. Parfois, sur certaines de ses œuvres, Louisa Gagliardi rajoute une touche finale. Généralement, à l’aide d’un pinceau, un vernis transparent ou un gel pour les ongles sur certaines parties de son œuvre pour lui donner du brillant.

Courtesy de Louisa Gagliardi / Rodolphe Janssen, Bruxelles
«No Place Like Home»

«No Place Like Home». Gel medium ink, sur PVC, 2020. La technique de Louisa Gagliardi pourrait se résumer à des «compositions manuelles et techniques». En effet, la jeune artiste fait d’abord des croquis à la main, scanne ensuite l’original et le convertit en dessin numérique. Ensuite, sur tablette et avec Illustrator ou Photoshop, la Sédunoise «complète» le dessin. Enfin, elle l’enregistre en fichier PSD et fait imprimer l’image en grand format sur du PVC, des miroirs ou encore des plaques d’aluminium. Parfois, sur certaines de ses œuvres, Louisa Gagliardi rajoute une touche finale. Généralement, à l’aide d’un pinceau, un vernis transparent ou un gel pour les ongles sur certaines parties de son œuvre pour lui donner du brillant.

Courtesy de Louisa Gagliardi / Rodolphe Janssen, Bruxelles
«Le caddy»

«Le caddy». En plaqué or, vissé sur un miroir, 2000. Avec cette personnalisation de la consommation au féminin, Sylvie Fleury donne à réfléchir sur ce besoin d’acheter pour fuir une réalité oppressante. Fleury distille toujours, dans ses créations, de l’humour, du glam et des paillettes. Un univers qui fait sourire et réfléchir.

Colllection Pictet
«Le caddy»

«Le caddy». En plaqué or, vissé sur un miroir, 2000. Avec cette personnalisation de la consommation au féminin, Sylvie Fleury donne à réfléchir sur ce besoin d’acheter pour fuir une réalité oppressante. Fleury distille toujours, dans ses créations, de l’humour, du glam et des paillettes. Un univers qui fait sourire et réfléchir.

Colllection Pictet
«Administrating Eternity»

«Administrating Eternity». Présentée à la Kunsthalle Krems de Vienne en 2011. Toujours très colorées, et vibrant souvent de rose, les vidéos de Pipilotti Rist ont pour but de procurer de la joie aux visiteurs qui les traversent et de les rendre plus sensibles à la beauté de la lumière. Le critique d’art new-yorkais Peter Schjeldahl appelle Rist «une évangéliste du bonheur».

Pipilotti Rist
«Administrating Eternity»

«Administrating Eternity». Présentée à la Kunsthalle Krems de Vienne en 2011. Toujours très colorées, et vibrant souvent de rose, les vidéos de Pipilotti Rist ont pour but de procurer de la joie aux visiteurs qui les traversent et de les rendre plus sensibles à la beauté de la lumière. Le critique d’art new-yorkais Peter Schjeldahl appelle Rist «une évangéliste du bonheur».

Pipilotti Rist
«L’air du temps, vue de la face B»

«L’air du temps, vue de la face B». Prix Marcel Duchamp, 2013. Cette œuvre de Latifa Echakhch doit être abordée comme une balade qui débute par des nuages trempés dans de l’encre noire, posés sur le sol mais maintenus droits par des fils d’acier. Lorsque l’on arrive au fond de la salle et que l’on revient sur ses pas, on s’aperçoit que les cumulus sombres sont devenus bleu clair. Une façon de donner vie au proverbe «Après la pluie vient le beau temps» et de montrer le caractère éphémère des perceptions.

Archives Kamel Mennour
«L’air du temps, vue de la face B»

«L’air du temps, vue de la face B». Prix Marcel Duchamp, 2013. Cette œuvre de Latifa Echakhch doit être abordée comme une balade qui débute par des nuages trempés dans de l’encre noire, posés sur le sol mais maintenus droits par des fils d’acier. Lorsque l’on arrive au fond de la salle et que l’on revient sur ses pas, on s’aperçoit que les cumulus sombres sont devenus bleu clair. Une façon de donner vie au proverbe «Après la pluie vient le beau temps» et de montrer le caractère éphémère des perceptions.

Archives Kamel Mennour
«Cascades»

«Cascades». Installation à la Ferme-Asile de Sion, 2020-2021. Totalement hypnotisée par les lieux sédunois, la Lausannoise Sandrine Pelletier a imaginé de travailler en négatif la soupente du toit de la Ferme-Asile. Ayant recours à du bois calciné, limite charbonneux, et à des miroirs, Sandrine Pelletier donne une dimension démultipliée du lieu. Un entrelacs de poutres noires et de vraie charpente qui poussent les murs de la perception. Un peu plus loin, des plaques de laiton avec des inscriptions tout droit sorties de poèmes arabes. L’artiste se rend souvent au Caire depuis la fin du Printemps arabe en 2012.

Olivier Lovey
«Cascades»

«Cascades». Installation à la Ferme-Asile de Sion, 2020-2021. Totalement hypnotisée par les lieux sédunois, la Lausannoise Sandrine Pelletier a imaginé de travailler en négatif la soupente du toit de la Ferme-Asile. Ayant recours à du bois calciné, limite charbonneux, et à des miroirs, Sandrine Pelletier donne une dimension démultipliée du lieu. Un entrelacs de poutres noires et de vraie charpente qui poussent les murs de la perception. Un peu plus loin, des plaques de laiton avec des inscriptions tout droit sorties de poèmes arabes. L’artiste se rend souvent au Caire depuis la fin du Printemps arabe en 2012.

Olivier Lovey
«Ainsi soit-elle»

«Ainsi soit-elle». Installation au Mudac (Lausanne), 2016. En fil de laiton crocheté, cette robe d’une délicatesse absolue flotte, fantomatique, dans l’espace. Emma Lucy Linford a passé deux années à réaliser cette robe qui est son premier travail figuratif. On a une impression de légèreté vaporeuse en regardant cette œuvre, qui pèse en réalité 8 kilos. 

Courtesy d'Emma Lucy Linford / Paul Rogivue
«Ainsi soit-elle»

«Ainsi soit-elle». Installation au Mudac (Lausanne), 2016. En fil de laiton crocheté, cette robe d’une délicatesse absolue flotte, fantomatique, dans l’espace. Emma Lucy Linford a passé deux années à réaliser cette robe qui est son premier travail figuratif. On a une impression de légèreté vaporeuse en regardant cette œuvre, qui pèse en réalité 8 kilos. 

Courtesy d'Emma Lucy Linford / Paul Rogivue