Féeries nocturnes au bal des lucioles
Elles sont visibles en Suisse durant les mois de juin et de juillet. Les lucioles composent une grande famille d’insectes qui partagent une caractéristique commune: à la tombée de la nuit, ces coléoptères émettent une lumière fluorescente à l’origine de spectacles aussi codifiés que féeriques.

Les lucioles aiment les zones de végétation abondante et humide entourées d’arbres. Elles se cachent le jour sous les tapis de feuilles mortes, où elles chassent des escargots, des larves ou des vers qu’elles consomment après les avoir paralysés, et ne sortent que la nuit. Cette image résulte de la fusion de deux photos, l’une pour la luciole au premier plan et l’autre pour la forêt à l’arrière-plan.
Alberto Ghizzi Panizza/Biosphoto
Les lucioles aiment les zones de végétation abondante et humide entourées d’arbres. Elles se cachent le jour sous les tapis de feuilles mortes, où elles chassent des escargots, des larves ou des vers qu’elles consomment après les avoir paralysés, et ne sortent que la nuit. Cette image résulte de la fusion de deux photos, l’une pour la luciole au premier plan et l’autre pour la forêt à l’arrière-plan.
Alberto Ghizzi Panizza/Biosphoto
Le vol des lucioles a laissé des traînées continues sur le capteur de l’appareil photo réglé en pose longue, dans les forêts de Bavière en Allemagne. Cela signifie que leur signal lumineux ne clignote pas. Il s’agit de la «Lamprohiza splendidula», une luciole très répandue en Europe qu’on peut aussi fréquemment voir en Suisse en été. On l’appelle faussement «ver luisant», car il ne s’agit pas d’un ver mais d’un coléoptère volant.
Konrad Wothe/NaturePL
Le vol des lucioles a laissé des traînées continues sur le capteur de l’appareil photo réglé en pose longue, dans les forêts de Bavière en Allemagne. Cela signifie que leur signal lumineux ne clignote pas. Il s’agit de la «Lamprohiza splendidula», une luciole très répandue en Europe qu’on peut aussi fréquemment voir en Suisse en été. On l’appelle faussement «ver luisant», car il ne s’agit pas d’un ver mais d’un coléoptère volant.
Konrad Wothe/NaturePL
Chez l’espèce «Photinus pyralis», seuls les mâles sont capables de voler. Leurs trajectoires forment des mouvements ascendants et saccadés caractéristiques. Ils clignotent toutes les 6 secondes et attendent un éclair de réponse de leur partenaire, qui survient après un délai de 1 à 2 secondes. Les femelles ne répondent qu’aux mâles de leur propre espèce, qu’elles identifient par la couleur de leur flash, le motif du vol et la durée de l’émission lumineuse.
Ripan Biswas/Nature PL
Chez l’espèce «Photinus pyralis», seuls les mâles sont capables de voler. Leurs trajectoires forment des mouvements ascendants et saccadés caractéristiques. Ils clignotent toutes les 6 secondes et attendent un éclair de réponse de leur partenaire, qui survient après un délai de 1 à 2 secondes. Les femelles ne répondent qu’aux mâles de leur propre espèce, qu’elles identifient par la couleur de leur flash, le motif du vol et la durée de l’émission lumineuse.
Ripan Biswas/Nature PL
Seuls les trois derniers segments de l’abdomen de cette luciole émettent de la lumière. Ils renferment un organe qu’on appelle la «lanterne», où a lieu la réaction chimique à l’origine du rayonnement. Le signal des mâles est plus faible que celui des femelles, mais ils possèdent de plus grands yeux pour mieux repérer leurs congénères.
Andy Sands/NaturePL
Seuls les trois derniers segments de l’abdomen de cette luciole émettent de la lumière. Ils renferment un organe qu’on appelle la «lanterne», où a lieu la réaction chimique à l’origine du rayonnement. Le signal des mâles est plus faible que celui des femelles, mais ils possèdent de plus grands yeux pour mieux repérer leurs congénères.
Andy Sands/NaturePL
Grâce à des techniques d’imagerie de pointe, des chercheurs de l’EPFL et de Taïwan ont découvert le fonctionnement exact de la production de lumière chez les lucioles. Ils ont compris comment l’oxygène déclenchant la réaction est transmis à l’organe émetteur de lumière par une série de tubes devenant de plus en plus fins, à l’image des branches d’un arbre se terminant en brindilles. Cette découverte n’est pas que théorique: ses applications potentielles pourraient aller du dépistage des drogues au contrôle de la contamination de l’eau, en passant par des projets d’éclairage urbain via des végétaux fluorescents.
The Big Picture/NaturePL
Grâce à des techniques d’imagerie de pointe, des chercheurs de l’EPFL et de Taïwan ont découvert le fonctionnement exact de la production de lumière chez les lucioles. Ils ont compris comment l’oxygène déclenchant la réaction est transmis à l’organe émetteur de lumière par une série de tubes devenant de plus en plus fins, à l’image des branches d’un arbre se terminant en brindilles. Cette découverte n’est pas que théorique: ses applications potentielles pourraient aller du dépistage des drogues au contrôle de la contamination de l’eau, en passant par des projets d’éclairage urbain via des végétaux fluorescents.
The Big Picture/NaturePL