Furtives et craintives, les vipères romandes
Deux espèces de vipères vivent en Suisse romande, sur les flancs du Jura et des zones alpines. Passionné de nature, le photographe Pierre-Alain Pannatier les a dénichées pour nous, au coeur du Vanil Noir et des Alpes vaudoises.

Une vipère aspic («Vipera aspis») dans les Alpes vaudoises, reconnaissable par le bord retroussé de son nez. Le motif dorsal, caractéristique des vipères, est bien visible. Il varie du noir soutenu au gris pâle. La couleur de fond peut être brune, grise, beige, jaunâtre ou rouge brique selon la région où vit l’animal. La vipère aspic s’adapte à des habitats variés: les zones de forêts rocheuses bien exposées, les pierriers et les couloirs d’avalanche, ou les abords de torrents et de rivières.
Pierre-Alain Pannatier
Une vipère aspic («Vipera aspis») dans les Alpes vaudoises, reconnaissable par le bord retroussé de son nez. Le motif dorsal, caractéristique des vipères, est bien visible. Il varie du noir soutenu au gris pâle. La couleur de fond peut être brune, grise, beige, jaunâtre ou rouge brique selon la région où vit l’animal. La vipère aspic s’adapte à des habitats variés: les zones de forêts rocheuses bien exposées, les pierriers et les couloirs d’avalanche, ou les abords de torrents et de rivières.
Pierre-Alain Pannatier
Ces vipères aspics aiment les endroits chauds, les forêts ouvertes où ombre et lumière cohabitent, les pierres qui captent la chaleur et sous lesquelles elles se cachent pour se protéger d’un soleil trop chaud ou profiter de leur chaleur résiduelle.
Pierre-Alain Pannatier
Ces vipères aspics aiment les endroits chauds, les forêts ouvertes où ombre et lumière cohabitent, les pierres qui captent la chaleur et sous lesquelles elles se cachent pour se protéger d’un soleil trop chaud ou profiter de leur chaleur résiduelle.
Pierre-Alain Pannatier
La vipère aspic peut être grise, beige, jaunâtre, rouge brique, ou d’une nuance intermédiaire entre ces différentes teintes. Le dessin dorsal noir, parfois presque inexistant, peut être très visible dans certaines régions. Cette diversité se retrouve chez les vipères péliades, mais elle est plus restreinte. Les femelles sont généralement de teinte brunâtre avec des marques brun foncé, les mâles sont souvent gris avec des marques noires.
Pierre-Alain Pannatier
La vipère aspic peut être grise, beige, jaunâtre, rouge brique, ou d’une nuance intermédiaire entre ces différentes teintes. Le dessin dorsal noir, parfois presque inexistant, peut être très visible dans certaines régions. Cette diversité se retrouve chez les vipères péliades, mais elle est plus restreinte. Les femelles sont généralement de teinte brunâtre avec des marques brun foncé, les mâles sont souvent gris avec des marques noires.
Pierre-Alain Pannatier
La vipère péliade détient un record parmi les serpents: celui de l’aire de répartition la plus grande, qui va de la Grèce au cercle polaire. Bizarrement, elle est plutôt rare dans les Alpes romandes, au profit de la vipère aspic, et quasiment absente sur le Plateau. Les deux espèces ont une biologie et des besoins très similaires, mais elles peuvent être considérées comme concurrentes. Elles ne cohabitent que rarement, sauf dans quelques vallées alpines où la péliade occupe les habitats les plus frais, les plus humides ou les plus élevés en altitude.
Pierre-Alain Pannatier
La vipère péliade détient un record parmi les serpents: celui de l’aire de répartition la plus grande, qui va de la Grèce au cercle polaire. Bizarrement, elle est plutôt rare dans les Alpes romandes, au profit de la vipère aspic, et quasiment absente sur le Plateau. Les deux espèces ont une biologie et des besoins très similaires, mais elles peuvent être considérées comme concurrentes. Elles ne cohabitent que rarement, sauf dans quelques vallées alpines où la péliade occupe les habitats les plus frais, les plus humides ou les plus élevés en altitude.
Pierre-Alain Pannatier
Ces deux vipères péliades, qui mesurent de 50 à 55 cm, sont en pleine parade nuptiale. Les accouplements ont lieu au printemps, et les naissances s’étalent d’août à octobre: le développement des embryons dépend de la température ambiante et les naissances ont donc lieu plus tôt en plaine qu’en montagne. La femelle mettra bas de 2 à 12 petits complètement formés, capables d’avaler de petites proies comme les adultes.
Pierre-Alain Pannatier
Ces deux vipères péliades, qui mesurent de 50 à 55 cm, sont en pleine parade nuptiale. Les accouplements ont lieu au printemps, et les naissances s’étalent d’août à octobre: le développement des embryons dépend de la température ambiante et les naissances ont donc lieu plus tôt en plaine qu’en montagne. La femelle mettra bas de 2 à 12 petits complètement formés, capables d’avaler de petites proies comme les adultes.
Pierre-Alain Pannatier