L’étoile de Sheriff brille sur les supermarchés, les stations-services et les maillots de foot. En Transnistrie, 80% des personnes employées travaillent pour le puissant conglomérat.
Nicolas Righetti/ Lundi13Tiraspol. Les athlètes attendent la remise des prix de la course d’estafette. Si les drapeaux olympique et transnistrien flottent, la Russie n’est jamais très loin.
Nicolas Righetti/ Lundi13En 1990, peu avant la dislocation de l’URSS, la Moldavie déclare son indépendance et adopte le roumain comme langue officielle. Les minorités régionales du pays se cabrent. La Transnistrie, russophone, et la Gagaouzie, turcophone, proclament unilatéralement leur indépendance. Une guerre civile éclate en 1992 entre les forces moldaves et les séparatistes transnistriens soutenus par la 14e armée russe. Après quatre mois de conflits et un millier de morts, un cessez-le-feu est signé et un statut politique spécial d’autonomie étendue est octroyé à la Transnistrie. La Gagaouzie renonce à son indépendance. En échange, le parlement moldave reconnaît officiellement l’autonomie de la région en 1994.
DRAngelina, webdesigner et assistante sociale de 25 ans. Elle pose sur la scène des célébrations du 12 avril, commémorant la victoire de l’Armée rouge sur l’Allemagne nazie.
Nicolas Righetti/ Lundi13Natasha, 16 ans, et Lena, 17 ans. Les deux jeunes femmes étudient au lycée des métiers industriels de Tiraspol avec l’assurance de trouver un emploi à la sortie de l’école. La Transnistrie peine à recruter de la main-d’œuvre. Sans perspective d’avenir, les jeunes quittent le pays.
Nicolas Righetti/ Lundi13Antonina, 27 ans, actrice de théâtre, dans la cuisine de son appartement situé en banlieue de Tiraspol. Le matin même, elle interprétait Cendrillon dans une pièce pour enfants.
Nicolas Righetti/ Lundi13L’avenue du 25-Octobre regorge de vestiges soviétiques. Devant le siège du parlement, un bâtiment à l’architecture stalinienne, se dresse cette immense statue de Lénine, perchée sur une colonne en pierre rose de 10 mètres de hauteur.
Nicolas Righetti/ Lundi13Fresque murale du cosmonaute Youri Gagarine, premier homme à avoir voyagé dans l’espace, en 1961. Un exploit considéré comme un symbole du pouvoir de l’URSS.
Nicolas Righetti/ Lundi13Dans une librairie de Tiraspol, en échange de quelques roubles transnistriens, le chaland peut acheter les portraits de Vadim Krasnoselsky, de Vladimir Poutine ou de Joseph Staline.
Nicolas Righetti/ Lundi13En Gagaouzie, les statues du «camarade» Lénine et le souvenir de l’URSS sont encore bien présents. Un exemple? Cette version clinquante posée sur un piédestal, érigée dans les rues de Ceadîr-Lunga, deuxième ville de Gagaouzie, 20 000 habitants.
Nicolas Righetti/ Lundi13Konstantin Keles, figure locale, peintre et éleveur de trotteurs Orlov, une race de purs-sangs russes. Son haras, situé à quelques kilomètres de Ceadîr-Lunga, en Moldavie, appartient à sa famille depuis quatre générations.
Nicolas Righetti/ Lundi13Konstantin Keles dans son ranch.
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La route en Gagaouzie.
Nicolas Righetti/ Lundi13Ambiance au marché de Comrat, capitale de la Gagaouzie.
Nicolas Righetti/ Lundi13La professeur de peinture aux Beaux-Art de Ceadîr-Lunga.
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