Hôpital de Rennaz, coulisses d'un déménagement extrême

Il aura fallu vingt ans pour passer de l’idée à la réalisation. L’hôpital intercantonal Riviera-Chablais (HRC), tant attendu par les 180'000 habitants de la région, a accueilli ses premiers patients le 4 novembre dernier. Le défi? Rassembler sous un seul toit les cinq hôpitaux de la région, de Vevey à Monthey, pour un coût total de 5 millions de francs. Retour en images sur un déménagement sous pression et pour lequel aucun faux pas n’était permis.

24 Photos
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Journée portes ouvertes. Ballons à la main, comme un jour de fête, les visiteurs ont déambulé dans les allées du bâtiment de 67000 m2.Julie de Tribolet
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Journée portes ouvertes. Ballons à la main, comme un jour de fête, les visiteurs ont déambulé dans les allées du bâtiment de 67000 m2.Julie de Tribolet
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Journée portes ouvertes. Le 31 août, ils étaient plus de 6600 à se presser dans un hôpital encore en chantier. Deux jours après l’inauguration officielle et politique, les habitants de la région étaient invités à découvrir ce qui deviendrait, dès novembre, leur nouveau centre de soins, dont le coût total s’élève à 390 millions de francs. Julie de Tribolet
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Journée portes ouvertes. Le 31 août, ils étaient plus de 6600 à se presser dans un hôpital encore en chantier. Deux jours après l’inauguration officielle et politique, les habitants de la région étaient invités à découvrir ce qui deviendrait, dès novembre, leur nouveau centre de soins, dont le coût total s’élève à 390 millions de francs. Julie de Tribolet
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Deux appareils IRM de dernière génération sont livrés par grue sur le site de Rennaz. Le premier pèse 5,5 tonnes et le deuxième 7 tonnes. Après que les deux énormes machines ont été bloquées plusieurs heures à la douane, leur installation sera aussi retardée par un petit marchepied de 10 centimètres à franchir. Au total, il a fallu compter près d’une journée d’acheminement à travers les couloirs étroits de l’hôpital et deux semaines pour leur installation et mise en service. A la pointe de la technologie, le centre compte quatre salles de radiologie conventionnelle et une robotisée.Julie de Tribolet
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Deux appareils IRM de dernière génération sont livrés par grue sur le site de Rennaz. Le premier pèse 5,5 tonnes et le deuxième 7 tonnes. Après que les deux énormes machines ont été bloquées plusieurs heures à la douane, leur installation sera aussi retardée par un petit marchepied de 10 centimètres à franchir. Au total, il a fallu compter près d’une journée d’acheminement à travers les couloirs étroits de l’hôpital et deux semaines pour leur installation et mise en service. A la pointe de la technologie, le centre compte quatre salles de radiologie conventionnelle et une robotisée.Julie de Tribolet
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Un matériel unique pour traiter les cancers par radiothérapie. Marc Pachoud, physicien auprès du service de cancérologie, manipule l’Elekta Unity, un engin de radiothérapie unique en Suisse. Cet accélérateur linéaire d’électrons, inspiré par les techniques révolutionnaires développées par le CERN à Genève, est couplé à un IRM pour une précision accrue. Il permet donc de situer la tumeur en temps réel et de la cibler en son cœur. Ce seront principalement des patients atteints de cancers des tissus mous comme celui de la prostate, de l’abdomen, du cerveau ou ORL qui y seront traités. Il n’existe que quatre engins de ce type en Europe.Julie de Tribolet
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Un matériel unique pour traiter les cancers par radiothérapie. Marc Pachoud, physicien auprès du service de cancérologie, manipule l’Elekta Unity, un engin de radiothérapie unique en Suisse. Cet accélérateur linéaire d’électrons, inspiré par les techniques révolutionnaires développées par le CERN à Genève, est couplé à un IRM pour une précision accrue. Il permet donc de situer la tumeur en temps réel et de la cibler en son cœur. Ce seront principalement des patients atteints de cancers des tissus mous comme celui de la prostate, de l’abdomen, du cerveau ou ORL qui y seront traités. Il n’existe que quatre engins de ce type en Europe.Julie de Tribolet
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A Rennaz, quelques semaines avant le début du déménagement, un électricien travaille sur le site encore en chantier.Julie de Tribolet
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A Rennaz, quelques semaines avant le début du déménagement, un électricien travaille sur le site encore en chantier.Julie de Tribolet
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Livraisons à la chaîne. Chaises roulantes, chariots de soins, tables de nuit ou lits médicalisés défilent les uns après les autres dans les couloirs et remplissent les ascenseurs.Julie de Tribolet
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Livraisons à la chaîne. Chaises roulantes, chariots de soins, tables de nuit ou lits médicalisés défilent les uns après les autres dans les couloirs et remplissent les ascenseurs.Julie de Tribolet
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La conseillère d'Etat vaudoise Rebecca Ruiz, chargée de la Santé, et son homologue valaisanne Esther Waeber-Kalbermatten inaugurent l'hôpital de Rennaz.Julie de Tribolet
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La conseillère d'Etat vaudoise Rebecca Ruiz, chargée de la Santé, et son homologue valaisanne Esther Waeber-Kalbermatten inaugurent l'hôpital de Rennaz.Julie de Tribolet
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Un ouvrier s'affaire dans la pharmacie qui fait face au nouvel hôpital de Rennaz quelques jours avant son ouverture.Julie de Tribolet
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Un ouvrier s'affaire dans la pharmacie qui fait face au nouvel hôpital de Rennaz quelques jours avant son ouverture.Julie de Tribolet
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Nettoyeurs hautement qualifiés. Les blocs opératoires font partie des endroits les plus sensibles de l’hôpital et la propreté doit y être plus qu'irréprochable avant que des relevés sanitaires y soient effectués. Le 10 octobre, Tania Branco et son équipe, qui ont reçu une formation spécifique d’une entreprise parisienne, astiquent une dernière fois l’une des dix salles d’opération que compte le nouvel hôpital. La mise à blanc des blocs est finalisée par une machine nettoyant l’air.Blaise Kormann
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Nettoyeurs hautement qualifiés. Les blocs opératoires font partie des endroits les plus sensibles de l’hôpital et la propreté doit y être plus qu'irréprochable avant que des relevés sanitaires y soient effectués. Le 10 octobre, Tania Branco et son équipe, qui ont reçu une formation spécifique d’une entreprise parisienne, astiquent une dernière fois l’une des dix salles d’opération que compte le nouvel hôpital. La mise à blanc des blocs est finalisée par une machine nettoyant l’air.Blaise Kormann
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Des «visites virtuelles» pour se repérer. Le 27 septembre, les pharmaciens de Vevey Samaritain s’exercent, à distance, pour s’orienter dans le nouvel établissement. Du jamais-vu dans le domaine hospitalier, les 2000 collaborateurs sont tous passés par la case 3D. Le but? Se familiariser avec ce nouveau site qu’ils n’ont pas encore tous visité et «trouver ses repères de manière inconsciente».Julie de Tribolet
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Des «visites virtuelles» pour se repérer. Le 27 septembre, les pharmaciens de Vevey Samaritain s’exercent, à distance, pour s’orienter dans le nouvel établissement. Du jamais-vu dans le domaine hospitalier, les 2000 collaborateurs sont tous passés par la case 3D. Le but? Se familiariser avec ce nouveau site qu’ils n’ont pas encore tous visité et «trouver ses repères de manière inconsciente».Julie de Tribolet
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C’est le jour J du déménagement des malades. Au total, ce sera une centaine de patients suivis dans les cinq hôpitaux de la Riviera et du Chablais qui seront transférés en ambulance, avec l’aide de Transport Handicap ou de la protection civile, jusqu’au 22 novembre.Julie de Tribolet
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C’est le jour J du déménagement des malades. Au total, ce sera une centaine de patients suivis dans les cinq hôpitaux de la Riviera et du Chablais qui seront transférés en ambulance, avec l’aide de Transport Handicap ou de la protection civile, jusqu’au 22 novembre.Julie de Tribolet
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«Je reste sans voix, c’est vraiment magnifique!» L’une des premières patientes arrive sous l’œil des caméras, le 4 novembre dernier, peu après 7 heures du matin.Julie de Tribolet
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«Je reste sans voix, c’est vraiment magnifique!» L’une des premières patientes arrive sous l’œil des caméras, le 4 novembre dernier, peu après 7 heures du matin.Julie de Tribolet
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Les urgences de Rennaz ont ouvert le 6 novembre. Le service compte entre 90 et 100 collaborateurs. Au «tri» une infirmière détermine le degré d'urgence des patients qui arrivent peu à peu. Une dizaine d'heures après son ouverture, le service aura déjà pris en charge plus d'une soixantaine de personnes.Julie de Tribolet
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Les urgences de Rennaz ont ouvert le 6 novembre. Le service compte entre 90 et 100 collaborateurs. Au «tri» une infirmière détermine le degré d'urgence des patients qui arrivent peu à peu. Une dizaine d'heures après son ouverture, le service aura déjà pris en charge plus d'une soixantaine de personnes.Julie de Tribolet
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Sous haute surveillance. Les sept patients des soins intensifs de Monthey ont été transférés à Rennaz le 6 novembre. Julie de Tribolet
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Sous haute surveillance. Les sept patients des soins intensifs de Monthey ont été transférés à Rennaz le 6 novembre. Julie de Tribolet
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Sous haute surveillance. Une opération extrêmement délicate: si la majorité des malades sont partis en ambulance, deux d’entre eux ont dû être héliportés par la Rega. Ci-dessus, le Dr Philippe Beuret, sur l’héliport de l’hôpital de Monthey, accompagne un patient placé en coma artificiel.Julie de Tribolet
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Sous haute surveillance. Une opération extrêmement délicate: si la majorité des malades sont partis en ambulance, deux d’entre eux ont dû être héliportés par la Rega. Ci-dessus, le Dr Philippe Beuret, sur l’héliport de l’hôpital de Monthey, accompagne un patient placé en coma artificiel.Julie de Tribolet
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Une infirmière des soins intensifs quitte l'hôpital de Monthey avec ses cartons. Elle finira son service dans le nouvel hôpital de Rennaz. Le personnel de chaque service est transféré peu à peu sur le nouveau site. Une partie d'entre eux accompagne les patients en ambulance, avec Transport Handicap ou dans les vans de la protection civile.Julie de Tribolet
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Une infirmière des soins intensifs quitte l'hôpital de Monthey avec ses cartons. Elle finira son service dans le nouvel hôpital de Rennaz. Le personnel de chaque service est transféré peu à peu sur le nouveau site. Une partie d'entre eux accompagne les patients en ambulance, avec Transport Handicap ou dans les vans de la protection civile.Julie de Tribolet
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Des spécialistes en déménagements extrêmes. Fautes de candidatures suisses, c’est une entreprise française qui a remporté le marché public pour le transfert du mobilier. Ici à Monthey, deux déménageurs enveloppent les lits qui seront transférés dans le nouvel hôpital. Julie de Tribolet
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Des spécialistes en déménagements extrêmes. Fautes de candidatures suisses, c’est une entreprise française qui a remporté le marché public pour le transfert du mobilier. Ici à Monthey, deux déménageurs enveloppent les lits qui seront transférés dans le nouvel hôpital. Julie de Tribolet
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La vingtaine de livreurs qui s’affairent marchent en moyenne entre 12 et 15 km par jour sur les trois niveaux de cet hôpital de 215 m de long. La proportion de matériel neuf est de 60%. Au total, l’établissement compte 195 chambres, 310 lits et plus de 48 places en ambulatoire.Julie de Tribolet
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La vingtaine de livreurs qui s’affairent marchent en moyenne entre 12 et 15 km par jour sur les trois niveaux de cet hôpital de 215 m de long. La proportion de matériel neuf est de 60%. Au total, l’établissement compte 195 chambres, 310 lits et plus de 48 places en ambulatoire.Julie de Tribolet
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Une fois arrivés dans le nouvel hôpital de Rennaz, les lits sont nettoyés et désinfectés.Julie de Tribolet
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Une fois arrivés dans le nouvel hôpital de Rennaz, les lits sont nettoyés et désinfectés.Julie de Tribolet
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Blouses automatisées. Le 4 novembre, un technicien fignole une toute dernière fois les réglages du distributeur automatique de vêtements avant l’ouverture au public. Le traitement des blouses du personnel est complètement automatisé.Julie de Tribolet
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Blouses automatisées. Le 4 novembre, un technicien fignole une toute dernière fois les réglages du distributeur automatique de vêtements avant l’ouverture au public. Le traitement des blouses du personnel est complètement automatisé.Julie de Tribolet
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En arrivant par l’entrée qui leur est réservée, il suffit aux équipes de badger sur un automate pour que des tenues leur soient envoyées depuis la réserve. Au total, environ 800 blouses sont retirées chaque jour. Ci-dessus, une soignante des urgences se change dans les nouveaux vestiaires.Julie de Tribolet
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En arrivant par l’entrée qui leur est réservée, il suffit aux équipes de badger sur un automate pour que des tenues leur soient envoyées depuis la réserve. Au total, environ 800 blouses sont retirées chaque jour. Ci-dessus, une soignante des urgences se change dans les nouveaux vestiaires.Julie de Tribolet
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Adieu au bloc. Jacques, Solène, Gachette et Filomena, infirmiers anesthésistes de Montreux, disent au revoir à leurs locaux, le soir du 15 novembre, lors d’un apéro de départ. Un bloc opératoire apprécié par les chirurgiens et les infirmiers pour ses fenêtres offrant une vue unique sur le lac et le Montreux Palace, juste en face. Les hôpitaux de Vevey Samaritain et de Monthey, qui assurent une permanence médicale, seront rénovés et transformés en cliniques de gériatrie et de réadaptation. Quant aux 13'800 m2 de l’hôpital de Montreux, ils reviendront à la municipalité, qui envisage de détruire le bâtiment pour y construire des logements. A Aigle, le terrain, qui a été vendu à l’Etat, deviendra un gymnase.Julie de Tribolet
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Adieu au bloc. Jacques, Solène, Gachette et Filomena, infirmiers anesthésistes de Montreux, disent au revoir à leurs locaux, le soir du 15 novembre, lors d’un apéro de départ. Un bloc opératoire apprécié par les chirurgiens et les infirmiers pour ses fenêtres offrant une vue unique sur le lac et le Montreux Palace, juste en face. Les hôpitaux de Vevey Samaritain et de Monthey, qui assurent une permanence médicale, seront rénovés et transformés en cliniques de gériatrie et de réadaptation. Quant aux 13'800 m2 de l’hôpital de Montreux, ils reviendront à la municipalité, qui envisage de détruire le bâtiment pour y construire des logements. A Aigle, le terrain, qui a été vendu à l’Etat, deviendra un gymnase.Julie de Tribolet
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Place à la vie! Le dimanche 17 novembre à 17h40, dans la salle d’accouchement numéro deux, Susana accueille son deuxième enfant, le petit Tiago, 3,6 kg et 50,5 cm. Il est le troisième bébé né dans la nouvelle unité de gynécologie et d’obstétrique de Rennaz, qui a ouvert ses portes le week-end dernier. Le premier bébé était une première: une petite Irlando-Suisse, Lily Amber, née aux aurores le dimanche matin.Julie de Tribolet
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Place à la vie! Le dimanche 17 novembre à 17h40, dans la salle d’accouchement numéro deux, Susana accueille son deuxième enfant, le petit Tiago, 3,6 kg et 50,5 cm. Il est le troisième bébé né dans la nouvelle unité de gynécologie et d’obstétrique de Rennaz, qui a ouvert ses portes le week-end dernier. Le premier bébé était une première: une petite Irlando-Suisse, Lily Amber, née aux aurores le dimanche matin.Julie de Tribolet
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Place à la vie! L’unité, où travaille l’équivalent de 86 temps pleins, compte six salles d’accouchement, dont trois avec baignoire, et rassemble les maternités d’Aigle et de Vevey Samaritain.Toutes les femmes de la région arrivant au terme de leur grossesse à l’approche du déménagement ont été prévenues personnellement par téléphone pour éviter le moindre couac. Sur les près de 90'000 naissances par an en Suisse, l’hôpital de Rennaz accueillera sa part, puisqu’il est prévu que 2000 enfants y naissent chaque année!Julie de Tribolet
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Place à la vie! L’unité, où travaille l’équivalent de 86 temps pleins, compte six salles d’accouchement, dont trois avec baignoire, et rassemble les maternités d’Aigle et de Vevey Samaritain.Toutes les femmes de la région arrivant au terme de leur grossesse à l’approche du déménagement ont été prévenues personnellement par téléphone pour éviter le moindre couac. Sur les près de 90'000 naissances par an en Suisse, l’hôpital de Rennaz accueillera sa part, puisqu’il est prévu que 2000 enfants y naissent chaque année!Julie de Tribolet