A l’extérieur du village de Tiniteqilaaq, dans le sud-est du Groenland, des chiens de traîneau dorment dans la neige et le froid. Leur fourrure rude doublée d’un sous-poil doux et épais leur permet de survivre dans des conditions extrêmes, jusqu’à -50°C.
Ragnar AxelssonUn chasseur de Qaanaaq, au Groenland, l’une des villes les plus septentrionales du monde, guide son attelage de 12 chiens sur la mer gelée. Ces chiens, semblables aux huskys, sont arrivés au Groenland avec les premiers Inuits, il y a cinq mille ans.
Ragnar AxelssonExcité, ce chien de traîneau a détecté la présence d’un ours polaire à proximité.
Ragnar AxelssonPour le retrouver, les chasseurs inuits doivent franchir des obstacles de glace qui resteraient insurmontables à motoneige. Dans ces zones inaccessibles, ces animaux sont des compagnons indispensables. Ils sont aussi capables de ramener les chasseurs au bercail en cas de forte tempête.
Ragnar AxelssonDans le paysage de rêve du fjord de Lille, formé d’icebergs massifs qui dominent la glace, un chasseur traque un ours polaire. Cette fois-ci, la chasse portera ses fruits.
Ragnar AxelssonDes chiots se sont mis à l’abri pour braver la tempête, dans le village de Kangertittivag. Un attelage de chiens, qui compte généralement entre 14 et 16 animaux, représente un investissement considérable. Leur nombre diminue, de même que celui des chasseurs.
Ragnar AxelssonPhotojournaliste pour le quotidien islandais Morgunbladid depuis 1976, Ragnar Axelsson, né en 1958, poursuit également des projets au long cours reconnus internationalement. Dès sa jeunesse, Rax, comme l’appellent ses amis, se consacre aux paysages et aux habitants de l’Arctique. Il réalise actuellement un grand reportage sur les huit pays de l’Arctique à l’heure où les effets du réchauffement climatique sont de plus en plus dévastateurs. Sa série en noir et blanc Là où le monde fond est exposée à Munich jusqu’au 18 avril 2022.
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