Le glacier du Gauli recrache les restes du Dakota, un avion de l'armée américaine échoué depuis 1946. Nous avons retrouvé les images de ce sauvetage mythique et fondateur dans nos archives.
10 Photos
Parti de Munich le mardi 19 novembre 1946, le Dakota est en route pour Marseille. A son bord quatre membres d'équipage et huit passagers dont 4 femmes, des hauts gradés de l'armée américaine et une fillette de 11 ans. Le brouillard et de violents vents contraignent le Dakota à se poser sur la partie supérieure du glacier du Gauli à 3300 mètres d’altitude dans les Alpes bernoises. La neige amortie le choc. Il n’y a que deux blessés. L’appareil n’est repéré que trois jours plus tard et ses passagers devront attendre les secours durant 5 jours et 4 nuits blottis dans l’habitacle à plus de 3000 m d’altitude entourés de crevasses.Image prise d'avion le 23 novembre 1946.Keystone / Peter Klaunzer
Parti de Munich le mardi 19 novembre 1946, le Dakota est en route pour Marseille. A son bord quatre membres d'équipage et huit passagers dont 4 femmes, des hauts gradés de l'armée américaine et une fillette de 11 ans. Le brouillard et de violents vents contraignent le Dakota à se poser sur la partie supérieure du glacier du Gauli à 3300 mètres d’altitude dans les Alpes bernoises. La neige amortie le choc. Il n’y a que deux blessés. L’appareil n’est repéré que trois jours plus tard et ses passagers devront attendre les secours durant 5 jours et 4 nuits blottis dans l’habitacle à plus de 3000 m d’altitude entourés de crevasses.Image prise d'avion le 23 novembre 1946.Keystone / Peter Klaunzer
Les Américains se lancent dans une action de sauvetage à grands moyens faisant venir depuis l’Italie des centaines de chasseurs alpins et une énorme flotte d’ambulances, de jeeps et autres véhicules de combat. Leur arsenal s'avère totalement inopérant en haute montagne et c'est une colonne de secours suisse composée de patrouilleurs de montagne, de médecins et de soldats qui part de Meiringen (BE) le samedi 23 novembre 1946 en direction de l'avion écrasé à plus de 3000 mètres. Les hommes sont chargés et n'avancent que lentement bravant la neige qui ne cesse de tomber. 24 novembre 1946Keystone / Peter Klaunzer
Les Américains se lancent dans une action de sauvetage à grands moyens faisant venir depuis l’Italie des centaines de chasseurs alpins et une énorme flotte d’ambulances, de jeeps et autres véhicules de combat. Leur arsenal s'avère totalement inopérant en haute montagne et c'est une colonne de secours suisse composée de patrouilleurs de montagne, de médecins et de soldats qui part de Meiringen (BE) le samedi 23 novembre 1946 en direction de l'avion écrasé à plus de 3000 mètres. Les hommes sont chargés et n'avancent que lentement bravant la neige qui ne cesse de tomber. 24 novembre 1946Keystone / Peter Klaunzer
L'ascension des secouristes prendra 13 heures à travers un épais manteau neigeux. Les guides de Meiringen ouvrent la piste suivi par les porteurs, dont deux sont équipés de luges pour le transport des blessés. L'idée est de redescendre avec les victimes de l'accident par la même voie. Photo prise d'avion le 23 novembre 1946Keystone / Peter Klaunzer
L'ascension des secouristes prendra 13 heures à travers un épais manteau neigeux. Les guides de Meiringen ouvrent la piste suivi par les porteurs, dont deux sont équipés de luges pour le transport des blessés. L'idée est de redescendre avec les victimes de l'accident par la même voie. Photo prise d'avion le 23 novembre 1946Keystone / Peter Klaunzer
Pendant que progresse la colonne de secours, les pilotes militaires font un vol de reconnaissance et décident de larguer des vivres. Voici l'un des pilotes chargeant des sacs de provisions. La légende de l'image précise qu'il a obtenu le meilleur score de largage. Keystone / Peter Klaunzer
Pendant que progresse la colonne de secours, les pilotes militaires font un vol de reconnaissance et décident de larguer des vivres. Voici l'un des pilotes chargeant des sacs de provisions. La légende de l'image précise qu'il a obtenu le meilleur score de largage. Keystone / Peter Klaunzer
L'avion est entouré de crevasses. Les secours larguent des vivres depuis les airs. Les traces pour récupérer l'aide sont bien visibles, les crevasses ne permettant pas l'accès à tous les paquets. Les rescapés ont écrit FINI dans la neige probablement pour mettre fin à ce largage massif.Keystone / Peter Klaunzer
L'avion est entouré de crevasses. Les secours larguent des vivres depuis les airs. Les traces pour récupérer l'aide sont bien visibles, les crevasses ne permettant pas l'accès à tous les paquets. Les rescapés ont écrit FINI dans la neige probablement pour mettre fin à ce largage massif.Keystone / Peter Klaunzer
Puis, notamment sous la pression des autorités américaines, les pilotes de l’armée de l’air suisse, Victor Hug et Pista Hitz osent le premier sauvetage en haute montagne par les airs. Ils vont le réaliser avec des avions de type "Fieseler Storch (Fieseler Cigogne)" hauts sur pattes mais courts sur piste d'atterrissage et de décollage.Après avoir averti de leur intention la colonne de secours, les deux pilotes se posent 500 mètres en dessous du lieu de l’accident sur une piste d'atterrissage improvisée par les secouristes. Et c'est en 8 vols de 12 minutes que les occupants du Dakota se retrouvent à Unterbach en plaine.Keystone / Peter Klaunzer
Puis, notamment sous la pression des autorités américaines, les pilotes de l’armée de l’air suisse, Victor Hug et Pista Hitz osent le premier sauvetage en haute montagne par les airs. Ils vont le réaliser avec des avions de type "Fieseler Storch (Fieseler Cigogne)" hauts sur pattes mais courts sur piste d'atterrissage et de décollage.Après avoir averti de leur intention la colonne de secours, les deux pilotes se posent 500 mètres en dessous du lieu de l’accident sur une piste d'atterrissage improvisée par les secouristes. Et c'est en 8 vols de 12 minutes que les occupants du Dakota se retrouvent à Unterbach en plaine.Keystone / Peter Klaunzer
Voici le héros du jour: Le capitaine Hug est le premier à avoir posé son avion "Fieseler-Storch" sur le glacier. L'avion est équipé de patins pour permettre un atterrissage sur la neige. L'action marque le début du sauvetage aérien de montagne suisse. La Rega sera fondée en 1952.Keystone / Peter Klaunzer
Voici le héros du jour: Le capitaine Hug est le premier à avoir posé son avion "Fieseler-Storch" sur le glacier. L'avion est équipé de patins pour permettre un atterrissage sur la neige. L'action marque le début du sauvetage aérien de montagne suisse. La Rega sera fondée en 1952.Keystone / Peter Klaunzer
Le général Ralph A. Snavely, de l’US Air Force ne craint pas les efforts pour aller à la rencontre de son épouse qui était à bord du Dakota. Il aura ces mots élogieux pour l'aide suisse dans la Feuille d’Avis de Lausanne du 26 novembre 1946: «Sans le secours admirable des Suisses, nos gens seraient encore là-haut.» Keystone / Peter Klaunzer
Le général Ralph A. Snavely, de l’US Air Force ne craint pas les efforts pour aller à la rencontre de son épouse qui était à bord du Dakota. Il aura ces mots élogieux pour l'aide suisse dans la Feuille d’Avis de Lausanne du 26 novembre 1946: «Sans le secours admirable des Suisses, nos gens seraient encore là-haut.» Keystone / Peter Klaunzer
Après avoir passé cinq nuits dans la haute montagne, le soulagement est perceptible chez Madame MacMahon et sa fille après l'atterrissage du "Fieseler-Storch" sur l'aéroport militaire de Unterbach le 24 novembre 1946.Les américains ne seront pas avares en compliments pour cette action de bravoure qui détendra un peu les relations entre la Suisse et les Etats-Unis au sortir de la guerre. Keystone / Peter Klaunzer
Après avoir passé cinq nuits dans la haute montagne, le soulagement est perceptible chez Madame MacMahon et sa fille après l'atterrissage du "Fieseler-Storch" sur l'aéroport militaire de Unterbach le 24 novembre 1946.Les américains ne seront pas avares en compliments pour cette action de bravoure qui détendra un peu les relations entre la Suisse et les Etats-Unis au sortir de la guerre. Keystone / Peter Klaunzer
Les 150 journalistes massés à Meiringen donnent un échos international à l'action héroïque des pilotes et secouristes helvétiques.Ici le pilote Hug raconte son aventure à un journaliste de la radio.Keystone / Peter Klaunzer
Les 150 journalistes massés à Meiringen donnent un échos international à l'action héroïque des pilotes et secouristes helvétiques.Ici le pilote Hug raconte son aventure à un journaliste de la radio.Keystone / Peter Klaunzer