La forêt, miroir de notre nature profonde
Pour le photographe romand Christophe Chammartin, les arbres ont une âme et nous transmettent subtilement leurs énergies. Devenu chamane, il arpente les bois, photographie et raconte cet environnement mystique et apaisant.

L’ARBRE QUI MARCHE
«Je rêve d’un vieil arbre qui m’explique en souriant comment il a appris à se mouvoir. Certains vieux arbres sont capables de déplacer leur «conscience», de voyager de par le monde tout en demeurant physiquement dans le même lieu.»
Sur les rives du Corbeyron, Granges (Veveyse).

L’ARBRE QUI MARCHE
«Je rêve d’un vieil arbre qui m’explique en souriant comment il a appris à se mouvoir. Certains vieux arbres sont capables de déplacer leur «conscience», de voyager de par le monde tout en demeurant physiquement dans le même lieu.»
Sur les rives du Corbeyron, Granges (Veveyse).

«S’ENFORESTER» POUR SE TROUVER
«Les forêts de nos aïeux hébergeaient loups, ours et autres grands mammifères. Les brigands et les personnes en marge s’y retranchaient. Aujourd’hui encore, notre instinct et notre inconscient conservent les traces de cette forêt sauvage. Dans une société qui tente de lisser, de polir chaque aspérité, la forêt énigmatique, subtile, magique parfois, devient lieu de prières et miroir de notre nature profonde.»
Mont-Chesau, Puidou.

«S’ENFORESTER» POUR SE TROUVER
«Les forêts de nos aïeux hébergeaient loups, ours et autres grands mammifères. Les brigands et les personnes en marge s’y retranchaient. Aujourd’hui encore, notre instinct et notre inconscient conservent les traces de cette forêt sauvage. Dans une société qui tente de lisser, de polir chaque aspérité, la forêt énigmatique, subtile, magique parfois, devient lieu de prières et miroir de notre nature profonde.»
Mont-Chesau, Puidou.

ESPRIT DU LIEU
«Durant toute la journée, je progresse avec peine entre les arbres centenaires et les rochers titanesques qui ont dévalé la montagne au fil du temps. La nuit approche; alors que je désire installer mon campement, je lève la tête et découvre un être de pierre que ma présence semble déranger. Pourtant, je suis fermement décidé à vivre l’expérience programmée, même si je constate que mes habits de nuit, qui étaient accrochés à mon sac, ont disparu. Ma détermination s’envole définitivement lorsque, sur l’emplacement de mon bivouac, je marche dans les excréments frais d’un renard. Je ne resterai pas dans ce lieu pour la nuit.»
Chaîne des Gastlosen, Préalpes fribourgeoises.

ESPRIT DU LIEU
«Durant toute la journée, je progresse avec peine entre les arbres centenaires et les rochers titanesques qui ont dévalé la montagne au fil du temps. La nuit approche; alors que je désire installer mon campement, je lève la tête et découvre un être de pierre que ma présence semble déranger. Pourtant, je suis fermement décidé à vivre l’expérience programmée, même si je constate que mes habits de nuit, qui étaient accrochés à mon sac, ont disparu. Ma détermination s’envole définitivement lorsque, sur l’emplacement de mon bivouac, je marche dans les excréments frais d’un renard. Je ne resterai pas dans ce lieu pour la nuit.»
Chaîne des Gastlosen, Préalpes fribourgeoises.

REGARD FAUVE
«Je contemple l’orée des bois, je promène mon regard sur les buissons obscurs. Soudain, je devine une présence furtive. Apparaissent alors deux yeux jaunes et ardents qui scrutent au-delà des apparences le fond de mon âme.»
Les Thioleyres, Vaud.

REGARD FAUVE
«Je contemple l’orée des bois, je promène mon regard sur les buissons obscurs. Soudain, je devine une présence furtive. Apparaissent alors deux yeux jaunes et ardents qui scrutent au-delà des apparences le fond de mon âme.»
Les Thioleyres, Vaud.

LES GARDIENS DU CERCLE
«Parfois, dans une petite clairière, les êtres discrets de la forêt se laissent surprendre. Ils sont là, présents, en fin de journée hivernale, près du cercle sacré où je viens régulièrement me recueillir et honorer la forêt.»
Les bois du pied du Mont-Chesau, Puidou.

LES GARDIENS DU CERCLE
«Parfois, dans une petite clairière, les êtres discrets de la forêt se laissent surprendre. Ils sont là, présents, en fin de journée hivernale, près du cercle sacré où je viens régulièrement me recueillir et honorer la forêt.»
Les bois du pied du Mont-Chesau, Puidou.

SOLITUDE
«Dans un îlot de forêt entouré de pâturage, près du lieu-dit La Solitude, ce visage, accompagné de ses démons, apparaît sous un vieil arbre couché. Il me rappelle que je ne vais pas en forêt pour être seul mais pour partager et embrasser la richesse végétale, animale ou minérale de la multitude d’êtres qui peuplent les bois.»
Les Thioleyres, Vaud.

SOLITUDE
«Dans un îlot de forêt entouré de pâturage, près du lieu-dit La Solitude, ce visage, accompagné de ses démons, apparaît sous un vieil arbre couché. Il me rappelle que je ne vais pas en forêt pour être seul mais pour partager et embrasser la richesse végétale, animale ou minérale de la multitude d’êtres qui peuplent les bois.»
Les Thioleyres, Vaud.

«KOMOREBI»: SOUS LE SOLEIL DANS LA FORÊT, EXACTEMENT!
«Comme sous une injonction intérieure, je chasse, depuis des semaines, la lumière au coeur de la forêt. Vous connaissez peut-être le Shinrin Yoku ou «bain de forêt», qui nous vient du Japon. Les Japonais ont également un mot pour exprimer la lumière très particulière qui filtre à travers le feuillage des arbres: c’est le «komorebi». Ces rayons qui traversent la canopée font miroir à notre propre lumière qui, elle, rayonne à travers nos fêlures.»
La Cabane aux oiseaux, camp de base, Le Mont-Pèlerin, Chardonne.

«KOMOREBI»: SOUS LE SOLEIL DANS LA FORÊT, EXACTEMENT!
«Comme sous une injonction intérieure, je chasse, depuis des semaines, la lumière au coeur de la forêt. Vous connaissez peut-être le Shinrin Yoku ou «bain de forêt», qui nous vient du Japon. Les Japonais ont également un mot pour exprimer la lumière très particulière qui filtre à travers le feuillage des arbres: c’est le «komorebi». Ces rayons qui traversent la canopée font miroir à notre propre lumière qui, elle, rayonne à travers nos fêlures.»
La Cabane aux oiseaux, camp de base, Le Mont-Pèlerin, Chardonne.

LA DANSE DE LA FORÊT
«Les arbres dansent et tournent sur eux-mêmes. Les cycles de la vie se succèdent saison après saison. La réalité se module entre ondes et particules et questionne la vérité de chacun.»
Le Niremont, Préalpes fribourgeoises.

LA DANSE DE LA FORÊT
«Les arbres dansent et tournent sur eux-mêmes. Les cycles de la vie se succèdent saison après saison. La réalité se module entre ondes et particules et questionne la vérité de chacun.»
Le Niremont, Préalpes fribourgeoises.