En été, le nourrissage de ses petits occupe la huppe fasciée à plein temps. Elle chasse de gros insectes et des larves, dont la diminution en Suisse a failli causer sa disparition. La ponte a lieu en mai et en juin. Dès fin juillet, les petits quittent le nid et, fin août, parfois début septembre, les huppes fasciées entament leur migration vers l’Afrique.
Sara Jazbar / NaturagencyLa huppe fasciée se distingue non seulement par sa huppe mais aussi par un corps roux et, surtout, par ses ailes et sa queue noir et blanc. Impossible de la confondre avec un autre oiseau. En vol, la forme de ses ailes et ses trajectoires évoquent celles d’un papillon.
Martin Steenhaut / NaturagencyLes ailes des oiseaux migrateurs sont habituellement longues et fines. Celles de la huppe sont plutôt arrondies, et ses battements rapides donnent à son vol un aspect onduleux et saccadé très caractéristique. Pourtant, ses capacités à parcourir de longues distances sont bien réelles.
Alexandre et Chloé Bès/NaturagencyLes huppes sont protégées par la loi dans la plupart des pays européens. Mais elles sont encore parfois braconnées, comme à Malte, ou capturées pour leurs attributs prétendument magiques et thérapeutiques, en Afrique du Nord notamment.
Aurélien Petit/NaturagencyLa préservation du paysage, la limitation des pesticides et le maintien de vieux arbres à cavités, comme les chênes, les châtaigniers ou les hêtres, permettent le retour de l’espèce. Les nichoirs favorisent aussi leurs chances de survie, comme en Valais, où la pose de 700 pièces a permis une hausse substantielle de sa population.
Marc Chesneau / NaturagencyLa huppe est un oiseau plutôt exigeant en termes d’habitat. Il lui faut quelques arbres dans un milieu ouvert, des cavités dans un arbre ou à terre pour ses nids et une abondance d’insectes. La présence de huppes, de nos jours, est un indice de bonne santé écologique.
JL. Klein & ML. Hubert / Naturagency