La catégorie des «Zwergli» («petits nains») fait combattre des enfants nés entre 2014 et 2017. Comme Rachel Loperetti (devant, 6 ans), de Châbles (FR), qui disputait sa première fête le 15 juillet. «C’est une fonceuse, elle ne veut pas perdre», dit son père.
Blaise KormannLa Bernoise de 1 m 92 et présidente de l’Association fédérale de lutte suisse féminine Franziska Ruch (40 ans) se concentre avant un combat. C’est en accompagnant son ami de l’époque, le futur roi Christian Stucki, qu’elle a pris goût à ce sport.
Blaise KormannDans la famille de Marjolaine et Yannik Loperetti, à Châbles (FR), on porte la culotte et la chemise à edelweiss. Cinq des sept enfants pratiquent la lutte. En haut, de g. à dr.: Josias (14 ans), Lilya (5 mois), Angélie (12 ans), Benjamin (10 ans). En bas, de g. à dr.: Matthew (4 ans), Rachel (6 ans) et Kathlyn (8 ans).
Blaise KormannDeux femmes cherchent une prise pour faire basculer leur adversaire. Près de 200 lutteuses, dont une trentaine de Romandes, pratiquent ce sport en Suisse au sein de cinq clubs, auxquels s’ajoutent des clubs privés. Si l’Association fédérale de lutte suisse féminine a été fondée en 1992, la première reine officielle a été sacrée en 1989. L’Association romande de lutte suisse féminine a été créée le 6 avril 2019 par un groupe de bénévoles passionnés.
Blaise KormannAprès une passe particulièrement âpre, une combattante peine à reprendre son souffle.
Blaise KormannLe fair-play appartient à l’esprit de la lutte. Même les plus jeunes n’oublient pas de frotter le dos de leurs adversaires pour enlever la sciure. Contester les jurés n’est pas admis.
Blaise KormannLa fontaine fait partie du rituel des fêtes de lutte. C’est l’endroit où l’on se stimule une dernière fois avant un combat et où l’on se rafraîchit après l’effort.
Blaise KormannA la lutte, chacun reçoit un prix, mais pas en argent. L’objectif est de décrocher une palme ou, mieux, une des très convoitées couronnes.
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