La résistance ukrainienne en images
Découvrez la résistance héroïque d'une jeune démocratie, l'Ukraine, face à Poutine l'envahisseur. Les images, prises par des photographes de guerre en Ukraine, dévoilent un peuple courageux et résistant.

C’est une des premières images emblématiques du siège de Kiev: une tour d’habitation sur l’avenue Lobanovskyi, dans le sud-ouest de la capitale, près de l’aéroport international, éventrée par ce qui semble être un tir de missile. Frappe délibérée des Russes ou défaillance du système de guidage d’une fusée russe ou ukrainienne? Les belligérants se renvoient la responsabilité de cette frappe.
via REUTERS
C’est une des premières images emblématiques du siège de Kiev: une tour d’habitation sur l’avenue Lobanovskyi, dans le sud-ouest de la capitale, près de l’aéroport international, éventrée par ce qui semble être un tir de missile. Frappe délibérée des Russes ou défaillance du système de guidage d’une fusée russe ou ukrainienne? Les belligérants se renvoient la responsabilité de cette frappe.
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Défendre Kiev et le palais présidentiel à tout prix. Au fil des heures, l’objectif principal de Poutine est devenu clair: les troupes russes doivent encercler, voire occuper Kiev pour faire tomber le président démocratiquement élu Volodymyr Zelensky et son gouvernement. Ces deux soldats ukrainiens tenaient le samedi 26 février un check-point sur une rue menant à la présidence.
LP / Philippe de Poulpiquet
Défendre Kiev et le palais présidentiel à tout prix. Au fil des heures, l’objectif principal de Poutine est devenu clair: les troupes russes doivent encercler, voire occuper Kiev pour faire tomber le président démocratiquement élu Volodymyr Zelensky et son gouvernement. Ces deux soldats ukrainiens tenaient le samedi 26 février un check-point sur une rue menant à la présidence.
LP / Philippe de Poulpiquet
L’impact a pulvérisé l’angle de quatre étages de cette tour. On ignore si cette frappe, qui a eu lieu le samedi 26 février au matin, a fait des victimes. L’immeuble a en tout cas été évacué en raison des risques d’effondrement.
AFP
L’impact a pulvérisé l’angle de quatre étages de cette tour. On ignore si cette frappe, qui a eu lieu le samedi 26 février au matin, a fait des victimes. L’immeuble a en tout cas été évacué en raison des risques d’effondrement.
AFP


Comme beaucoup d’autres habitants, Alex, chef d’entreprise et habitant du quartier, dormait avec sa femme et ses trois enfants dans un abri quand l’explosion s’est produite. Un premier bilan a fait état de plusieurs blessés. Certains habitants avaient passé la nuit dans un abri de l’école voisine.
LP / Philippe de Poulpiquet
Comme beaucoup d’autres habitants, Alex, chef d’entreprise et habitant du quartier, dormait avec sa femme et ses trois enfants dans un abri quand l’explosion s’est produite. Un premier bilan a fait état de plusieurs blessés. Certains habitants avaient passé la nuit dans un abri de l’école voisine.
LP / Philippe de Poulpiquet
Poste de défense aux abords de Kiev. Des soldats ukrainiens attendaient de pied ferme les Russes hors de leur tranchée, vendredi dernier, en bordure d’une grande artère de la capitale.
LP / Philippe de Poulpiquet
Poste de défense aux abords de Kiev. Des soldats ukrainiens attendaient de pied ferme les Russes hors de leur tranchée, vendredi dernier, en bordure d’une grande artère de la capitale.
LP / Philippe de Poulpiquet
Le corps d’un soldat mort étendu dans la neige dans la ville de Kharkiv. Derrière la dépouille, un camion transportant un lance-roquette a été endommagé dans des combats. Mise en scène des Ukrainiens ou embuscade réussie contre une unité russe? Impossible d’en être certain.
keystone-sda.ch
Le corps d’un soldat mort étendu dans la neige dans la ville de Kharkiv. Derrière la dépouille, un camion transportant un lance-roquette a été endommagé dans des combats. Mise en scène des Ukrainiens ou embuscade réussie contre une unité russe? Impossible d’en être certain.
keystone-sda.ch
Des soldats ukrainiens sortent de leur abri pour secourir les occupants de deux voitures en feu.
keystone-sda.ch
Des soldats ukrainiens sortent de leur abri pour secourir les occupants de deux voitures en feu.
keystone-sda.ch
Pause autour d’un feu improvisé pour ces soldats ukrainiens aux alentours de Kiev, samedi dernier. Il faut se donner du courage en attendant les colonnes de chars russes.
keystone-sda.ch
Pause autour d’un feu improvisé pour ces soldats ukrainiens aux alentours de Kiev, samedi dernier. Il faut se donner du courage en attendant les colonnes de chars russes.
keystone-sda.ch
Scène de combat violent sur une artère de la deuxième ville d’Ukraine, Kharkiv. Les véhicules en feu ou immobilisés sont russes. Impossible en revanche d’identifier le soldat tué ou blessé au premier plan.
AFP
Scène de combat violent sur une artère de la deuxième ville d’Ukraine, Kharkiv. Les véhicules en feu ou immobilisés sont russes. Impossible en revanche d’identifier le soldat tué ou blessé au premier plan.
AFP
Kiev, 25 février. Natali Sevriukova en pleurs devant son immeuble détruit par une attaque russe. Le lendemain, Hervé Grandjean, porte-parole du Ministère des armées françaises, estimait que «plus de 150 missiles, soit des missiles de croisière, soit des missiles balistiques» avaient été tirés sur l’Ukraine, lors d’une offensive de très grande ampleur.
keystone-sda.ch
Kiev, 25 février. Natali Sevriukova en pleurs devant son immeuble détruit par une attaque russe. Le lendemain, Hervé Grandjean, porte-parole du Ministère des armées françaises, estimait que «plus de 150 missiles, soit des missiles de croisière, soit des missiles balistiques» avaient été tirés sur l’Ukraine, lors d’une offensive de très grande ampleur.
keystone-sda.ch
Kharkiv, 24 février. Une femme blessée dans la deuxième ville la plus peuplée du pays (1,4 million d’habitants). Dès le 27 février, des combats de rue y ont eu lieu, avec la confirmation d’une «percée de véhicules légers de l’ennemi russe», selon le gouverneur de la région.
Anadolu Agency via Getty Images
Kharkiv, 24 février. Une femme blessée dans la deuxième ville la plus peuplée du pays (1,4 million d’habitants). Dès le 27 février, des combats de rue y ont eu lieu, avec la confirmation d’une «percée de véhicules légers de l’ennemi russe», selon le gouverneur de la région.
Anadolu Agency via Getty Images
Tchouhouïv, 24 février. Un homme effondré devant un corps, après des bombardements sur cette ville de l’est du pays. Ce jour-là, au premier jour de l’offensive, des chars et d’autres équipements lourds russes franchissent la frontière dans plusieurs régions du nord, ainsi que depuis la péninsule de Crimée (annexée par le Kremlin), dans le sud.
AFP
Tchouhouïv, 24 février. Un homme effondré devant un corps, après des bombardements sur cette ville de l’est du pays. Ce jour-là, au premier jour de l’offensive, des chars et d’autres équipements lourds russes franchissent la frontière dans plusieurs régions du nord, ainsi que depuis la péninsule de Crimée (annexée par le Kremlin), dans le sud.
AFP
Kiev, 22 février. Deux jours avant l’attaque russe, une femme et un jeune garçon se recueillent dans une église de la capitale devant la dépouille d’Anton Sydorov, capitaine de l’armée ukrainienne de 35 ans, père de trois fillettes, tué dans l’est lors d’un combat d’artillerie.
keystone-sda.ch
Kiev, 22 février. Deux jours avant l’attaque russe, une femme et un jeune garçon se recueillent dans une église de la capitale devant la dépouille d’Anton Sydorov, capitaine de l’armée ukrainienne de 35 ans, père de trois fillettes, tué dans l’est lors d’un combat d’artillerie.
keystone-sda.ch
Kiev, 28 février. Elève de 4e année, Polina, 10 ans, est tuée par les troupes russes aux côtés de ses parents. Un groupe de sabotage et de reconnaissance a ouvert le feu sur la voiture de sa famille. Selon le maire de la ville, le frère de la jeune fille est à l’hôpital et sa sœur aux soins intensifs. Le ministre ukrainien de la Santé annonce que 16 enfants sont morts depuis le début de la guerre.
DR
Kiev, 28 février. Elève de 4e année, Polina, 10 ans, est tuée par les troupes russes aux côtés de ses parents. Un groupe de sabotage et de reconnaissance a ouvert le feu sur la voiture de sa famille. Selon le maire de la ville, le frère de la jeune fille est à l’hôpital et sa sœur aux soins intensifs. Le ministre ukrainien de la Santé annonce que 16 enfants sont morts depuis le début de la guerre.
DR
Gorlovka, 27 février. Une famille se terre dans la cave d’un appartement de cette ville stratégique et pro-russe située dans la république du Donbass. Le 21 février, Vladimir Poutine, avant de décider d’envahir le pays, a reconnu l’indépendance des républiques séparatistes de Donetsk et de Lougansk.
Dukas
Gorlovka, 27 février. Une famille se terre dans la cave d’un appartement de cette ville stratégique et pro-russe située dans la république du Donbass. Le 21 février, Vladimir Poutine, avant de décider d’envahir le pays, a reconnu l’indépendance des républiques séparatistes de Donetsk et de Lougansk.
Dukas
Kiev, 24 février. Ce jour-là, la capitale de 2,8 millions d’habitants se réveille en guerre. Paniqués par les explosions, des milliers d’Ukrainiens tentent de fuir, créant d’immenses embouteillages et de longues files d’attente dans les stations-services. Par ailleurs, la population se protège en essayant de profiter des anciens abris souterrains construits du temps de l’URSS et du métro, dont les stations sont parfois très profondes, jusqu’à 100 mètres. Elle vit au rythme des alertes et des couvre-feux.
keystone-sda.ch
Kiev, 24 février. Ce jour-là, la capitale de 2,8 millions d’habitants se réveille en guerre. Paniqués par les explosions, des milliers d’Ukrainiens tentent de fuir, créant d’immenses embouteillages et de longues files d’attente dans les stations-services. Par ailleurs, la population se protège en essayant de profiter des anciens abris souterrains construits du temps de l’URSS et du métro, dont les stations sont parfois très profondes, jusqu’à 100 mètres. Elle vit au rythme des alertes et des couvre-feux.
keystone-sda.ch
Kiev, 27 février. Svyatoslav Yurash, 26 ans, juriste dans le parti du président Zelensky, pose avec son fusil d’assaut alors qu’il patrouille dans le centre-ville. Les autorités ont renforcé les ordres de couvre-feu, déclarant que les contrevenants seraient considérés comme des saboteurs «ennemis».
AFP
Kiev, 27 février. Svyatoslav Yurash, 26 ans, juriste dans le parti du président Zelensky, pose avec son fusil d’assaut alors qu’il patrouille dans le centre-ville. Les autorités ont renforcé les ordres de couvre-feu, déclarant que les contrevenants seraient considérés comme des saboteurs «ennemis».
AFP
Oujhorod, 27 février. Dans cette ville située dans l’ouest du pays, des habitants confectionnent des cocktails Molotov, armes artisanales incendiaires considérées comme des symboles de la résistance. Elles pourraient être utilisées contre les chars russes.
Dukas
Oujhorod, 27 février. Dans cette ville située dans l’ouest du pays, des habitants confectionnent des cocktails Molotov, armes artisanales incendiaires considérées comme des symboles de la résistance. Elles pourraient être utilisées contre les chars russes.
Dukas
Kiev, 27 février. Maire de Kiev depuis 2014 et ex-champion du monde de boxe chez les poids lourds, Vitali Klitschko (à dr.) observe son téléphone en compagnie de son frère Vladimir, lui aussi ex-champion du monde de boxe et engagé dans l’armée. Pro-européens, ils s’imposent comme des leaders de la résistance.
keystone-sda.ch
Kiev, 27 février. Maire de Kiev depuis 2014 et ex-champion du monde de boxe chez les poids lourds, Vitali Klitschko (à dr.) observe son téléphone en compagnie de son frère Vladimir, lui aussi ex-champion du monde de boxe et engagé dans l’armée. Pro-européens, ils s’imposent comme des leaders de la résistance.
keystone-sda.ch
Kiev, 22 février. Couronnée Miss Ukraine en 2015, Anastasiia Lenna se montre sur son compte Instagram, avec blouson de cuir, lunettes de protection et mitrailleuse airsoft chevillée au corps.
DR
Kiev, 22 février. Couronnée Miss Ukraine en 2015, Anastasiia Lenna se montre sur son compte Instagram, avec blouson de cuir, lunettes de protection et mitrailleuse airsoft chevillée au corps.
DR
Dans un hall de la gare, quelques familles récupèrent en attendant d’aller plus loin. Les réfugiés se composent principalement de femmes et d’enfants. Les plus âgés sont demeurés en Ukraine pour garder les maisons et les hommes jeunes sont restés pour se battre. Les réseaux sociaux servent à organiser des transports.
Piotr Wojcik
Dans un hall de la gare, quelques familles récupèrent en attendant d’aller plus loin. Les réfugiés se composent principalement de femmes et d’enfants. Les plus âgés sont demeurés en Ukraine pour garder les maisons et les hommes jeunes sont restés pour se battre. Les réseaux sociaux servent à organiser des transports.
Piotr Wojcik
Dans la gare polonaise de Przemysl Glowny, à une dizaine de kilomètres de la frontière ukrainienne de Medyka, les réfugiés exténués prennent un peu de repos après un voyage harassant.
Piotr Wojcik
Dans la gare polonaise de Przemysl Glowny, à une dizaine de kilomètres de la frontière ukrainienne de Medyka, les réfugiés exténués prennent un peu de repos après un voyage harassant.
Piotr Wojcik
Selon les autorités, 80% des arrivants sont venus avec un plan, parce qu’ils sont invités par de la famille ou des proches à l’étranger.
Piotr Wojcik
Selon les autorités, 80% des arrivants sont venus avec un plan, parce qu’ils sont invités par de la famille ou des proches à l’étranger.
Piotr Wojcik
La population se mobilise pour les transporter vers leur destination; beaucoup d’habitants viennent spontanément les aider avec leurs véhicules civils.
Piotr Wojcik
La population se mobilise pour les transporter vers leur destination; beaucoup d’habitants viennent spontanément les aider avec leurs véhicules civils.
Piotr Wojcik
Piotr Wojcik, 55 ans, photographe polonais indépendant:
«Je suis photographe à Varsovie, j’ai une longue expérience. Jamais je n’aurais pensé vivre une chose pareille en Europe. J’ai suivi ce qui s’est passé en Biélorussie, mais là c’est complètement différent, à cause de la masse: il y a environ 300 000 personnes autour de la frontière polono-ukrainienne. Quand je suis arrivé dans cette gare, à une dizaine de kilomètres de la frontière ukrainienne, les trains arrivaient de Kiev et d’Odessa, avec des retards de 5 à 6 heures, et complètement pleins: chacun d’eux contenait entre 1000 et 1600 personnes. Ceux qui parviennent aujourd’hui ici ont parfois attendu pendant trois jours à la frontière, dans le froid. Il fait -5°C la nuit, les gens arrivent épuisés et affamés. D’autres viennent à pied. Ici, ils reçoivent de la nourriture chaude et peuvent téléphoner. Quand je parle avec eux, ils n’ont aucune idée de ce qu’ils vont faire, de ce qui va se passer pour leurs enfants, pour leur travail. Ils ne voient aucun futur devant eux.»
Piotr Wojcik
Piotr Wojcik, 55 ans, photographe polonais indépendant:
«Je suis photographe à Varsovie, j’ai une longue expérience. Jamais je n’aurais pensé vivre une chose pareille en Europe. J’ai suivi ce qui s’est passé en Biélorussie, mais là c’est complètement différent, à cause de la masse: il y a environ 300 000 personnes autour de la frontière polono-ukrainienne. Quand je suis arrivé dans cette gare, à une dizaine de kilomètres de la frontière ukrainienne, les trains arrivaient de Kiev et d’Odessa, avec des retards de 5 à 6 heures, et complètement pleins: chacun d’eux contenait entre 1000 et 1600 personnes. Ceux qui parviennent aujourd’hui ici ont parfois attendu pendant trois jours à la frontière, dans le froid. Il fait -5°C la nuit, les gens arrivent épuisés et affamés. D’autres viennent à pied. Ici, ils reçoivent de la nourriture chaude et peuvent téléphoner. Quand je parle avec eux, ils n’ont aucune idée de ce qu’ils vont faire, de ce qui va se passer pour leurs enfants, pour leur travail. Ils ne voient aucun futur devant eux.»
Piotr Wojcik
Berne, 26 février. Ce samedi ensoleillé, de 10 000 à 20 000 personnes ont manifesté dans la Ville fédérale contre l’intervention russe. La position du Conseil fédéral y a été vertement critiquée. «Il est irresponsable qu’il ne gèle pas immédiatement les milliards en possession de la Russie», s’est notamment exclamé le coprésident du Parti socialiste, Cédric Wermuth.
keystone-sda.ch
Berne, 26 février. Ce samedi ensoleillé, de 10 000 à 20 000 personnes ont manifesté dans la Ville fédérale contre l’intervention russe. La position du Conseil fédéral y a été vertement critiquée. «Il est irresponsable qu’il ne gèle pas immédiatement les milliards en possession de la Russie», s’est notamment exclamé le coprésident du Parti socialiste, Cédric Wermuth.
keystone-sda.ch
Manifestation à Moscou. En Russie, la police aurait arrêté plus de 2000 personnes dans 48 villes, selon un groupe d’observation des manifestations. A Berlin, au moins 100 000 personnes étaient présentes dans le centre. Ainsi que 70 000 à Prague, 40 000 à Madrid, 15 000 à Amsterdam et 10 000 à Copenhague.
AFP
Manifestation à Moscou. En Russie, la police aurait arrêté plus de 2000 personnes dans 48 villes, selon un groupe d’observation des manifestations. A Berlin, au moins 100 000 personnes étaient présentes dans le centre. Ainsi que 70 000 à Prague, 40 000 à Madrid, 15 000 à Amsterdam et 10 000 à Copenhague.
AFP
Manifestation à Saint-Pétersbourg.
DR
Manifestation à Saint-Pétersbourg.
DR
A Berlin, au moins 100 000 personnes étaient présentes dans le centre.
keystone-sda.ch
A Berlin, au moins 100 000 personnes étaient présentes dans le centre.
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