Spectaculaire gerbe de lave, éjectée par l’évent du Nyiragongo, dont on mesure l’activité soutenue en comparaison avec le cône du volcan, à l’arrière-plan.
Olivier Isler
Dix heures du matin. Le panache gazeux du lac de lave, cumulé à celui du cône dont on aperçoit le sommet, crée ce tableau irréel.
Olivier Isler
À l’intérieur du cratère. Cette vue panoramique de fin de journée embrasse la totalité du lac, qui se transforme progressivement en une sorte de «puzzle incandescent» à mesure que la nuit tombe.
Olivier Isler
La prise de vue nocturne classique, au téléobjectif, mais dont on ne se lasse pas, de l’ensemble du lac de lave. Olivier Isler s’est posté au bord sommital du cratère, à 3470 mètres d’altitude, pour la réaliser.
Olivier Isler
Sur la lave juste refroidie, des microfaciès (petites zones de quelques centimètres) apparaissent parfois. La couche vitreuse externe qui les recouvre comporte des cristaux de magnétite provoquant un phénomène d’iridescence (arc-en-ciel) sous un rayon de soleil.
Olivier Isler
Le lac de lave est soumis à une intense activité de dégazage. Lorsqu’une bulle éclate à la surface, elle projette de la lave, parfois à plusieurs mètres de hauteur. En de rares occasions, cette projection crée une forme originale, à l’aspect de «chimère». Les filaments visibles sont dus à la vitrification de la lave.
Olivier Isler
Olivier Isler a eu le privilège de se rendre sur le Nyiragongo en février 2020, soit une année avant sa dernière éruption, dans le cadre d’une expédition de la Société de volcanologie Genève.
Olivier Isler
Le Vaudois Olivier Isler, 72 ans, enseignant et véritable légende de la plongée souterraine désormais à la retraite. Il est l’auteur de ces photographies. Cet habitant de Colombier-sur-Morges (VD) a notamment reçu le Trident d’or, le «Nobel» de la mer décerné par l’Académie internationale des sciences et des techniques sous-marines, un prix qui a autrefois couronné le commandant Cousteau, l’apnéiste Jacques Mayol ou encore l’océanographe Jacques Piccard.
Olivier Isler