Une petite sieste bienvenue? Ce constructeur hors pair n’est pas si paresseux! Avant de partir en quête de nourriture, il s’adonne à une séance de nettoyage du pelage et d’épouillage, seul ou en commun. Le blaireau se met alors sur le dos et se gratte ventre et flancs avec les dents et les griffes.
Alain PrêtreUne famille près de son terrier. Joueurs, les jeunes apprécient les bousculades et les courses poursuites. Leurs vocalises rappellent de petits rires et leur registre sonore est vaste: ils couinent, grognent, soufflent et produisent aussi des sortes de ronronnements.
Alain PrêtreLes images d’accouplement sont très rares. Les blaireautins naissent un an plus tard, vers les mois de février et de mars. De deux à sept petits sortiront du terrier familial à 1 mois et demi et seront allaités pendant trois mois. Les blaireaux sont peu prolifiques (0,3 petit par femelle et par année) et semblent être un des rares mammifères monogames.
Alain PrêtreUne mère initie son petit à la chasse. Les blaireaux sont omnivores. Ils se nourrissent de petits rongeurs, de hérissons, de beaucoup de vers de terre, de champignons ou de fruits secs, de limaces et d’escargots, et même de serpents.
Alain PrêtreDe plus en plus de blaireaux s’aventurent dans nos villes, constate l’association de recherche sur l’écologie urbaine et les animaux sauvages SWILD. Jusqu’ici, la présence de blaireaux en zone urbaine était plutôt interprétée comme une conséquence liée à l’extension des agglomérations: ces animaux étaient déjà là et les immeubles ont poussé autour de leurs terriers. Mais la dynamique a changé. Leur augmentation les pousse à explorer de nouveaux territoires.
Alain Prêtre