Sur cette photo prise au Botswana en fin d’après- midi, on peut observer une scène de jeu mais aussi d’apprentissage de la chasse. Après un sprint d’une soixantaine de mètres, le petit guépardeau bondit sur sa mère comme il le ferait avec une proie.
J.-L. Klein & M.-L. Hubert/NaturagencyPris dans la réserve nationale du Masai Mara, au Kenya, ce cliché montre cinq des sept petits de la guéparde prénommée Siligi. S’il est exceptionnel de voir une si grande portée, dans ce cas, malheureusement, les petits sont tour à tour décédés, vraisemblablement dévorés par des léopards.
J.-L. Klein & M.-L. Hubert/NaturagencyUne mère entraîne son unique petit à la course. Le guépard est un sprinteur exceptionnel, capable d’atteindre 110 km/h en quelques secondes seulement.
J.-L. Klein & M.-L. Hubert/NaturagencySi, une fois adultes, les guépards ne sont pas de bons grimpeurs, les petits, plus légers, s’aventurent parfois à prendre un peu de hauteur.
J.-L. Klein & M.-L. Hubert/NaturagencyLes petits restent jusqu’à dix-huit mois avec leur mère, qui, pendant cette période, passera le plus clair de son temps à leur enseigner la course et la chasse.
J.-L. Klein & M.-L. Hubert/NaturagencyLes photographes animaliers Jean-Louis Klein et Marie-Luce Hubert ont suivi la vie, et parfois la mort, de nombreux félins entre le Kenya et le Botswana. Ces deux passionnés mettent en garde contre une nouvelle lubie de certains hyper-riches des pays du Golfe consistant à s’afficher avec des fauves domestiqués, dont des guépards. Pour répondre à cette demande, des portées entières sont braconnées et transitent vers le Moyen-Orient via la Corne de l’Afrique. Très peu de petits survivent au traumatisme de la séparation, au transport ainsi qu’au manque de soins. L’ONG Cheetah Conservation Found estime ce trafic à environ 300 jeunes guépards par an.
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