Deux femelles, parentes ou amies, s’occupent de leurs petits. Les liens d’amitié existent entre femelles, entre mâles, mais aussi entre mâles et femelles. Ces rapports sociaux complexes sont notamment utiles pour protéger les petits des infanticides qui peuvent être commis par un nouveau mâle dominant. La mort d’un jeune, quelle qu’en soit la cause, est pourtant une expérience traumatisante. Les femelles le portent encore pendant plusieurs jours, soit dans leur bouche soit par le bras (ce qu’elles ne font pas pour un petit vivant, qui s’accroche sur elles tout seul). Ce temps de deuil prouve qu’ils vivent une grande détresse émotionnelle, comme si rester en contact avec le corps de leur petit les aidait à faire face.