Les enfants du World Press Photo
Du 18 novembre au 18 décembre, les photographies gagnantes du World Press Photo 2022 seront de passage au château de Prangins. En suivant le fil rouge de l’enfance et de la jeunesse, «L’illustré» vous offre un florilège des œuvres primées, révélatrices de l’état du monde.

Aminah Labaran (pseudonyme) pleure chez elle, à Jangebe, dans le nord-ouest du Nigeria, le lendemain de l’enlèvement de ses deux filles. Des bandits armés ont arraché 279 fillettes des dortoirs au milieu de la nuit à l’école secondaire gouvernementale pour filles de son village.
Sodiq Adelakun Adekola
Aminah Labaran (pseudonyme) pleure chez elle, à Jangebe, dans le nord-ouest du Nigeria, le lendemain de l’enlèvement de ses deux filles. Des bandits armés ont arraché 279 fillettes des dortoirs au milieu de la nuit à l’école secondaire gouvernementale pour filles de son village.
Sodiq Adelakun Adekola
Reportage, Afrique. Sodiq Adelakun Adekola. Ce photographe et vidéaste vit à Abuja, au Nigeria. Diplômé en photojournalisme et en psychologie, il dénonce l’injustice sociale. Son travail est centré sur les violations des droits humains, l’exclusion sociale, avec une attention particulière sur les droits des enfants et des femmes. Sa famille a vécu le traumatisme d’un enlèvement au Nigeria.
Sodiq Adelakun Adekola
Reportage, Afrique. Sodiq Adelakun Adekola. Ce photographe et vidéaste vit à Abuja, au Nigeria. Diplômé en photojournalisme et en psychologie, il dénonce l’injustice sociale. Son travail est centré sur les violations des droits humains, l’exclusion sociale, avec une attention particulière sur les droits des enfants et des femmes. Sa famille a vécu le traumatisme d’un enlèvement au Nigeria.
Sodiq Adelakun Adekola
Des enfants palestiniens se sont rassemblés à la lueur des bougies à Beit Lahia, dans la bande de Gaza, en Palestine, le 25 mai 2021. Grâce à leurs propres protestations, ils ont pu arracher une trêve fragile. Cette accalmie momentanée a fait suite à onze jours de combats incessants entre le Hamas et Israël.
Fatima Shbair
Des enfants palestiniens se sont rassemblés à la lueur des bougies à Beit Lahia, dans la bande de Gaza, en Palestine, le 25 mai 2021. Grâce à leurs propres protestations, ils ont pu arracher une trêve fragile. Cette accalmie momentanée a fait suite à onze jours de combats incessants entre le Hamas et Israël.
Fatima Shbair
Photo unique, Asie. Cette photojournaliste palestinienne est basée à Gaza, en Palestine. Après ses études, Fatima Shbair s’est tournée vers le journalisme et a commencé à se concentrer sur la photographie en autodidacte en 2019. Ses thèmes privilégiés sont l’histoire, la culture et les problèmes sociaux des Palestiniens.
Fatima Shbair
Photo unique, Asie. Cette photojournaliste palestinienne est basée à Gaza, en Palestine. Après ses études, Fatima Shbair s’est tournée vers le journalisme et a commencé à se concentrer sur la photographie en autodidacte en 2019. Ses thèmes privilégiés sont l’histoire, la culture et les problèmes sociaux des Palestiniens.
Fatima Shbair
Ces robes accrochées à des croix commémorent les enfants décédés au pensionnat amérindien de Kamloops, au Canada, fondé en 1890 pour séparer les enfants autochtones de leur famille et les assimiler. Il n’a fermé ses portes qu’en 1978. En mai 2021, une enquête a identifié 215 lieux de sépulture d’enfants au bord de cette route. Près de 4100 élèves seraient morts de maltraitance dans ce genre d’établissement.
AMBER BRACKEN
Ces robes accrochées à des croix commémorent les enfants décédés au pensionnat amérindien de Kamloops, au Canada, fondé en 1890 pour séparer les enfants autochtones de leur famille et les assimiler. Il n’a fermé ses portes qu’en 1978. En mai 2021, une enquête a identifié 215 lieux de sépulture d’enfants au bord de cette route. Près de 4100 élèves seraient morts de maltraitance dans ce genre d’établissement.
AMBER BRACKEN
Photo de l’année. Amber Bracken. Photojournaliste indépendante basée à Edmonton, au Canada, Amber Bracken travaille principalement dans l’ouest de l’Amérique du Nord et du Canada. Son œuvre explore les intersections de la race, de l’environnement, de la culture et de la décolonisation.
AMBER BRACKEN
Photo de l’année. Amber Bracken. Photojournaliste indépendante basée à Edmonton, au Canada, Amber Bracken travaille principalement dans l’ouest de l’Amérique du Nord et du Canada. Son œuvre explore les intersections de la race, de l’environnement, de la culture et de la décolonisation.
AMBER BRACKEN
Antonella, 12 ans, étudie dans sa chambre à Buenos Aires, en Argentine. Elle a décidé de ne plus se couper les cheveux pendant tout le confinement, qui a duré de mars 2020 à septembre 2021. En les coupant à la veille de la rentrée, Antonella a déclaré qu’elle offrait symboliquement son trésor le plus précieux contre la reprise de sa vie scolaire. Sans école, elle a compris qu’elle avait perdu son identité.
Irina Werning
Antonella, 12 ans, étudie dans sa chambre à Buenos Aires, en Argentine. Elle a décidé de ne plus se couper les cheveux pendant tout le confinement, qui a duré de mars 2020 à septembre 2021. En les coupant à la veille de la rentrée, Antonella a déclaré qu’elle offrait symboliquement son trésor le plus précieux contre la reprise de sa vie scolaire. Sans école, elle a compris qu’elle avait perdu son identité.
Irina Werning
Reportage, Amérique du Sud. Irina Werning. Cette photojournaliste indépendante se concentre sur des projets personnels à long terme. Elle est basée à Buenos Aires, en Argentine. Irina Werning est titulaire d’une licence en économie, d’une maîtrise en histoire et d’une maîtrise en photojournalisme.
Irina Werning
Reportage, Amérique du Sud. Irina Werning. Cette photojournaliste indépendante se concentre sur des projets personnels à long terme. Elle est basée à Buenos Aires, en Argentine. Irina Werning est titulaire d’une licence en économie, d’une maîtrise en histoire et d’une maîtrise en photojournalisme.
Irina Werning
Nadia (20 ans), qui vit dans le village d’Al-Tarfa, dans le Sinaï, en Egypte, a brodé elle-même sa photo. Cette image fait partie d’un travail collaboratif réalisé avec des membres de la communauté Jebeliya, qui se penche sur les relations entre hommes et femmes. La broderie symbolise la volonté des femmes de maîtriser leur propre image et de se libérer de la domination des hommes.
Rehab Eldalil
Nadia (20 ans), qui vit dans le village d’Al-Tarfa, dans le Sinaï, en Egypte, a brodé elle-même sa photo. Cette image fait partie d’un travail collaboratif réalisé avec des membres de la communauté Jebeliya, qui se penche sur les relations entre hommes et femmes. La broderie symbolise la volonté des femmes de maîtriser leur propre image et de se libérer de la domination des hommes.
Rehab Eldalil
Format libre, Afrique. Rehab Eldalil. Photographe documentaire, Rehab Eldalil travaille au Caire, en Egypte. Son œuvre se concentre sur le thème de l’identité, exploré à travers des pratiques créatives participatives. Elle travaille également avec des ONG sur les problèmes des droits humains en Egypte.
Rehab Eldalil
Format libre, Afrique. Rehab Eldalil. Photographe documentaire, Rehab Eldalil travaille au Caire, en Egypte. Son œuvre se concentre sur le thème de l’identité, exploré à travers des pratiques créatives participatives. Elle travaille également avec des ONG sur les problèmes des droits humains en Egypte.
Rehab Eldalil
Stacey Lee (11 ans) s’initie à la gestion écologique et à la prévention des incendies de forêt. A Mamadawerre, en Australie, elle apprend les techniques de ses ancêtres aborigènes. Ces feux maîtrisés se déplacent lentement et ne brûlent que les sous-bois. Cette coutume permet d’éviter les grands incendies destructeurs pendant les mois les plus chauds de l’année.
Matthew Abbott
Stacey Lee (11 ans) s’initie à la gestion écologique et à la prévention des incendies de forêt. A Mamadawerre, en Australie, elle apprend les techniques de ses ancêtres aborigènes. Ces feux maîtrisés se déplacent lentement et ne brûlent que les sous-bois. Cette coutume permet d’éviter les grands incendies destructeurs pendant les mois les plus chauds de l’année.
Matthew Abbott
Reportage de l’année. Matthew Abbott. Vivant à Sydney, ce photojournaliste s’est spécialisé dans les reportages de longue durée, basés sur un lien étroit avec les sujets et une compréhension intime des protagonistes. Après avoir réalisé des reportages dans le monde entier, il concentre maintenant son attention sur son pays natal, l’Australie.
Matthew Abbott
Reportage de l’année. Matthew Abbott. Vivant à Sydney, ce photojournaliste s’est spécialisé dans les reportages de longue durée, basés sur un lien étroit avec les sujets et une compréhension intime des protagonistes. Après avoir réalisé des reportages dans le monde entier, il concentre maintenant son attention sur son pays natal, l’Australie.
Matthew Abbott
Ces jeunes gens n’existent pas. Ce sont de purs avatars issus de la seule intelligence artificielle. Ces images ont été publiées en avril 2021 en tant que «reportage» sur la production de fake news à Veles, une ville de Macédoine, épicentre mondial du genre. Six mois après leur publication, son auteur a révélé que le reportage lui-même était un faux. Cette démarche a fait comprendre à quel point il est facile de produire, de diffuser et de croire de fausses informations.
Jonas Bendiksen
Ces jeunes gens n’existent pas. Ce sont de purs avatars issus de la seule intelligence artificielle. Ces images ont été publiées en avril 2021 en tant que «reportage» sur la production de fake news à Veles, une ville de Macédoine, épicentre mondial du genre. Six mois après leur publication, son auteur a révélé que le reportage lui-même était un faux. Cette démarche a fait comprendre à quel point il est facile de produire, de diffuser et de croire de fausses informations.
Jonas Bendiksen
Format libre, Europe. Jonas Bendiksen. Basé en Norvège, il a commencé sa carrière à l’âge de 19 ans, avant de partir en Russie pour poursuivre son propre travail. Il a photographié les zones périphériques de l'ex-Union soviétique. Dans l’ensemble de son travail, Jonas Bendiksen se concentre sur les personnes et les communautés vivant dans des enclaves isolées.
Jonas Bendiksen
Format libre, Europe. Jonas Bendiksen. Basé en Norvège, il a commencé sa carrière à l’âge de 19 ans, avant de partir en Russie pour poursuivre son propre travail. Il a photographié les zones périphériques de l'ex-Union soviétique. Dans l’ensemble de son travail, Jonas Bendiksen se concentre sur les personnes et les communautés vivant dans des enclaves isolées.
Jonas Bendiksen
L’avenir de ce jeune homme dépend uniquement des trafiquants de drogue qui contrôlent par la violence son village, Malinaltepec, au Mexique. Les paysans ont abandonné l’agriculture traditionnelle au profit de la culture du pavot, bien plus rentable. La violence et les meurtres liés au trafic de drogue submergent l’Etat de Guerrero.
Yael Martínez
L’avenir de ce jeune homme dépend uniquement des trafiquants de drogue qui contrôlent par la violence son village, Malinaltepec, au Mexique. Les paysans ont abandonné l’agriculture traditionnelle au profit de la culture du pavot, bien plus rentable. La violence et les meurtres liés au trafic de drogue submergent l’Etat de Guerrero.
Yael Martínez
Format libre, Amérique du Nord et Amérique centrale. Yael Martínez. Ce photographe est basé à Taxco, au Mexique. Son travail est consacré aux communautés fracturées. Il intervient souvent symboliquement sur ses photos pour évoquer un sentiment de vide, d’absence et de douleur subi par les personnes touchées par le crime organisé dans la région. Le photographe a rayé et percé de trous d’épingles ses tirages photographiques, puis les a rétroéclairés. Les lueurs obtenues représentent le traumatisme des paysans ainsi que le processus de grattage de la fleur de pavot lors de l’extraction de l’opium.
Yael Martínez
Format libre, Amérique du Nord et Amérique centrale. Yael Martínez. Ce photographe est basé à Taxco, au Mexique. Son travail est consacré aux communautés fracturées. Il intervient souvent symboliquement sur ses photos pour évoquer un sentiment de vide, d’absence et de douleur subi par les personnes touchées par le crime organisé dans la région. Le photographe a rayé et percé de trous d’épingles ses tirages photographiques, puis les a rétroéclairés. Les lueurs obtenues représentent le traumatisme des paysans ainsi que le processus de grattage de la fleur de pavot lors de l’extraction de l’opium.
Yael Martínez