Les rhinopithèques de Roxellane appartiennent à la famille des «Cercopithecidae». Sédentaires, ils passent la plus grande partie de leur vie dans les branches les plus élevées des forêts de bambous ou de conifères. Ils s’y épouillent, s’amusent, font la sieste à l’abri des prédateurs ou se nourrissent de bourgeons, de feuilles et de fruits.
Cyril Ruoso / Minden PicturesJeune de la tribu, aujourd'hui menacée. En plus de la déforestation, elle subit les pressions de la chasse: la peau de ce petit singe est très recherchée par les médecins traditionnels chinois, qui lui attribuent des vertus contre les rhumatismes.
Cyril Ruoso / Minden PicturesDes adolescents de la tribu jouent à se mesurer...
Cyril Ruoso / Minden Pictures... alors que des mâles s’affrontent à terre. Debout sur leurs deux pattes arrière, ils sont aussi très habiles. A l’issue des combats, le mâle dominant pourra s’entourer d’un harem comptant jusqu’à dix femelles et de plusieurs petits. Les perdants tenteront leur chance dans d’autres groupes ou formeront ensemble un groupe séparé, et garderont toujours des liens étroits avec leur clan d’origine.
Cyril Ruoso / Minden PicturesLes mâles adultes peuvent atteindre 15 kilos. On distingue sur leur tête la crête noire qui les différencie des femelles. Le mot Rhinopithecus signifie en grec «nez de singe», ce qui est en soi la preuve que le nez de cet animal a toujours étonné.
Cyril Ruoso / Minden PicturesDeux jeunes se tiennent chaud en se blottissant l’un contre l’autre. Une fois qu’ils seront adultes, les poils de leur dos deviendront longs, brillants et dorés et leur fourrure atteindra 15 cm d’épaisseur.
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