Le meilleur du photojournalisme 2018

Chaque année le concours World Press Photo récompense les images les plus fortes de l'année produites par et pour la presse. Cette sélection est exposée au Château de Prangins du 9 novembre au 9 décembre 2018. En tant que partenaire de la manifestation, L'illustré vous présente dans ce premier volet, le gagnant de la catégorie Photo de l'année ainsi que les images des nominés.

6 Photos
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Patrick Brown mandaté par l'UNICEF rend compte de la situation désastreuse des réfugiés Rohingyas, cette minorité musulmane, privée de la citoyenneté birmane chassés du Myanmar par les autorités et des groupes bouddhistes vers le Bangladesh. Il photographie le 28 septembre 2017, les corps sans vie d'un groupe d'une centaine de Rohingyas qui ont tenté de fuir le Myanmar par la mer. Leur embarcation a chaviré à environ huit kilomètres au large d'Inani Beach, près de Cox's Bazar, au Bangladesh. Seuls 17 survivent à l'accident.Patrick Brown
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Patrick Brown mandaté par l'UNICEF rend compte de la situation désastreuse des réfugiés Rohingyas, cette minorité musulmane, privée de la citoyenneté birmane chassés du Myanmar par les autorités et des groupes bouddhistes vers le Bangladesh. Il photographie le 28 septembre 2017, les corps sans vie d'un groupe d'une centaine de Rohingyas qui ont tenté de fuir le Myanmar par la mer. Leur embarcation a chaviré à environ huit kilomètres au large d'Inani Beach, près de Cox's Bazar, au Bangladesh. Seuls 17 survivent à l'accident.Patrick Brown
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Aisha n'a que 14 ans. Kidnappée par l'organisation jihadistes d'origine nigériane Boko Haram, elle devait servir de bombe humaine. Bardée d'explosifs, Aisha aurait dû se faire sauter au milieu de la foule. Elle a réussi à s'échapper et à trouver refuge. Le photographe Adam Ferguson réalise une série de portraits de ces jeunes échappées de Boko Haram, dont Aisha pour le journal The New York Times. Maiduguri, état de Borno, Nigeria 29 août - 22 septembre 2017.Adam Ferguson
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Aisha n'a que 14 ans. Kidnappée par l'organisation jihadistes d'origine nigériane Boko Haram, elle devait servir de bombe humaine. Bardée d'explosifs, Aisha aurait dû se faire sauter au milieu de la foule. Elle a réussi à s'échapper et à trouver refuge. Le photographe Adam Ferguson réalise une série de portraits de ces jeunes échappées de Boko Haram, dont Aisha pour le journal The New York Times. Maiduguri, état de Borno, Nigeria 29 août - 22 septembre 2017.Adam Ferguson
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22 mars 2017, une passante réconforte la touriste américaine Melissa Cochran, blessée lors d'une attaque contre des piétons sur le pont de Westminster en plein centre de Londres, Royaume-Uni. Melissa survit à l'attaque contrairement à Kurt, son mari. Toby Melville travaille pour l'agence de presse Reuters depuis 2003. Il arrive sur les lieux peu après l'attaque perpétrée par le converti Khalid Masood, né dans le Kent sous le nom de Adrian Russell Elms. Masood était monté sur le trottoir avec une voiture louée, tuant 3 personnes sur le coup. Deux autres victimes meurent les jours suivants et 40 autres ont été blessées lors de l'attentat. Armé de deux couteaux, l'assaillant a ensuite tenté d'entrer dans l'enceinte du Parlement, où il a mortellement poignardé l'un des policiers lui barrant l'accès avant d'être tué par balle. TOBY MELVILLE
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22 mars 2017, une passante réconforte la touriste américaine Melissa Cochran, blessée lors d'une attaque contre des piétons sur le pont de Westminster en plein centre de Londres, Royaume-Uni. Melissa survit à l'attaque contrairement à Kurt, son mari. Toby Melville travaille pour l'agence de presse Reuters depuis 2003. Il arrive sur les lieux peu après l'attaque perpétrée par le converti Khalid Masood, né dans le Kent sous le nom de Adrian Russell Elms. Masood était monté sur le trottoir avec une voiture louée, tuant 3 personnes sur le coup. Deux autres victimes meurent les jours suivants et 40 autres ont été blessées lors de l'attentat. Armé de deux couteaux, l'assaillant a ensuite tenté d'entrer dans l'enceinte du Parlement, où il a mortellement poignardé l'un des policiers lui barrant l'accès avant d'être tué par balle. TOBY MELVILLE
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Des civils font la queue pour la distribution de l'aide dans le quartier de Mamun à l'ouest de Mossoul, le 15 mars 2017. Le photographe Ivor Prickett est un habitué de la région. Il couvre les événements liés à la dissolution de l'État islamique en Iraq et en Syrie pour The New York Times. En 2014, Mossoul la grande ville du nord de l’Irak tombe aux mains de l’Etat islamique. La bataille pour la reconquérir commence en octobre 2016. Si Mossoul Est est déclarée libérée fin janvier 2017, Mossoul Ouest devient le théâtre d’une guerre acharnée où les civils sont utilisés comme boucliers humains par les combattants de l’État islamique qui tentent de se maintenir dans les vieux quartiers de la ville. Les victimes se comptent par milliers et les civils se retrouvent piégés dans les dernières zones sous contrôle islamiste. Ils manquent cruellement de nourriture et d'eau.IVOR PRICKETT
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Des civils font la queue pour la distribution de l'aide dans le quartier de Mamun à l'ouest de Mossoul, le 15 mars 2017. Le photographe Ivor Prickett est un habitué de la région. Il couvre les événements liés à la dissolution de l'État islamique en Iraq et en Syrie pour The New York Times. En 2014, Mossoul la grande ville du nord de l’Irak tombe aux mains de l’Etat islamique. La bataille pour la reconquérir commence en octobre 2016. Si Mossoul Est est déclarée libérée fin janvier 2017, Mossoul Ouest devient le théâtre d’une guerre acharnée où les civils sont utilisés comme boucliers humains par les combattants de l’État islamique qui tentent de se maintenir dans les vieux quartiers de la ville. Les victimes se comptent par milliers et les civils se retrouvent piégés dans les dernières zones sous contrôle islamiste. Ils manquent cruellement de nourriture et d'eau.IVOR PRICKETT
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Ivor Prickett qui documente la libération de Mossoul des mains de l'État islamique, photographie ce petit garçon qui vient d'être amené hors de la dernière zone de la vieille ville contrôlée par l'EI. Il est lavé et soigné par les soldats des forces spéciales irakiennes. L'homme qui l'a amené là est soupçonné d'être un militant islamiste. Il ne connaît pas le nom de l'enfant et l'a probablement utilisé comme une sorte de laisser-passer vivant. Mossoul le 12 juillet 2017.IVOR PRICKETT
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Ivor Prickett qui documente la libération de Mossoul des mains de l'État islamique, photographie ce petit garçon qui vient d'être amené hors de la dernière zone de la vieille ville contrôlée par l'EI. Il est lavé et soigné par les soldats des forces spéciales irakiennes. L'homme qui l'a amené là est soupçonné d'être un militant islamiste. Il ne connaît pas le nom de l'enfant et l'a probablement utilisé comme une sorte de laisser-passer vivant. Mossoul le 12 juillet 2017.IVOR PRICKETT
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Classées dans huit catégories différentes, les images primées du World Press Photo sont visibles au Château de Prangins jusqu'au 9 décembre 2018. La semaine prochaine: Les images bouleversantes de Heba Khamis sur le "repassage des seins" au Cameroun, une pratique douloureuse sensée empêcher le développement de la poitrine des filles.Fausto Podavini
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Classées dans huit catégories différentes, les images primées du World Press Photo sont visibles au Château de Prangins jusqu'au 9 décembre 2018. La semaine prochaine: Les images bouleversantes de Heba Khamis sur le "repassage des seins" au Cameroun, une pratique douloureuse sensée empêcher le développement de la poitrine des filles.Fausto Podavini