La nostalgie plane sur les Sony Awards

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La nostalgie plane sur les Sony Awards

Martin Stranka

La nostalgie plane sur les Sony Awards

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Le Sony World Photography Awards 2019 accouche d'une sélection d'images gagnantes empreintes d'une étrange mélancolie. Alors que les catégories sont très diverses, les photographies primées, malgré une évidente poésie, sentent bon la nostalgie d'un monde révolu.

file749cmuz4fyo16uswuld — PHOTOGRAPHIE DE PAYSAGE. Hal Gage, photographe établi en Alaska, livre une vue d’un paysage un brin lugubre. Des souches d’arbres, comme les croix d'un cimetière, apparaissent quand l’eau se retire du lac artificiel Alder sur la rivière Nisqually à Eatonville, dans l'Etat américain de Washington. Hal Gage

file749cmuy0yaq18hlp6ml4 — PHOTOGRAPHIE DE NATURE MORTE. Un proverbe chinois dit: «Aussi belle soit-elle, la pivoine ne serait rien sans ses feuilles.» A traduire par « Nous devons notre force au soutien des autres». L’artiste de Hong Kong Rachel Yee Lam Lai en livre une interprétation picturale et abstraite qui lui vaut le premier prix de sa catégorie. Rachel Yee Lam Lai

file749cmusdamux7tm8lh — PHOTOGRAPHIE D’ARCHITECTURE. C’est avec l’oeil de l’architecte que le français Philippe Sarfati compose l’image gagnante de ce jardinier arrosant la pelouse devant l’imposant Musée d’art contemporain du XXIe siècle à Kanazawa, Japon, un bâtiment circulaire de plus de 100 m de diamètre entièrement vitré. Philippe Sarfati

file749cmuv68aaef40m7z1 — PHOTOGRAPHIE CULTURELLE. Le photographe chinois Pan Jianhua gagne le concours grâce à cette scène de théâtre d’ombres chinoises semblant provenir d’un autre temps. En effet, l’art des marionnettes d’ombres est très ancien et est aujourd’hui inscrit au patrimoine immatériel de l’Unesco. Pan Jianhua

file749cmuwta5kmp5i08se — PHOTOGRAPHIE DE LA NATURE ET DU MONDE SAUVAGE. La photographe animalière britannique Tracey Lund a réussi à capter des fous de Bassan en train de pêcher sous l’eau de l’archipel des Shetland en Ecosse. Tracey Lund

file749cmv3sfo457g47n8s — PHOTOGRAPHIE URBAINE. La photographe française Carole Pariat remporte le 1er prix avec cette vue d’une ville du sud de la Chine où les gratte-ciels qui ont poussé comme des champignons contrastent singulièrement avec le paysage de pics de pierre résultant d’une lente érosion due à la pluie et au vent. Carole Pariat

file749cmv0suxw391dzcxm — PHOTOGRAPHIE DE PORTRAIT. Richard Ansett du Royaume-Uni s’illustre avec cette scène de mère à l’enfant, un classique revisité au goût du jour. Dans le rôle de la mère, Grayson Perry, céramiste de talent et enfant terrible de la scène artistique britannique qui aime se travestir en « Claire », son alter-ego habillé de robes colorées. Richard Ansett

file749cmuy4beo10etkf44g — PHOTOGRAPHIE DU MOUVEMENT. Christy Lee Rogers est une photographe contemporaine américaine qui utilise la piscine comme une toile. L’image primée fait partie de sa série "Muses", faite de vastes tableaux baroques: des personnes immergées, habillées d’amples vêtements sont photographiées de nuit éclairées par la lumière qui en pénétrant dans l’eau dévie de sa trajectoire. Christy Lee Rogers

file749ej1yfo5119udug188 — PHOTOGRAPHIE DE VOYAGE. L’image d’une mariée japonaise en robe traditionnelle shintoïste à Tokyo fait partie de la série un peu surréaliste «119 vues sans Mont Fuji» du photographe français Nicolas Boyer, réalisée au Japon au printemps 2018. Nicolas Boyer

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