Merveilles du monde

Photographies du bec-en-sabot, un oiseau d'un autre âge

Massif et imposant, muni d’un bec sculpté pour la pêche, le bec-en-sabot mène une vie paisible dans les zones humides d’Afrique équatoriale. Seule ombre au tableau: l’espace vital de cet échassier solitaire se réduit inexorablement. Découvrez les images de cet oiseau d'un autre âge.

7 Photos
bec-en-sabot

Son plumage gris légèrement bleuté rappelle le granit, avec une queue noire et un ventre légèrement plus clair. Le bec-en-sabot présente, sur l’arrière de la tête, une petite touffe de plumes qu’il peut ériger comme une crête. Il n’y a pas de réel dimorphisme sexuel chez cette espèce: le mâle est juste un peu plus gros que la femelle et a un bec plus long. Autre particularité: de longs doigts lui permettent de ne pas s’enfoncer dans les marais.

© Patrick Kientz / Naturagency
bec-en-sabot

Son plumage gris légèrement bleuté rappelle le granit, avec une queue noire et un ventre légèrement plus clair. Le bec-en-sabot présente, sur l’arrière de la tête, une petite touffe de plumes qu’il peut ériger comme une crête. Il n’y a pas de réel dimorphisme sexuel chez cette espèce: le mâle est juste un peu plus gros que la femelle et a un bec plus long. Autre particularité: de longs doigts lui permettent de ne pas s’enfoncer dans les marais.

© Patrick Kientz / Naturagency
bec-en-sabot

Malgré le fait qu’il maîtrise parfaitement le vol plané et qu’il sache utiliser les courants ascendants, le vol du bec-en-sabot est relativement lent. Ce n’est pas un oiseau migrateur. Mais si les sources de nourriture sont insuffisantes, il peut accomplir des déplacements saisonniers entre les zones de nidification et les zones de nourrissage.

© Patrick Kientz / Naturagency
bec-en-sabot

Malgré le fait qu’il maîtrise parfaitement le vol plané et qu’il sache utiliser les courants ascendants, le vol du bec-en-sabot est relativement lent. Ce n’est pas un oiseau migrateur. Mais si les sources de nourriture sont insuffisantes, il peut accomplir des déplacements saisonniers entre les zones de nidification et les zones de nourrissage.

© Patrick Kientz / Naturagency
bec-en-sabot

Le bec-en-sabot ne harponne pas les poissons comme les hérons, mais il «écope» la surface de l’eau à l’horizontale, à l’aide de son bec si particulier.

© Patrick Kientz / Naturagency
bec-en-sabot

Le bec-en-sabot ne harponne pas les poissons comme les hérons, mais il «écope» la surface de l’eau à l’horizontale, à l’aide de son bec si particulier.

© Patrick Kientz / Naturagency
bec-en-sabot

Les zones de chasse préférées du bec-en-sabot sont les eaux peu profondes à haute végétation.

© Patrick Kientz / Naturagency
bec-en-sabot

Les zones de chasse préférées du bec-en-sabot sont les eaux peu profondes à haute végétation.

© Patrick Kientz / Naturagency
bec-en-sabot

Parfois, l’échassier s’installe sur une plateforme de végétaux flottants. Il chasse et pêche à la vue et à l’ouïe, tenant son bec vers le bas, contre sa poitrine, afin de faciliter la vision binoculaire. Souvent à l’affût, que ce soit à découvert ou non, il se fige à la vue d’une proie, allonge son cou et, d’une détente fulgurante, plonge la tête dans l’eau, en gardant les ailes déployées pour assurer son équilibre. Sa proie est généralement décapitée avant d’être avalée.

© Patrick Kientz / Naturagency
bec-en-sabot

Parfois, l’échassier s’installe sur une plateforme de végétaux flottants. Il chasse et pêche à la vue et à l’ouïe, tenant son bec vers le bas, contre sa poitrine, afin de faciliter la vision binoculaire. Souvent à l’affût, que ce soit à découvert ou non, il se fige à la vue d’une proie, allonge son cou et, d’une détente fulgurante, plonge la tête dans l’eau, en gardant les ailes déployées pour assurer son équilibre. Sa proie est généralement décapitée avant d’être avalée.

© Patrick Kientz / Naturagency
le bec-en-sabot

«Balaeniceps rex»: selon des paléontologues, les oiseaux sont des dinosaures à part entière, les seuls à avoir survécu à l’extinction massive d’il y a 66 millions d’années. Au fil du temps, certains dinosaures théropodes ont pris de plus en plus les caractéristiques des oiseaux tels qu’on les connaît aujourd’hui. On a retrouvé des fossiles apparentés au bec-en-sabot datant de l’époque du miocène (entre 5 et 23 millions d’années).

© Patrick Kientz / Naturagency
le bec-en-sabot

«Balaeniceps rex»: selon des paléontologues, les oiseaux sont des dinosaures à part entière, les seuls à avoir survécu à l’extinction massive d’il y a 66 millions d’années. Au fil du temps, certains dinosaures théropodes ont pris de plus en plus les caractéristiques des oiseaux tels qu’on les connaît aujourd’hui. On a retrouvé des fossiles apparentés au bec-en-sabot datant de l’époque du miocène (entre 5 et 23 millions d’années).

© Patrick Kientz / Naturagency
bec-en-sabot

L’œil du bec-en-sabot possède une membrane nictitante. C’est une paupière supplémentaire transparente ou translucide qui recouvre le globe oculaire afin de le protéger et de l’humidifier tout en permettant une certaine visibilité.

© Patrick Kientz / Naturagency
bec-en-sabot

L’œil du bec-en-sabot possède une membrane nictitante. C’est une paupière supplémentaire transparente ou translucide qui recouvre le globe oculaire afin de le protéger et de l’humidifier tout en permettant une certaine visibilité.

© Patrick Kientz / Naturagency