Photographies nocturnes dans les lieux mystiques de Suisse romande
La Suisse romande regorge de lieux mystérieux. Découvrez en images ces endroits magiques qui n'ont rien à envier à l'Ecosse et ses châteaux hantés. Frissons garantis.

La médium genevoise Begoña Favre-Gonzalo, qui enseigne l’art de la médiumnité dans son école Le Camango, a relevé le défi de se rendre de nuit dans les ruines de ce château dans la campagne genevoise où, selon la légende, l’esprit de la châtelaine erre par les nuits de pleine lune.
Julie de Tribolet
La médium genevoise Begoña Favre-Gonzalo, qui enseigne l’art de la médiumnité dans son école Le Camango, a relevé le défi de se rendre de nuit dans les ruines de ce château dans la campagne genevoise où, selon la légende, l’esprit de la châtelaine erre par les nuits de pleine lune.
Julie de Tribolet
La forêt du Devens, près de Gorgier (NE), abrite plusieurs tumulus et menhirs. Une forêt enchantée pour la druidesse Joëlle Chautems, ici dans la tenue utilisée lors de cérémonies nocturnes. Elle officie devant le grand menhir de 2,5 mètres qui possède, dit-elle, un pouvoir régénérant.
Julie de Tribolet
La forêt du Devens, près de Gorgier (NE), abrite plusieurs tumulus et menhirs. Une forêt enchantée pour la druidesse Joëlle Chautems, ici dans la tenue utilisée lors de cérémonies nocturnes. Elle officie devant le grand menhir de 2,5 mètres qui possède, dit-elle, un pouvoir régénérant.
Julie de Tribolet
Le gibet de Valangin. Les randonneurs qui cheminent sur le sentier pédestre qui relie Peseux à Valangin et qui se sont assis sur ce banc de bois d’où on peut admirer une vue magnifique sur le lac de Neuchâtel sont loin d’imaginer que d’atroces supplices ont été pratiqués ici et que ce lieu est marqué par la souffrance et la mort. Quatre grosses pierres carrées encore visibles formaient le socle des colonnes soutenant les fourches patibulaires, le gibet où l’on pendait les condamnés avant de les laisser pourrir au vu de tous. Entre 1424 et 1798, 182 personnes ont péri ici. Notamment Marie Brunet, 68 ans, la dernière sorcière de Neuchâtel, brûlée le 12 mai 1667, accusée d'être possédée par le diable. Les détails horribles de sa mise à mort ont été retrouvés il y a quelques années, expliquant que la pauvre femme devait «être pincée en deux endroits de son corps avec des tenailles ardentes et ensuite jetée vive sur un bûcher».
Julie de Tribolet
Le gibet de Valangin. Les randonneurs qui cheminent sur le sentier pédestre qui relie Peseux à Valangin et qui se sont assis sur ce banc de bois d’où on peut admirer une vue magnifique sur le lac de Neuchâtel sont loin d’imaginer que d’atroces supplices ont été pratiqués ici et que ce lieu est marqué par la souffrance et la mort. Quatre grosses pierres carrées encore visibles formaient le socle des colonnes soutenant les fourches patibulaires, le gibet où l’on pendait les condamnés avant de les laisser pourrir au vu de tous. Entre 1424 et 1798, 182 personnes ont péri ici. Notamment Marie Brunet, 68 ans, la dernière sorcière de Neuchâtel, brûlée le 12 mai 1667, accusée d'être possédée par le diable. Les détails horribles de sa mise à mort ont été retrouvés il y a quelques années, expliquant que la pauvre femme devait «être pincée en deux endroits de son corps avec des tenailles ardentes et ensuite jetée vive sur un bûcher».
Julie de Tribolet
Le château de Rouelbeau. Situées sur la commune de Meinier (GE), les ruines de ce château construit en 1318 sont accessibles au public depuis 2016, après douze années de fouilles archéologiques. Un sentier didactique permet de se familiariser avec cette bâtisse militaire mais, dès que la nuit tombe, c’est d’une autre histoire qu’il s’agit. Et il faut avoir le cœur solide pour s’y aventurer, car une légende, celle de la Dame Blanche, raconte que, les nuits de pleine lune ou à la veille de Noël, le fantôme de la châtelaine, première épouse d’Humbert de Choulex, erre sur le lieu dans l’espoir de reconquérir l’amour de son époux bien-aimé, qui l’a répudiée. La légende précise encore qu’elle peut faire revivre les habitants du lieu ou enfermer pour l’éternité les visiteurs trop curieux ou cupides. Pas commode non plus, notre fantôme, avec le quidam rencontré s’il n’a pas la chance de ressembler à son chevalier de mari.
Julie de Tribolet
Le château de Rouelbeau. Situées sur la commune de Meinier (GE), les ruines de ce château construit en 1318 sont accessibles au public depuis 2016, après douze années de fouilles archéologiques. Un sentier didactique permet de se familiariser avec cette bâtisse militaire mais, dès que la nuit tombe, c’est d’une autre histoire qu’il s’agit. Et il faut avoir le cœur solide pour s’y aventurer, car une légende, celle de la Dame Blanche, raconte que, les nuits de pleine lune ou à la veille de Noël, le fantôme de la châtelaine, première épouse d’Humbert de Choulex, erre sur le lieu dans l’espoir de reconquérir l’amour de son époux bien-aimé, qui l’a répudiée. La légende précise encore qu’elle peut faire revivre les habitants du lieu ou enfermer pour l’éternité les visiteurs trop curieux ou cupides. Pas commode non plus, notre fantôme, avec le quidam rencontré s’il n’a pas la chance de ressembler à son chevalier de mari.
Julie de Tribolet
Le menhir du Devens. Cette pierre située dans une petite clairière est la plus connue de la région. Elle mesure 2,5 mètres de hauteur et fait partie d’un ensemble de trois menhirs situés sur la commune de Gorgier (NE), que l’on atteint en prenant la direction de Montalchez. On peut lire dans les archives communales que les trois monuments druidiques ont fait l’objet de nombreuses études archéologiques au cours des ans. Les menhirs sont placés à peu de distance les uns des autres à la lisière de la forêt dite du Grand Devin (Devens), qui regorge par ailleurs de sites sacrés. Une forêt à l’atmosphère étrange et d’un autre temps, confie la druidesse Joëlle Chautems. A l’époque celtique, de nombreux rituels qui marquaient les grands moments de l’existence étaient célébrés dans ces espaces sacrés. Comme celui de la présentation des enfants aux cinq éléments, par exemple.
Julie de Tribolet
Le menhir du Devens. Cette pierre située dans une petite clairière est la plus connue de la région. Elle mesure 2,5 mètres de hauteur et fait partie d’un ensemble de trois menhirs situés sur la commune de Gorgier (NE), que l’on atteint en prenant la direction de Montalchez. On peut lire dans les archives communales que les trois monuments druidiques ont fait l’objet de nombreuses études archéologiques au cours des ans. Les menhirs sont placés à peu de distance les uns des autres à la lisière de la forêt dite du Grand Devin (Devens), qui regorge par ailleurs de sites sacrés. Une forêt à l’atmosphère étrange et d’un autre temps, confie la druidesse Joëlle Chautems. A l’époque celtique, de nombreux rituels qui marquaient les grands moments de l’existence étaient célébrés dans ces espaces sacrés. Comme celui de la présentation des enfants aux cinq éléments, par exemple.
Julie de Tribolet
L’arbre de la fertilité. C’est un épicéa vieux de 350 ans. Il se trouve dans la forêt du Risoux, dans la vallée de Joux, la plus grande forêt de Suisse si on prend en compte le fait qu’une partie se situe en France. Mais aucun guide, aucun dépliant de l’office du tourisme n’indique l’emplacement de l’arbre vénérable. Il a longtemps été considéré par la population de la région comme un arbre sacré, que les femmes infertiles venaient en grand nombre, de la Vallée ou de plus loin, toucher de leurs mains dans l’espoir de tomber enceintes. Une pratique qui aurait perduré de nombreuses années, mais tombée en désuétude aujourd’hui. Pour espérer le voir, il faut s’enfoncer au moins pendant quinze minutes en voiture sur la route forestière au départ du Brassus, guidé par une des rares personnes encore au courant de cette histoire. Et il n’y en a pas beaucoup. Pour sa tranquillité d’arbre, c’est peut-être mieux ainsi.
Julie de Tribolet
L’arbre de la fertilité. C’est un épicéa vieux de 350 ans. Il se trouve dans la forêt du Risoux, dans la vallée de Joux, la plus grande forêt de Suisse si on prend en compte le fait qu’une partie se situe en France. Mais aucun guide, aucun dépliant de l’office du tourisme n’indique l’emplacement de l’arbre vénérable. Il a longtemps été considéré par la population de la région comme un arbre sacré, que les femmes infertiles venaient en grand nombre, de la Vallée ou de plus loin, toucher de leurs mains dans l’espoir de tomber enceintes. Une pratique qui aurait perduré de nombreuses années, mais tombée en désuétude aujourd’hui. Pour espérer le voir, il faut s’enfoncer au moins pendant quinze minutes en voiture sur la route forestière au départ du Brassus, guidé par une des rares personnes encore au courant de cette histoire. Et il n’y en a pas beaucoup. Pour sa tranquillité d’arbre, c’est peut-être mieux ainsi.
Julie de Tribolet
La grotte aux fées. Il existe plusieurs grottes aux fées en Suisse, celle-ci est située dans le Val-de-Travers (NE), à environ 2,8 km de la commune de La Côte-aux-Fées, en prenant la direction du hameau de Saint-Olivier. La grotte est un tuyau de 100 m de long muni d'une chaîne qui conduit jusqu'au lieu-dit le Nid d'Aigle, point de vue juché dans la falaise. Un panneau à l'entrée indique au visiteur que «la grotte aux fées est la grotte neuchâteloise dont on parle le plus dans les écrits des XVIIe et XVIIIe siècles». Différentes légendes circulent sur le lieu qui en font tantôt un temple païen, tantôt un repaire de fées dont on ne précise pas les spécialités. Il est indéniable que les grottes servaient de lieu de rituels et de passage accompagnant les différentes initiations de la tribu. Les scènes de chasse qui sont souvent représentées dans les grottes, comme celles de Lascaux, sont des dessins effectués à des fins de bénédiction aux esprits des bêtes chassées.
Julie de Tribolet
La grotte aux fées. Il existe plusieurs grottes aux fées en Suisse, celle-ci est située dans le Val-de-Travers (NE), à environ 2,8 km de la commune de La Côte-aux-Fées, en prenant la direction du hameau de Saint-Olivier. La grotte est un tuyau de 100 m de long muni d'une chaîne qui conduit jusqu'au lieu-dit le Nid d'Aigle, point de vue juché dans la falaise. Un panneau à l'entrée indique au visiteur que «la grotte aux fées est la grotte neuchâteloise dont on parle le plus dans les écrits des XVIIe et XVIIIe siècles». Différentes légendes circulent sur le lieu qui en font tantôt un temple païen, tantôt un repaire de fées dont on ne précise pas les spécialités. Il est indéniable que les grottes servaient de lieu de rituels et de passage accompagnant les différentes initiations de la tribu. Les scènes de chasse qui sont souvent représentées dans les grottes, comme celles de Lascaux, sont des dessins effectués à des fins de bénédiction aux esprits des bêtes chassées.
Julie de Tribolet