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Reportage auprès des habitants de la Brévine

On la surnomme toujours la Sibérie de la Suisse. Le froid qui régnait dans cette vallée reculée du Jura neuchâtelois reste légendaire. Durant l’hiver 1981, la célèbre photographe suisse Monique Jacot y a passé deux mois et a immortalisé la vie quotidienne difficile de ses habitants. Nous sommes allés à leur recherche.

12 Photos
La Brévine en 1981

Sous les rayons dorés du soleil: dans les années 1980, ceux qui ne possédaient pas de tracteur dans la vallée glaciale de La Brévine se déplaçaient à cheval ou en traîneau, comme ici Samuel Maeder avec Jenny. Il y a quarante ans, on trouvait des chevaux dans une ferme sur trois.

Monique Jacot/Fotostiftung Schweiz
La Brévine en 1981

Sous les rayons dorés du soleil: dans les années 1980, ceux qui ne possédaient pas de tracteur dans la vallée glaciale de La Brévine se déplaçaient à cheval ou en traîneau, comme ici Samuel Maeder avec Jenny. Il y a quarante ans, on trouvait des chevaux dans une ferme sur trois.

Monique Jacot/Fotostiftung Schweiz
La Brévine en 1981

C’est presque irréel: l’hiver 1981 a été le plus long et le plus froid depuis dix ans, avec parfois des murs de neige de plusieurs mètres de haut.

Monique Jacot/Fotostiftung Schweiz
La Brévine en 1981

C’est presque irréel: l’hiver 1981 a été le plus long et le plus froid depuis dix ans, avec parfois des murs de neige de plusieurs mètres de haut.

Monique Jacot/Fotostiftung Schweiz
La Brévine en 2023

Quarante-deux ans plus tard, en février 2023, un miroir est toujours en place au même carrefour, dans lequel se reflète le village de La Chaux-du-Milieu. En cette douce journée d’hiver ensoleillée, on est loin d’imaginer que ce village est toujours le plus froid de Suisse.

Julie de Tribolet
La Brévine en 2023

Quarante-deux ans plus tard, en février 2023, un miroir est toujours en place au même carrefour, dans lequel se reflète le village de La Chaux-du-Milieu. En cette douce journée d’hiver ensoleillée, on est loin d’imaginer que ce village est toujours le plus froid de Suisse.

Julie de Tribolet
La Brévine en 1981

Ni ciel, ni terre, ni horizon, rien que la neige: pendant des décennies, le facteur Charles-Henri Lambelet s’est battu contre le vent et les intempéries pour apporter le courrier à 29 foyers, même par -30°C, voire plus froid encore.

Monique Jacot/Fotostiftung Schweiz
La Brévine en 1981

Ni ciel, ni terre, ni horizon, rien que la neige: pendant des décennies, le facteur Charles-Henri Lambelet s’est battu contre le vent et les intempéries pour apporter le courrier à 29 foyers, même par -30°C, voire plus froid encore.

Monique Jacot/Fotostiftung Schweiz
Charles-Henri Lambelet, facteur dans la vallée de Brévine en 1981

Endurci et aguerri: «Le froid était normal, nous ne connaissions rien d’autre», se souvient Charles-Henri Lambelet, ici en 1981. La tournée de distribution du courrier lui prenait huit heures, de 9 à 17 heures. Il était important de prévoir des en-cas.

Monique Jacot/Fotostiftung Schweiz
Charles-Henri Lambelet, facteur dans la vallée de Brévine en 1981

Endurci et aguerri: «Le froid était normal, nous ne connaissions rien d’autre», se souvient Charles-Henri Lambelet, ici en 1981. La tournée de distribution du courrier lui prenait huit heures, de 9 à 17 heures. Il était important de prévoir des en-cas.

Monique Jacot/Fotostiftung Schweiz
La Brévine en 1981: l'agricultrice Alexandrine Pellaton

Ce portrait sensible d’Alexandrine Pellaton a été réalisé en 1981, alors qu’elle était âgée de 77 ans. L’agricultrice est décédée en 1994.

Monique Jacot/Fotostiftung Schweiz
La Brévine en 1981: l'agricultrice Alexandrine Pellaton

Ce portrait sensible d’Alexandrine Pellaton a été réalisé en 1981, alors qu’elle était âgée de 77 ans. L’agricultrice est décédée en 1994.

Monique Jacot/Fotostiftung Schweiz
La Brévine en 1981: le facteur Charles-Henri Lambelet donne son courrier à l'agricultrice Alexandrine Pellaton

Une personnalité appréciée dans toute la vallée: Alexandrine Pellaton réceptionne le courrier des mains du facteur Charles-Henri Lambelet. «Elle était toujours contente et de bonne humeur», se souvient-il.

Monique Jacot/Fotostiftung Schweiz
La Brévine en 1981: le facteur Charles-Henri Lambelet donne son courrier à l'agricultrice Alexandrine Pellaton

Une personnalité appréciée dans toute la vallée: Alexandrine Pellaton réceptionne le courrier des mains du facteur Charles-Henri Lambelet. «Elle était toujours contente et de bonne humeur», se souvient-il.

Monique Jacot/Fotostiftung Schweiz
La Brévine en 2023

Même saison, météo différente: Samuel Maeder et sa femme, Marylise, devant la maison de sa grand-mère Alexandrine, aujourd’hui inhabitée. Là où la neige recouvrait le sol en permanence en février 1981 (photo du haut), il n’y a plus rien quatre décennies plus tard.

Julie de Tribolet
La Brévine en 2023

Même saison, météo différente: Samuel Maeder et sa femme, Marylise, devant la maison de sa grand-mère Alexandrine, aujourd’hui inhabitée. Là où la neige recouvrait le sol en permanence en février 1981 (photo du haut), il n’y a plus rien quatre décennies plus tard.

Julie de Tribolet
La Brévine en 1981: ski de fond

Le joli domaine de ski de fond de La Brévine attirait déjà de nombreux sportifs amateurs en 1981.

Monique Jacot/Fotostiftung Schweiz
La Brévine en 1981: ski de fond

Le joli domaine de ski de fond de La Brévine attirait déjà de nombreux sportifs amateurs en 1981.

Monique Jacot/Fotostiftung Schweiz
La Brévine en 2023: ski de fond

Aujourd’hui, la neige n’est pas toujours au rendez-vous. Pascal Schneider (à g.), qui a repris les rênes de Siberia Sports à la suite de son père Jean-Pierre (à dr.), se fait parfois du souci.

Julie de Tribolet
La Brévine en 2023: ski de fond

Aujourd’hui, la neige n’est pas toujours au rendez-vous. Pascal Schneider (à g.), qui a repris les rênes de Siberia Sports à la suite de son père Jean-Pierre (à dr.), se fait parfois du souci.

Julie de Tribolet
La Brévine en 1981: Geneviève Montandon

Geneviève Montandon en 1981, alors qu’elle apporte le lait à la fromagerie en traîneau. Lorsque Monique Jacot l’a photographiée, cette mère de deux enfants n’avait pas encore 30 ans, mais était déjà veuve.

Monique Jacot/Fotostiftung Schweiz
La Brévine en 1981: Geneviève Montandon

Geneviève Montandon en 1981, alors qu’elle apporte le lait à la fromagerie en traîneau. Lorsque Monique Jacot l’a photographiée, cette mère de deux enfants n’avait pas encore 30 ans, mais était déjà veuve.

Monique Jacot/Fotostiftung Schweiz
La Brévine 2023: Geneviève Montandon

Elle a tenu bon et a conservé sa ferme Les Sorbiers jusqu’à son départ à la retraite, en 2016. Elle est ravie d’avoir pu la vendre et de savoir qu’elle continue d’être exploitée en biodynamie. C’est avec plaisir qu’elle vient aujourd’hui rendre visite aux nouveaux propriétaires.

Julie de Tribolet
La Brévine 2023: Geneviève Montandon

Elle a tenu bon et a conservé sa ferme Les Sorbiers jusqu’à son départ à la retraite, en 2016. Elle est ravie d’avoir pu la vendre et de savoir qu’elle continue d’être exploitée en biodynamie. C’est avec plaisir qu’elle vient aujourd’hui rendre visite aux nouveaux propriétaires.

Julie de Tribolet