23 novembre: arrivée à Lucerne, à l’Europa Forum, où elle croise son ancienne collègue Doris Leuthard. Des policiers de Fedpol ont escorté Simonetta Sommaruga dès son arrivée à Lucerne. A chaque déplacement, une estimation du danger est établie par les services de sécurité pour définir quel dispositif est nécessaire. Dans certains cas, pendant la pandémie de covid, il était recommandé de ne pas se déplacer en transports publics.
Niels Ackermann / Lundi13
23 novembre: discours à l’Europa Forum. La ministre socialiste est très critique quant à la politique étrangère adoptée par la Suisse au cours des trente dernières années, axée sur les rapports économiques avec des partenaires lointains (Chine, Etats-Unis, Russie) plutôt qu’avec nos voisins directs. Elle défend également une politique énergétique plus autonome, dépendant moins des énergies fossiles, afin de ne pas reproduire la dépendance à la Russie qui fragilise aujourd’hui toute l’Europe.
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5 décembre: le bureau de Simonetta Sommaruga est extrêmement épuré. Seule une étagère accueille toutes sortes d’objets insolites, reçus lors de divers déplacements. Une boîte en bois a une place particulière, sur son bureau. Elle lui a été offerte par le ministre ukrainien de l’Environnement. Le coffret contient des paysages que l’Ukraine rêvait de transformer en régions naturelles. Nombre d’entre elles ont désormais été détruites par le conflit, un constat qui avait beaucoup touché la ministre.
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Le canapé vert était déjà là sous le règne de sa précédente occupante, Doris Leuthard. Simonetta Sommaruga est très fière de l’œuvre qui est accrochée au mur derrière elle: un tableau de l’artiste Christine Matthey-Isperian que le réalisateur Fernand Melgar lui a offert quand elle était ministre au Département de justice et police. Symbole du vivre-ensemble, il est composé de tissus issus du monde entier.
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5 décembre: la ministre s’apprête à rejoindre la salle du Bernerhof où se tiendra une réunion avec le Comité de pilotage de la sécurité d’approvisionnement. Elle y siège avec son collègue Guy Parmelin.
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5 décembre. Avec le Romand Benoît Revaz, directeur de l’Office fédéral de l’énergie, la ministre se rend à la réunion sur la sécurité de l’approvisionnement. Ils y retrouveront les patrons des grandes entreprises d’énergie ainsi que des hauts fonctionnaires de l’administration. Ce sont eux qui se coordonnent pour monitorer la situation énergétique du pays et anticiper tout risque de pénurie.
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7 décembre, 16 heures, Berne. Après un discours d’adieu très émouvant prononcé le matin devant le parlement, Simonetta Sommaruga rejoint le groupe socialiste au repas de Noël.
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Les participants félicitent à la fois la ministre pour ses douze ans au Conseil fédéral, mais célèbrent aussi la nouvelle élue, la Jurassienne Elisabeth Baume-Schneider.
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