World Press Photo: marche forcée le long de l'Omo

Dans le sud-est de l’Ethiopie, un barrage hydroélectrique menace les populations installées depuis des siècles sur les rives de l’Omo. Le photographe italien Fausto Podavini a suivi les dernières années de sa construction. Ses images primées par le World Press Photo parlent de l'équilibre fragile entre l'homme et son environnement. A voir jusqu'au 7 décembre au Musée National à Prangins.

5 Photos
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Juillet 2012, un membre de l'ethnie Konso fume le long de la route qui mène à Arba Minch, la principale ville de transit pour les touristes visitant la vallée d'Omo, en Éthiopie. Le développement de la région n'a pas encore apporté des bénéfices substantiels à la population locale.Diverses sources
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Juillet 2012, un membre de l'ethnie Konso fume le long de la route qui mène à Arba Minch, la principale ville de transit pour les touristes visitant la vallée d'Omo, en Éthiopie. Le développement de la région n'a pas encore apporté des bénéfices substantiels à la population locale.Diverses sources
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Juillet 2011, des enfants indigènes Karo jouent dans le sable sur les rives du fleuve Omo. Le peuple Karo dépend entièrement de la rivière pour son alimentation, tant pour les poissons que pour les légumes cultivées sur les sols fertilisées par les crues du fleuve. La forêt vue en arrière-plan a été défrichée depuis pour faire place à des plantations commerciales de coton.Fausto Podavini
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Juillet 2011, des enfants indigènes Karo jouent dans le sable sur les rives du fleuve Omo. Le peuple Karo dépend entièrement de la rivière pour son alimentation, tant pour les poissons que pour les légumes cultivées sur les sols fertilisées par les crues du fleuve. La forêt vue en arrière-plan a été défrichée depuis pour faire place à des plantations commerciales de coton.Fausto Podavini
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Juillet 2016, vue du barrage Gibe III. L'Éthiopie est en plein boom économique, avec une croissance moyenne de 10,5 % par an. L'une des zones les plus touchées est la vallée de l'Omo, une zone d'une biodiversité extraordinaire le long du fleuve Omo, qui prend sa source dans les hautes terres centrales de Shewan et se jette dans le lac Turkana, à la frontière du Kenya.Fausto Podavini
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Juillet 2016, vue du barrage Gibe III. L'Éthiopie est en plein boom économique, avec une croissance moyenne de 10,5 % par an. L'une des zones les plus touchées est la vallée de l'Omo, une zone d'une biodiversité extraordinaire le long du fleuve Omo, qui prend sa source dans les hautes terres centrales de Shewan et se jette dans le lac Turkana, à la frontière du Kenya.Fausto Podavini
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2012, des hommes de l'ethnie Hamer emmènent leur bétail paître dans le lit de l'Omo pendant la saison sèche. Les Hamer vivent principalement de l'élevage de moutons et leur territoire jouxte celui des Karo. Le Gouvernement est en train de redessiner leurs frontières territoriales pour les besoins d'un projet d'exploitation de la canne à sucre. La terre a été vendue entre 0,50 et 1 dollar US par hectare. L'ONG Survival International a fait état de graves violations des droits humains en Éthiopie en raison de ce qui faut bien appeler une expropriation des terres.Fausto Podavini
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2012, des hommes de l'ethnie Hamer emmènent leur bétail paître dans le lit de l'Omo pendant la saison sèche. Les Hamer vivent principalement de l'élevage de moutons et leur territoire jouxte celui des Karo. Le Gouvernement est en train de redessiner leurs frontières territoriales pour les besoins d'un projet d'exploitation de la canne à sucre. La terre a été vendue entre 0,50 et 1 dollar US par hectare. L'ONG Survival International a fait état de graves violations des droits humains en Éthiopie en raison de ce qui faut bien appeler une expropriation des terres.Fausto Podavini
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Ces images fortes font partie d'un reportage bien plus grand. Elles sont visibles jusqu'au 7 décembre au Musée National à Prangins. L'illustré continue la semaine prochaine avec la série en noir et blanc d'Alain Schroeder sur les mini jockeys indonésiens.Fausto Podavini
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Ces images fortes font partie d'un reportage bien plus grand. Elles sont visibles jusqu'au 7 décembre au Musée National à Prangins. L'illustré continue la semaine prochaine avec la série en noir et blanc d'Alain Schroeder sur les mini jockeys indonésiens.Fausto Podavini