L’ambroisie («Ambrosia artemisiifolia») détient un record qui fera frissonner les personnes allergiques: cette herbe commune produit en effet 1,6 million de pollens extrêmement allergènes par heure!
Martin OeggerliOn pourrait presque penser avoir affaire à un petit animal, mais il s’agit en réalité d’un pollen de chêne («Quercus petraea»). Si cet arbre très répandu sous nos latitudes produit une quantité importante de pollen, ce dernier n’est que moyennement allergène. Les troubles apparaissent périodiquement entre la floraison du bouleau et celle des graminées.
Martin OeggerliUn pollen d’aulne («Alnus glutinosa»), lui aussi extrêmement allergène. La pollinisation des arbres débute à la fin de janvier et s’étend jusqu’au début du mois de mai; celle des graminées, du mois de mai jusqu’à la fin de juillet et celle des herbacées, du mois de juillet jusque vers la fin de septembre.
Martin OeggerliLa plupart des pollens allergisants sont des pollens dits anémophiles, c’est-à-dire transportés par le vent. Ci-dessous, un pollen de bouleau peu élevé («Betula humilis»), dont la structure légère lui permet de parcourir jusqu’à 1000 kilomètres.
Martin OeggerliUne pâquerette («Bellis perennis») avec deux petits pollens collés à l’extrémité du pistil (pistil du bas). Cette fleur qui pousse spontanément dans nos régions sur les pelouses, prairies ou parcs fait partie des herbacées pouvant causer des allergies croisées
Martin OeggerliAu plus près des pollens: Né en 1974 à Soleure, Martin Oeggerli est docteur en génétique et en biologie moléculaire. Après avoir évolué dans le milieu de la recherche contre le cancer, celui qui se présente comme un micronaute – explorateur de mondes invisibles – utilise désormais son microscope pour sonder les plus petites enclaves de la nature, portant son regard aiguisé sur la beauté à l’échelle nanométrique. Martin crée de spectaculaires photographies en combinant la microscopie électronique à balayage (MEB) et la coloration post-traitement.
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