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Publireportage par Swisscom

La mise en place du réseau 5G, particulièrement performant, attise des craintes au sujet de la surveillance. D’où viennent ces craintes? Et qu’en est-il vraiment?

La 5G s’accompagnera-t-elle d’une surveillance totale? C’est en tout cas ce que prétend une vidéo sur YouTube, diffusée depuis le début de cette année. Plus de 750 000 personnes ont déjà vu le clip du prédicateur conspirationniste Ivo Sasek. Manifestement, le nouveau standard de la téléphonie mobile fait peur. Mais pourquoi les gens sont-ils aussi réceptifs à de telles histoires? «Les peurs ne sont pas rationnelles», explique le sociologue Marko Kovic, «et nous sommes tous un peu paranoïaques».

Ce politologue et expert en communication, spécialiste des théories conspirationnistes, en décèle une derrière les mises en garde contre le nouveau réseau mobile: «Cela fonctionne particulièrement bien avec la 5G: il y est question de diffusion d’ondes, de courant électrique et de haute technologie. Cela suscite des craintes.» Et ce sont ces craintes qu’exploite Ivo Sasek avec sa vidéo. «Ses vidéos ne représentent pas qu’un simple hobby», dénonce Marko Kovic: «Les gens qui propagent des théories conspirationnistes arrivent souvent à gagner de l’argent avec celles-ci.»

L'internet des objets connecte toujours plus d'appareils
La peur de la surveillance est étroitement liée aux technologies: la 5G est capable de relier davantage d’appareils et est nettement plus rapide et plus performante que les réseaux 3G et 4G actuels. L’internet des objets connecte toujours plus d’appareils et de systèmes tels que les appareils ménagers, le chauffage ou l’arrosage du jardin, et permet de les commander à distance. Des paramètres de santé peuvent également être surveillés en temps réel. C’est contre cette interconnexion que des critiques s’élèvent, notamment dans des forums et des vidéos.

Elles ne tiennent pas compte du fait que nous dévoilons aujourd’hui déjà une grande quantité d’informations personnelles par le biais de nos comportements. Nous déverrouillons nos téléphones portables grâce à la reconnaissance faciale, confions nos données personnelles aux réseaux sociaux et aux moteurs de recherche et donnons, à travers nos paiements sans argent liquide, de précieuses informations sur notre capacité financière et nos habitudes de consommation. Ces données sont en quelque sorte le prix à payer pour ce confort. «Les gens n’ont souvent pas conscience qu’ils ouvrent toutes grandes les portes de leurs données à travers les activités quotidiennes les plus banales», souligne Marko Kovic.

Les fournisseurs chinois soupçonnés d'espionnage
Les inquiétudes relatives à une intrusion indésirable dans notre vie privée sont alimentées par des gros titres, en relation avec le développement de la 5G. L’exclusion de fournisseurs chinois de technologies de réseaux, sur la base d’accusations d’espionnage, a notamment suscité une grande attention. Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne s’emploient activement à alimenter le débat et cherchent à convaincre d’autres pays occidentaux de les suivre sur cette voie. De tels événements alimentent les conspirationnistes et les critiques de la 5G.

Les USA aussi coupables d'écoutes illégales
L’espionnage et la sécurité des données représentent des défis inhérents à la numérisation. Edward Snowden, ancien collaborateur de l’agence de renseignement américaine NSA, a dévoilé aux yeux du monde que l’espionnage numérique était une réalité. Cela est toutefois indépendant de la technologie 5G et exige, en réponse, des mesures adaptées. Contrairement aux pays anglo-saxons, l’Europe ne mise pas sur des interdictions, mais sur la cybersécurité.
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publié le 18 janvier 2021 - 21:56