1. Home
  2. Publireportage
  3. L’outil idéal : il mesure sans douleur

Le système FreeStyle Libre permet aux personnes souffrant de diabète de mesurer leur glycémie sans aucune piqûre. Est-il vraiment convaincant ? Instructrice et conseillère en matière de mesure de glycémie en continu (MGC) et de pompes à insuline, Jane Rona Bigler de Berne l'a testé elle-même.

En Suisse, 470 000 personnes souffrent de diabetes mellitus (« diabète »). Environ 40 000 patients sont atteints d'un diabète de type I, je suis l’une d’entre eux. À la différence du diabète de type II souvent causé par le manque d'exercice physique, une surcharge pondérale et une mauvaise alimentation, mon pancréas ne produit plus d'insuline depuis environ 26 ans. Autrement dit, je dois contrôler ma glycémie plusieurs fois par jour et m'injecter de l’insuline en fonction de mes repas. Cela fait partie de moi, tout comme mes yeux marrons et les ongles multicolores de mes doigts. Si j'ai éprouvé quelques difficultés dans ma jeunesse, je vis désormais très bien avec. Qui plus est, j'ai fait de mon diabète une profession, exerçant en qualité d'instructrice et de conseillère en matière de MGC et de pompes à insuline au cabinet d'Endocrinologie et de Diabétologie de Berne

Le diabète peut être bien géré

En règle générale, les patients doivent prendre des médicaments hypoglycémiants ou s'injecter de l’insuline. Si je devais me faire une injection à des heures bien établies et me tenir à un régime alimentaire strict lorsque j’étais enfant, je dispose maintenant d'une plus grande liberté quant au contenu et à l'heure de mes repas. Lorsque je m'injecte des unités d'insuline à l'aide de ma pompe à insuline et que je garde un œil sur le taux de glucose, j'évite de fortes dérives, à savoir des hyperglycémies ou des hypoglycémies. Je peux ainsi parfaitement vaquer à mes passe-temps tels que la plongée8 ou partir en voyage avec l'équipe de course de camions de Sascha Lenz.

Jane Rona Bigler est une fervente adepte de courses de camions. ©Jane Rona Bigler

 

La mesure de la glycémie s'apparente au port de lunettes

Nombre de mes patients, moi incluse, ressentent la mesure de la glycémie comme une tâche pénible. Mais je leur dis toujours que c'est comparable à une déficience visuelle et que l’on doit porter des lunettes pour voir. Nous mesurons notre glycémie pour savoir quelle quantité d’insuline nous devons nous injecter. Dans mon cas, la pulpe de mes doigts s'était fortement durcie à force de la piquer, à l’image de celle d’un guitariste pinçant en permanence des cordes bien tendues. Je me suis alors demandée s'il y avait une alternative ce type de mesure de la glycémie.

Scanner au lieu de piquer 

De par mon métier, j'ai testé de nombreuses nouveautés, si bien que mes collègues me surnomment « la souris de laboratoire diplômée ». J'ai été enthousiasmée lorsque j'ai essayé le système FreeStyle Libre pour la première fois. Il permet de mesurer sa glycémie sans devoir se piquer le doigt. En effet, un capteur rond, étalonné à l'usine, à peu près de la taille d'une pièce de deux francs est appliqué à l'arrière de la partie supérieure du bras, insérant un petit filament long d'environ 5 mm sous la peau, qui mesure et enregistre le taux de glucose en continu. Je porte le capteur durant 14 jours au maximum. Etanche, il permet de se doucher et de nager sans aucun problème. Pour relever les données, le lecteur FreeStyle Libre ou un smartphone doté de l'application FreeStyle LibreLink App scanne le capteur et le taux de glucose apparaît aussitôt sur l'écran. Mais ce n'est pas tout : les fluctuations des valeurs de glucose des huit dernières heures est affichée ainsi que la tendance actuelle de mon taux de glucose. Je sais ainsi plus précisément le volume d'insuline à injecter avec la pompe à insuline. Cela semble presque trop beau pour être vrai…

 

 

Le système de mesure novateur Freestyle Libre permet aux diabétiques de toujours surveiller leur valeur du glucose sans aucune piqûre de routine© http://www.freestylelibre.ch

 

Si vous êtes un patient souffrant de diabète de type I ou II et que vous devez vous injecter de l'insuline aux repas, votre spécialiste peut vous prescrire une ordonnance et les caisses d'assurance-maladie remboursent intégralement le système, sauf la quote-part de 10% et la franchise.

Un petit conseil à vous partager sur le système: testez-le et prenez un rendez-vous en vue d'une formation efficace. www.freestylelibre.ch

 

Jane Rona Bigler

Contact/auteure: Jane Rona Bigler, instructrice et conseillère en matière de MGC et de pompes à insuline au cabinet d'Endocrinologie et de Diabétologie de Berne.

 

Références disponibles sur demande.

ADC-2019-CH-0339/ mai 2019

publié le 18 janvier 2021 - 21:56