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Les lauréats des Swiss Press Photo Awards 2023 ont été révélés ce mercredi 5 avril. Si des événements tels que la guerre en Ukraine ou les élections au Conseil fédéral ont été primés, le Swiss Press Photo rend également hommage à des thématiques de la vie courante. Aperçu.
Les photos de Fabrice Coffrini remportent le premier prix dans la catégorie «Actualité». Le photographe relate la fonte inexorable des glaciers.
© Fabrice Coffrini / Swiss Press Photo
1. Les photos de Fabrice Coffrini remportent le premier prix dans la catégorie actualité. Ses photos sont des témoignages au sujet de la glace que l’on avait crue éternelle, et dont les jours sont désormais comptés selon les glaciologues.
2. Au printemps 2022, le mouvement «Grève pour l’avenir» a organisé un rassemblement à Lausanne. La photo d’Olivier Vogelsang (deuxième place) a séduit le jury car elle ne correspond pas à l’image que l’on associe communément à une grève bruyante.
3. La troisième place revient à Peter Klaunzer pour ses photos de l’élection du Conseil fédéral. Ses clichés montrent le triomphe d’Élisabeth Baume-Schneider et d’Albert Rösti.
En 2022 les glaciers suisses ont perdu six pourcents de leur volume - un record après un hiver sec et un été chaud. Les photos montrent des promeneurs sur le glacier de Tsanfleuron.
© Fabrice Coffrini / Swiss Press PhotoEn 2022 les glaciers suisses ont perdu six pourcents de leur volume - un record après un hiver sec et un été chaud. Les photos montrent des glaciologues sur le glacier de Gries.
© Fabrice Coffrini / Swiss Press PhotoEn 2022 les glaciers suisses ont perdu six pourcents de leur volume - un record après un hiver sec et un été chaud. Les photos montrent des glaciologues sur le glacier de Fee où le ski d’été est soumis à des restrictions et où certains itinéraires de randonnée ne sont plus praticables.
© Fabrice Coffrini / Swiss Press PhotoEn 2022 les glaciers suisses ont perdu six pourcents de leur volume - un record après un hiver sec et un été chaud. Les photos montrent des glaciologues sur le glacier de Fee où le ski d’été est soumis à des restrictions et où certains itinéraires de randonnée ne sont plus praticables.
© Fabrice Coffrini / Swiss Press PhotoLe 9 avril, dans plusieurs villes de Suisse, se sont tenus des rassemblements du mouvement «Grève pour l’avenir», qui réunit des activistes du climat, des féministes et des syndicats. À Lausanne, sur la place Saint-François, la manifestation appelait ainsi à de profonds changements, notamment une réduction massive du temps de travail. Le mot d’ordre en lettres majuscules sur la pancarte: «Réduire».
© Olivier Vogelsang / Swiss Press PhotoC’est la surprise à l’élection complémentaire au Conseil fédéral du 7 décembre: Élisabeth Baume-Schneider, l’outsider du PS, est élue au gouvernement et se retrouve ainsi sous les feux des projecteurs. Elle est assermentée avec Albert Rösti qui, parti favori, a obtenu le siège vacant de l’UDC, dès le premier tour.
© Peter Klaunzer / Swiss Press PhotoC’est la surprise à l’élection complémentaire au Conseil fédéral du 7 décembre: Élisabeth Baume-Schneider, l’outsider du PS, est élue au gouvernement et se retrouve ainsi sous les feux des projecteurs. Elle est assermentée avec Albert Rösti qui, parti favori, a obtenu le siège vacant de l’UDC, dès le premier tour.
© Peter Klaunzer / Swiss Press PhotoC’est la surprise à l’élection complémentaire au Conseil fédéral du 7 décembre: Élisabeth Baume-Schneider, l’outsider du PS, est élue au gouvernement et se retrouve ainsi sous les feux des projecteurs. Elle est assermentée avec Albert Rösti qui, parti favori, a obtenu le siège vacant de l’UDC, dès le premier tour.
© Peter Klaunzer / Swiss Press PhotoC’est la surprise à l’élection complémentaire au Conseil fédéral du 7 décembre: Élisabeth Baume-Schneider, l’outsider du PS, est élue au gouvernement et se retrouve ainsi sous les feux des projecteurs. Elle est assermentée avec Albert Rösti qui, parti favori, a obtenu le siège vacant de l’UDC, dès le premier tour.
© Peter Klaunzer / Swiss Press Photo
1. Karine Bauzin a capturé, en couleurs vives, les activités estivales des retraités, comme on pourrait les imaginer en Floride ou en Californie. Or, nous sommes à Genève-Plage, un complexe de loisirs sur le lac Léman. Heureux ceux et celles qui peuvent emménager dans une cabane ici pendant la belle saison.
2. Les photos aériennes d’Andreas Busslinger peuvent être irritantes. Dans «Verticale Sicht» (vue verticale), Andreas Busslinger saisit des routes enneigées, des troncs d’arbres flottant dans le lac et d’anciennes pistes de ski sur des glaciers saupoudrés de la poussière du Sahara: des images pittoresques d’un point de vue inhabituel.
3. La troisième place dans la catégorie «Vie quotidienne» revient à Urs Jaudas. Les enfants d’une crèche forestière zurichoise jouent dans la boue, un vrai bonheur. Les parents, qui doivent sauver l’association en faillite au moyen d’une collecte de fonds, sont moins heureux.
Palm Springs? Miami Beach? Non, Genève Plage! La zone de détente au bord du Léman est un paradis estival pour les retraité·e·s. Ici, ils·elles peuvent emménager dans une cabane pendant la saison et passer la journée à jouer, entre autres choses. Selon le photographe, la série d’images retranscrit «une utopie sous forme d’oasis en milieu urbain».
© Karine Bauzin / Swiss Press PhotoPalm Springs? Miami Beach? Non, Genève Plage! La zone de détente au bord du Léman est un paradis estival pour les retraité·e·s. Ici, ils·elles peuvent emménager dans une cabane pendant la saison et passer la journée à jouer, entre autres choses. Selon le photographe, la série d’images retranscrit «une utopie sous forme d’oasis en milieu urbain».
© Karine Bauzin / Swiss Press PhotoPalm Springs? Miami Beach? Non, Genève Plage! La zone de détente au bord du Léman est un paradis estival pour les retraité·e·s. Ici, ils·elles peuvent emménager dans une cabane pendant la saison et passer la journée à jouer, entre autres choses. Selon le photographe, la série d’images retranscrit «une utopie sous forme d’oasis en milieu urbain».
© Karine Bauzin / Swiss Press PhotoPalm Springs? Miami Beach? Non, Genève Plage! La zone de détente au bord du Léman est un paradis estival pour les retraité·e·s. Ici, ils·elles peuvent emménager dans une cabane pendant la saison et passer la journée à jouer, entre autres choses. Selon le photographe, la série d’images retranscrit «une utopie sous forme d’oasis en milieu urbain».
© Karine Bauzin / Swiss Press PhotoVue d’en haut, la Suisse ressemble par endroits à un tableau, ou comme le décrit le photographe du projet «Vertical View»: «parce que nous ne sommes pas habitués à ce type de perspective, les photographies nous irritent, nous émerveillent et nous laissent perplexes.» La solution à l’énigme: d’anciennes traces de ski ressortent, en été, sur un glacier près des Diablerets, à cause des dépôts de poussière du Sahara.
© Andreas Busslinger / Swiss Press PhotoVue d’en haut, la Suisse ressemble par endroits à un tableau, ou comme le décrit le photographe du projet «Vertical View»: «parce que nous ne sommes pas habitués à ce type de perspective, les photographies nous irritent, nous émerveillent et nous laissent perplexes.» Des troncs d’arbres, ingénieusement disposés sur le lac d’Aegeri, témoignent de l’ancienne pratique du flottage du bois.
© Andreas Busslinger / Swiss Press PhotoVue d’en haut, la Suisse ressemble par endroits à un tableau, ou comme le décrit le photographe du projet «Vertical View»: «parce que nous ne sommes pas habitués à ce type de perspective, les photographies nous irritent, nous émerveillent et nous laissent perplexes.» A Brülisau (AI), le travail de fauchage d’un paysan fait apparaître un ange.
© Andreas Busslinger / Swiss Press PhotoVue d’en haut, la Suisse ressemble par endroits à un tableau, ou comme le décrit le photographe du projet «Vertical View»: «parce que nous ne sommes pas habitués à ce type de perspective, les photographies nous irritent, nous émerveillent et nous laissent perplexes.» A Lichtensteig (SG), on distingue un carrefour à travers la neige.
© Andreas Busslinger / Swiss Press PhotoL’association Troll gère une crèche en forêt sur l’Uetliberg zurichois. En été, elle est contrainte de déposer le bilan. Une trentaine de pères et mères récoltent alors 100’000 francs en peu de temps et sauvent cette solution de garde pour enfants en pleine nature. Ils·Elles sont convaincu·e·s que le séjour et les activités en forêt sont bénéfiques pour le développement de leurs enfants. Même – voire plus – lorsqu’il pleut et qu’il y a de la boue: les assistant·e·s maternel·le·s et leurs protégé·e·s prennent du plaisir au grand air.
© Urs Jaudas / Swiss Press PhotoL’association Troll gère une crèche en forêt sur l’Uetliberg zurichois. En été, elle est contrainte de déposer le bilan. Une trentaine de pères et mères récoltent alors 100’000 francs en peu de temps et sauvent cette solution de garde pour enfants en pleine nature. Ils·Elles sont convaincu·e·s que le séjour et les activités en forêt sont bénéfiques pour le développement de leurs enfants. Même – voire plus – lorsqu’il pleut et qu’il y a de la boue: les assistant·e·s maternel·le·s et leurs protégé·e·s prennent du plaisir au grand air.
© Urs Jaudas / Swiss Press PhotoL’association Troll gère une crèche en forêt sur l’Uetliberg zurichois. En été, elle est contrainte de déposer le bilan. Une trentaine de pères et mères récoltent alors 100’000 francs en peu de temps et sauvent cette solution de garde pour enfants en pleine nature. Ils·Elles sont convaincu·e·s que le séjour et les activités en forêt sont bénéfiques pour le développement de leurs enfants. Même – voire plus – lorsqu’il pleut et qu’il y a de la boue: les assistant·e·s maternel·le·s et leurs protégé·e·s prennent du plaisir au grand air.
© Urs Jaudas / Swiss Press Photo
1. Un pays qui emploie des détectives officiels pour les déchets afin de démasquer les contrevenants des ordures: une opportunité de raconter une histoire typiquement suisse. Eleni Kougionis remporte le premier prix dans la catégorie. Ses images faites à Bâle témoignent d’une recherche presque médico-légale d’indices dans les coins reculés de la ville.
2. Le photographe suisso-brésilien Dom Smaz documente l’histoire méconnue d’une ancienne colonie germano-helvétique fondée en 1818 dans le nord du Brésil.
3. Les images en noir et blanc de Klaus Petrus (troisième place) parlent d’étrangers en Suisse. La singularité des images proposées? Aucune des quelque 30'000 personnes d’Europe de l’Est qui travaillent dans nos champs n’est visible sur les photos.
Éliminer les déchets a un coût. C’est pourquoi, une partie des déchets est déversée illégalement, comme ici à Bâle, sur un chantier, ou encore dans un passage peu visible. La ville emploie des inspecteurs·trices officiel·le·s habilité·e·s à délivrer des amendes. Les «agents de la police des déchets» constatent régulièrement que les sacs contiennent également des matériaux recyclables, qui peuvent pourtant être éliminés gratuitement.
© Eleni Kougionis / Swiss Press PhotoÉliminer les déchets a un coût. C’est pourquoi, une partie des déchets est déversée illégalement, comme ici à Bâle, sur un chantier, ou encore dans un passage peu visible. La ville emploie des inspecteurs·trices officiel·le·s habilité·e·s à délivrer des amendes. Les «agents de la police des déchets» constatent régulièrement que les sacs contiennent également des matériaux recyclables, qui peuvent pourtant être éliminés gratuitement.
© Eleni Kougionis / Swiss Press PhotoÉliminer les déchets a un coût. C’est pourquoi, une partie des déchets est déversée illégalement, comme ici à Bâle, sur un chantier, ou encore dans un passage peu visible. La ville emploie des inspecteurs·trices officiel·le·s habilité·e·s à délivrer des amendes. Les «agents de la police des déchets» constatent régulièrement que les sacs contiennent également des matériaux recyclables, qui peuvent pourtant être éliminés gratuitement.
© Eleni Kougionis / Swiss Press PhotoÉliminer les déchets a un coût. C’est pourquoi, une partie des déchets est déversée illégalement, comme ici à Bâle, sur un chantier, ou encore dans un passage peu visible. La ville emploie des inspecteurs·trices officiel·le·s habilité·e·s à délivrer des amendes. Les «agents de la police des déchets» constatent régulièrement que les sacs contiennent également des matériaux recyclables, qui peuvent pourtant être éliminés gratuitement.
© Eleni Kougionis / Swiss Press PhotoLe village d’Helvecia, dans le nord-est du Brésil, porte encore ce nom aujourd’hui parce que des émigrant·e·s suisses et allemand·e·s y ont fondé une colonie en 1818, sous le nom officiel de Leopoldine; Helvecia était un grand domaine appartenant à un Suisse nommé Flach. Les hommes sont des descendants des familles allemandes Krull et S(ch)ulz. Cependant, tous les habitant·e·s ont (également) des origines africaines: en effet, peu après leur établissement, les colons ont commencé à utiliser des esclaves dans les plantations de café.
© Dom Smaz / Swiss Press PhotoLe village d’Helvecia, dans le nord-est du Brésil, porte encore ce nom aujourd’hui parce que des émigrant·e·s suisses et allemand·e·s y ont fondé une colonie en 1818, sous le nom officiel de Leopoldine; Helvecia était un grand domaine appartenant à un Suisse nommé Flach. Les hommes sont des descendants des familles allemandes Krull et S(ch)ulz. Cependant, tous les habitant·e·s ont (également) des origines africaines: en effet, peu après leur établissement, les colons ont commencé à utiliser des esclaves dans les plantations de café.
© Dom Smaz / Swiss Press PhotoLe village d’Helvecia, dans le nord-est du Brésil, porte encore ce nom aujourd’hui parce que des émigrant·e·s suisses et allemand·e·s y ont fondé une colonie en 1818, sous le nom officiel de Leopoldine; Helvecia était un grand domaine appartenant à un Suisse nommé Flach. Les hommes sont des descendants des familles allemandes Krull et S(ch)ulz. Cependant, tous les habitant·e·s ont (également) des origines africaines: en effet, peu après leur établissement, les colons ont commencé à utiliser des esclaves dans les plantations de café.
© Dom Smaz / Swiss Press PhotoLe village d’Helvecia, dans le nord-est du Brésil, porte encore ce nom aujourd’hui parce que des émigrant·e·s suisses et allemand·e·s y ont fondé une colonie en 1818, sous le nom officiel de Leopoldine; Helvecia était un grand domaine appartenant à un Suisse nommé Flach. Sur cette photo, la jeune femme a été enduite d’huile pour un rituel d’initiation.
© Dom Smaz / Swiss Press PhotoLa série de photos montre que, dans la perception de la population suisse, ils·elles n’existent simplement pas: ce sont les quelque 30’000 personnes d’Europe de l’Est qui travaillent dans nos champs. L’un d’eux est le Polonais Kamil W., 62 ans, qui aide un agriculteur à la récolte dans une ferme du Seeland bernois. Maintenant en octobre, par exemple, les betteraves à sucre sont mûres et dans la serre il y a aussi beaucoup à faire. Kamil W. gagne 3’300 francs par mois et, pour gagner cette somme, il doit travailler 55 heures par semaine. Il est ici depuis 13 ans, et pourtant il reste invisible.
© Klaus Petrus / Swiss Press PhotoLa série de photos montre que, dans la perception de la population suisse, ils·elles n’existent simplement pas: ce sont les quelque 30’000 personnes d’Europe de l’Est qui travaillent dans nos champs. L’un d’eux est le Polonais Kamil W., 62 ans, qui aide un agriculteur à la récolte dans une ferme du Seeland bernois. Maintenant en octobre, par exemple, les betteraves à sucre sont mûres et dans la serre il y a aussi beaucoup à faire. Kamil W. gagne 3’300 francs par mois et, pour gagner cette somme, il doit travailler 55 heures par semaine. Il est ici depuis 13 ans, et pourtant il reste invisible.
© Klaus Petrus / Swiss Press PhotoLa série de photos montre que, dans la perception de la population suisse, ils·elles n’existent simplement pas: ce sont les quelque 30’000 personnes d’Europe de l’Est qui travaillent dans nos champs. L’un d’eux est le Polonais Kamil W., 62 ans, qui aide un agriculteur à la récolte dans une ferme du Seeland bernois. Maintenant en octobre, par exemple, les betteraves à sucre sont mûres et dans la serre il y a aussi beaucoup à faire. Kamil W. gagne 3’300 francs par mois et, pour gagner cette somme, il doit travailler 55 heures par semaine. Il est ici depuis 13 ans, et pourtant il reste invisible.
© Klaus Petrus / Swiss Press PhotoLa série de photos montre que, dans la perception de la population suisse, ils·elles n’existent simplement pas: ce sont les quelque 30’000 personnes d’Europe de l’Est qui travaillent dans nos champs. L’un d’eux est le Polonais Kamil W., 62 ans, qui aide un agriculteur à la récolte dans une ferme du Seeland bernois. Maintenant en octobre, par exemple, les betteraves à sucre sont mûres et dans la serre il y a aussi beaucoup à faire. Kamil W. gagne 3’300 francs par mois et, pour gagner cette somme, il doit travailler 55 heures par semaine. Il est ici depuis 13 ans, et pourtant il reste invisible.
© Klaus Petrus / Swiss Press Photo
1. Karin Hofer remporte le premier prix dans la catégorie «Portrait». Derrière son objectif, l’écrivain Peter Bichsel qui parle notamment de la mort. Une image en harmonie.
2. Le second prix est attribué à Flavia Leuenberger pour ses portraits de plusieurs personnes âgées dans leurs maisons du village d’Arogno. Ces images contribuent à la mémoire tessinoise.
3. Ulrich Körner, le nouveau CEO du Credit Suisse, photographié par Joseph Khakshouri pour Bilanz.
Dans sa maison de Bellach, à Soleure, l’écrivain Peter Bichsel parle de la mort. A 87 ans, Bichsel est à l’automne de sa vie. Fervent pessimiste, il envisage l’avenir avec inquiétude; ce n’est pas à sa propre mortalité qui le travaille, mais bien à celle des autres. Lorsque les journalistes l’interroge pour savoir si le problème de tout écrivain n’est pas de toujours chercher une dimension littéraire à la vie de tous les jours, il se souvient de son collègue, Max Frisch, à qui il a dit un jour: «Max, ce n’est pas pour les écrivains que les feuilles changent de couleur en automne».
© Karin Hofer / Swiss Press PhotoDans sa maison de Bellach, à Soleure, l’écrivain Peter Bichsel parle de la mort. A 87 ans, Bichsel est à l’automne de sa vie. Fervent pessimiste, il envisage l’avenir avec inquiétude; ce n’est pas à sa propre mortalité qui le travaille, mais bien à celle des autres. Lorsque les journalistes l’interroge pour savoir si le problème de tout écrivain n’est pas de toujours chercher une dimension littéraire à la vie de tous les jours, il se souvient de son collègue, Max Frisch, à qui il a dit un jour: «Max, ce n’est pas pour les écrivains que les feuilles changent de couleur en automne».
© Karin Hofer / Swiss Press PhotoDans sa maison de Bellach, à Soleure, l’écrivain Peter Bichsel parle de la mort. A 87 ans, Bichsel est à l’automne de sa vie. Fervent pessimiste, il envisage l’avenir avec inquiétude; ce n’est pas à sa propre mortalité qui le travaille, mais bien à celle des autres. Lorsque les journalistes l’interroge pour savoir si le problème de tout écrivain n’est pas de toujours chercher une dimension littéraire à la vie de tous les jours, il se souvient de son collègue, Max Frisch, à qui il a dit un jour: «Max, ce n’est pas pour les écrivains que les feuilles changent de couleur en automne».
© Karin Hofer / Swiss Press PhotoLes portraits font partie d’une collection sur les ancien·ne·s du village d’Arogno, dans le sud du Tessin. Avec l’exposition « Na vita integra » – toute une vie –, la commission de la culture a voulu créer un morceau de culture de la mémoire. René De Maria (né en 1924), Delia Sartori (1935), Enrichetta Runci (1921), Luciana Bernasconi (1929) et Poulette Pesciallo (1932), entre autres, ont été photographié·e·s, dans leurs maisons, avec un appareil analogique.
© Flavia Leuenberger / Swiss Press PhotoLes portraits font partie d’une collection sur les ancien·ne·s du village d’Arogno, dans le sud du Tessin. Avec l’exposition « Na vita integra » – toute une vie –, la commission de la culture a voulu créer un morceau de culture de la mémoire. René De Maria (né en 1924), Delia Sartori (1935), Enrichetta Runci (1921), Luciana Bernasconi (1929) et Poulette Pesciallo (1932), entre autres, ont été photographié·e·s, dans leurs maisons, avec un appareil analogique.
© Flavia Leuenberger / Swiss Press PhotoLes portraits font partie d’une collection sur les ancien·ne·s du village d’Arogno, dans le sud du Tessin. Avec l’exposition « Na vita integra » – toute une vie –, la commission de la culture a voulu créer un morceau de culture de la mémoire. René De Maria (né en 1924), Delia Sartori (1935), Enrichetta Runci (1921), Luciana Bernasconi (1929) et Poulette Pesciallo (1932), entre autres, ont été photographié·e·s, dans leurs maisons, avec un appareil analogique.
© Flavia Leuenberger / Swiss Press PhotoLes portraits font partie d’une collection sur les ancien·ne·s du village d’Arogno, dans le sud du Tessin. Avec l’exposition « Na vita integra » – toute une vie –, la commission de la culture a voulu créer un morceau de culture de la mémoire. René De Maria (né en 1924), Delia Sartori (1935), Enrichetta Runci (1921), Luciana Bernasconi (1929) et Poulette Pesciallo (1932), entre autres, ont été photographié·e·s, dans leurs maisons, avec un appareil analogique.
© Flavia Leuenberger / Swiss Press PhotoLes portraits font partie d’une collection sur les ancien·ne·s du village d’Arogno, dans le sud du Tessin. Avec l’exposition « Na vita integra » – toute une vie –, la commission de la culture a voulu créer un morceau de culture de la mémoire. René De Maria (né en 1924), Delia Sartori (1935), Enrichetta Runci (1921), Luciana Bernasconi (1929) et Poulette Pesciallo (1932), entre autres, ont été photographié·e·s, dans leurs maisons, avec un appareil analogique.
© Flavia Leuenberger / Swiss Press PhotoEn septembre, Ulrich Körner a été nommé «homme du mois» par le magazine économique «Bilanz». Depuis août, il est CEO du Groupe Credit Suisse alors en pleine crise. Fort d’une longue carrière dans de grandes banques, le manager germano-suisse est perçu comme déterminé et capable de s’imposer pour atteindre ses objectifs – pour certains investisseurs, il est l’homme de la dernière chance. Un espoir qui mourra six mois plus tard.
© Joseph Khakshouri / Swiss Press Photo
1. Avec ses photos du championnat de football dans les villages de montagne du Haut-Valais, Dominic Steinmann donne à voir un monde loin de l’éclat de la Coupe du monde au Qatar et remporte ainsi le premier prix dans la catégorie sport.
2. Des bulles d’air remontent à la surface, les corps s’entremêlent, les visages affichent une intense concentration. Les images sous-marines de Gabriel Monnet, prises lors de l’entraînement de nageuses synchronisées, sont fascinantes car elles rendent visible ce qui est habituellement caché au public.
3. Pablo Gianinazzi s’est donné pour mission de documenter la diversité du monde sportif du Malcantone.
Lors du championnat de football des villages de montagne du Haut-Valais, tout est un peu différent. Les terrains, situés dans un paysage spectaculaire, et devoir aller rechercher le ballon dans la vallée, font autant partie de ce sport que le fair-play, les blessures et la fidélité des supporters·trices. Le championnat se déroule en dehors de toute structure associative. La saison dernière, 27 équipes de petits villages du Haut-Valais ont désigné leurs champions.
© Dominic Steinmann / Swiss Press PhotoLors du championnat de football des villages de montagne du Haut-Valais, tout est un peu différent. Les terrains, situés dans un paysage spectaculaire, et devoir aller rechercher le ballon dans la vallée, font autant partie de ce sport que le fair-play, les blessures et la fidélité des supporters·trices. Le championnat se déroule en dehors de toute structure associative. La saison dernière, 27 équipes de petits villages du Haut-Valais ont désigné leurs champions.
© Dominic Steinmann / Swiss Press PhotoLors du championnat de football des villages de montagne du Haut-Valais, tout est un peu différent. Les terrains, situés dans un paysage spectaculaire, et devoir aller rechercher le ballon dans la vallée, font autant partie de ce sport que le fair-play, les blessures et la fidélité des supporters·trices. Le championnat se déroule en dehors de toute structure associative. La saison dernière, 27 équipes de petits villages du Haut-Valais ont désigné leurs champions.
© Dominic Steinmann / Swiss Press PhotoLors du championnat de football des villages de montagne du Haut-Valais, tout est un peu différent. Les terrains, situés dans un paysage spectaculaire, et devoir aller rechercher le ballon dans la vallée, font autant partie de ce sport que le fair-play, les blessures et la fidélité des supporters·trices. Le championnat se déroule en dehors de toute structure associative. La saison dernière, 27 équipes de petits villages du Haut-Valais ont désigné leurs champions.
© Dominic Steinmann / Swiss Press PhotoLors du championnat de football des villages de montagne du Haut-Valais, tout est un peu différent. Les terrains, situés dans un paysage spectaculaire, et devoir aller rechercher le ballon dans la vallée, font autant partie de ce sport que le fair-play, les blessures et la fidélité des supporters·trices. Le championnat se déroule en dehors de toute structure associative. La saison dernière, 27 équipes de petits villages du Haut-Valais ont désigné leurs champions.
© Dominic Steinmann / Swiss Press PhotoPoints de vue insolites sous l’eau: lors des championnats du monde, qui se déroulent à Budapest durant l’été 2022, le photographe Gabriel Monnet plonge dans la piscine avec les nageuses synchronisées. L’équipe canadienne donne à voir ce qui est d’ordinaire invisible pour le public.
© Gabriel Monnet / Swiss Press PhotoPoints de vue insolites sous l’eau: lors des championnats du monde, qui se déroulent à Budapest durant l’été 2022, le photographe Gabriel Monnet plonge dans la piscine avec les nageuses synchronisées. L’équipe canadienne donne à voir ce qui est d’ordinaire invisible pour le public.
© Gabriel Monnet / Swiss Press PhotoPoints de vue insolites sous l’eau: lors des championnats du monde, qui se déroulent à Budapest durant l’été 2022, le photographe Gabriel Monnet plonge dans la piscine avec les nageuses synchronisées. L’équipe canadienne donne à voir ce qui est d’ordinaire invisible pour le public.
© Gabriel Monnet / Swiss Press PhotoPoints de vue insolites sous l’eau : lors des championnats du monde, qui se déroulent à Budapest durant l’été 2022, le photographe Gabriel Monnet plonge dans la piscine avec les nageuses synchronisées. L’équipe néo-zélandaise donnent à voir ce qui est d’ordinaire invisible pour le public.
© Gabriel Monnet / Swiss Press PhotoPendant plusieurs années, Pablo Gianinazzi a documenté la vie sportive dans le Malcantone: du basket au Centre national des sports de la jeunesse.
© Ti-Press / Ti-PressPendant plusieurs années, Pablo Gianinazzi a documenté la vie sportive dans le Malcantone: la Team Sam Basket de Massagno.
© Keystone-ATS / Ti-Press / Ti-Pendant plusieurs années, Pablo Gianinazzi a documenté la vie sportive dans le Malcantone pourtant ses images sportives n’ont rien d’habituelles: l’IHC Malcantone faisant la fête.
© Ti-Press / Ti-PressPendant plusieurs années, Pablo Gianinazzi a documenté la vie sportive dans le Malcantone: la fumée des pétards provoquant l’interruption d’un match de football.
© Ti-Press / Ti-PressPendant plusieurs années, Pablo Gianinazzi a documenté la vie sportive dans le Malcantone pourtant ses images sportives n’ont rien d’habituelles: du tennis.
© Ti-Press / Ti-PressPendant plusieurs années, Pablo Gianinazzi a documenté la vie sportive dans le Malcantone: Julian Dutoit dans un saut en plein parkour.
© Ti-Press / Ti-PressPendant plusieurs années, Pablo Gianinazzi a documenté la vie sportive dans le Malcantone du karaté dans le Centre national des sports pour la jeunesse de Tenero.
© Ti-Press / Ti-PressPendant plusieurs années, Pablo Gianinazzi a documenté la vie sportive dans le Malcantone: Benjamin Gischard chutant de cheval.
© Ti-Press / Ti-PressPendant plusieurs années, Pablo Gianinazzi a documenté la vie sportive dans le Malcantone: de l’escrime.
© Ti-Press / Ti-Press
1. Le jury du Swiss Press Photo a décerné le premier prix aux photos ukrainiennes d’Alex Kühni. «Parce qu’elles laissent sans voix, parce qu’elles sont monstrueuses et courageuses à la fois», écrit la présidente du jury Albertine Bourget. Le reporter de guerre croise la mort partout, et parfois, il capture la vie.
2. Dominic Nahr s'empare de la deuxième place. Ses clichés qui proviennent de régions reconquises en Ukraine, véhiculent un peu d’espoir.
3. Pulvérisé par l’armée américaine pendant la guerre du Vietnam, le défoliant Agent Orange a contaminé des descendants sur plusieurs générations.
Le reporter de guerre Alex Kühni a été le témoin des frappes de missiles sur Kharkiv en Ukraine.
© Alex Kühni / Swiss Press PhotoEn avril, le reporter de guerre Alex Kühni a capturé l’image d’habitant·e·s de Borodjanka devant un immeuble détruit.
© Alex Kühni / Swiss Press PhotoLe reporter de guerre Alex Kühni a photographié les corps de soldats russes qui, venus poser des mines, ont été surpris par les troupes ukrainiennes.
© Alex Kühni / Swiss Press PhotoLe reporter de guerre Alex Kühni a photographié l’évacuation des victimes de Butscha et Irpin.
© Alex Kühni / Swiss Press PhotoScènes dans les territoires reconquis à l’est de Kharkiv, avant le premier hiver de la guerre en Ukraine. Vue sur Izyum, ville durement touchée, où 400 morts ont été retrouvés dans une fosse commune.
© Dominic Nahr / NZZScènes dans les territoires reconquis à l’est de Kharkiv, avant le premier hiver de la guerre en Ukraine. Vue sur Izyum, ville durement touchée, où 400 morts ont été retrouvés dans une fosse commune.
© Dominic Nahr / NZZScènes dans les territoires reconquis à l’est de Kharkiv, avant le premier hiver de la guerre en Ukraine: un prédicateur conduit à travers Izyum, une ville durement touchée, où 400 morts ont été retrouvés dans une fosse commune.
© Dominic Nahr / NZZScènes dans les territoires reconquis à l’est de Kharkiv, avant le premier hiver de la guerre en Ukraine. A Izyum, une ville durement touchée, 400 morts ont été retrouvés dans une fosse commune.
© Dominic Nahr / NZZScènes dans les territoires reconquis à l’est de Kharkiv, avant le premier hiver de la guerre en Ukraine. Il n’y a ni électricité ni eau dans les bâtiments préfabriqués de Kivsharivka.
© Dominic Nahr / NZZScènes dans les territoires reconquis à l’est de Kharkiv, avant le premier hiver de la guerre en Ukraine. A Kupiansk-Vuzlovy, les tournesols, qui n’ont pas pu être récoltés, se sont fanés (216).
© Dominic Nahr / NZZEntre 1962 et 1971, pendant la guerre du Vietnam, l’armée américaine a pulvérisé à partir d’avions de grandes quantités du défoliant Agent Orange afin de révéler des pistes de transport cachées, de supprimer la couverture ennemie, ou de détruire la base alimentaire. Les conséquences ont été dévastatrices alors et continuent de l’être aujourd’hui. L’herbicide hautement toxique s’est transmis aux descendant·e·s des habitant·e·s: des milliers et des milliers de personnes souffrent ainsi de difformités sévères. Pourtant, seuls quelques foyers prennent soin des personnes touchées, comme le Vietnam Friendship Village à Hanoï.
© Roland Schmid / Swiss Press PhotoEntre 1962 et 1971, pendant la guerre du Vietnam, l’armée américaine a pulvérisé à partir d’avions de grandes quantités du défoliant Agent Orange afin de révéler des pistes de transport cachées, de supprimer la couverture ennemie, ou de détruire la base alimentaire. Les conséquences ont été dévastatrices alors et continuent de l’être aujourd’hui. L’herbicide hautement toxique s’est transmis aux descendant·e·s des habitant·e·s: des milliers et des milliers de personnes souffrent ainsi de difformités sévères. Pourtant, seuls quelques foyers prennent soin des personnes touchées, comme le Vietnam Friendship Village à Hanoï.
© Roland Schmid / Swiss Press PhotoEntre 1962 et 1971, pendant la guerre du Vietnam, l’armée américaine a pulvérisé à partir d’avions de grandes quantités du défoliant Agent Orange afin de révéler des pistes de transport cachées, de supprimer la couverture ennemie, ou de détruire la base alimentaire. Les conséquences ont été dévastatrices alors et continuent de l’être aujourd’hui. L’herbicide hautement toxique s’est transmis aux descendant·e·s des habitant·e·s: des milliers et des milliers de personnes souffrent ainsi de difformités sévères. Pourtant, seuls quelques foyers prennent soin des personnes touchées, comme le Vietnam Friendship Village à Hanoï.
© Roland Schmid / Swiss Press PhotoEntre 1962 et 1971, pendant la guerre du Vietnam, l’armée américaine a pulvérisé à partir d’avions de grandes quantités du défoliant Agent Orange afin de révéler des pistes de transport cachées, de supprimer la couverture ennemie, ou de détruire la base alimentaire. Les conséquences ont été dévastatrices alors et continuent de l’être aujourd’hui. L’herbicide hautement toxique s’est transmis aux descendant·e·s des habitant·e·s: des milliers et des milliers de personnes souffrent ainsi de difformités sévères. Pourtant, seuls quelques foyers prennent soin des personnes touchées, comme le Vietnam Friendship Village à Hanoï.
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